Tout commença par une matinée d’été. Les rayons du soleil, encore doux et clair à ce moment de la journée réveillèrent le jeune Nozumi en douceur. Il n’était plus très tôt mais pas encore tout à fait tard non plus, lorsque le futur dresseur ouvrit les yeux. La nuit avait été courte et agitée. L’exitation et le stress lié à son départ l’avait longtemps tenu éveillé la nuit dernière, et c’était finalement aux petites heures du matin que le jeune garçon était tombé dans les bras de Morphée.

Le jeune homme sortit de son lit d’un pas ... chancelant, et mal assuré. Ces yeux étaient cernés, sa tignasse ébouriffé et sa mine témoignait de la rudeur de la nuit qui venait de passer. Le dresseur se dirigea machinalement vers la cuisine (si on peut appeler ça une cuisine, une espèce de vieille cuisinière dans une piece aussi petite qu’incommode). Comme si ses pieds étaient branché sur pilote automatique il s’avança vers la cafetière. Il la mit en route et alla s’assoir en attendant que la chaude boisson soit tiré.

Une fois (à peu prêt) réveillé et restauré (soit environ une heure après son réveil), le jeune homme se dirigea vers la petite salle qui lui avait office durant des mois de dojo. La surface n’était pas très grande (peut-être 5 fois la cuisine), les tatamis étaient en mauvais état, la peinture écaillé en de nombreux endroits et la hauteur sous plafond ridicule, mais c’était toujours mieux que rien. Au moins ici Kurt se sentait comme chez lui. Le seul problème s’était que le moment était venu. Il fallait partir ...

Kurt avait préparé ce voyage depuis un moment et en même temps cette idée lui était venu sur un coup de tête, c’est là tout le paradoxe du personnage. Ce subtile mélange de tranquilité et d’impusivité. L’idée de ce voyage lui était venu du temps où il était encore avec Mamie Arisu. Ils etaient a Jadielle quand tout à commencé.

Kurt était alors agé de 20 ans. Comme tous les jours, il aidait à la tente de Mamie Arisu une moitié de journée et avait l’après midi pour vadrouiller. Ce jour là, alors que les affaires tournaient bien à la tente de Mamie Arisu, Kurt en profita pour s’éclipser. Il n’y a rien de bien marrant à regarder des riches se faire tirer les cartes ou lire les lignes de la main. Kurt s’était retrouvé aux abords de l’arène pokemon de la ville. Un endroit remplit de dresseur, tous venu pour défier le champion des lieux. Beaucoup rentraient en bombant le torse. Peu en resortaient ainsi.

Kurt avait déjà rencontré des dresseurs mais ce ne fut jamais des expériences très concluantes. Parcourrant le plus souvent les routes, il avait pu avoir bon nombre de pokemons en liberté (et le mentali de Dame Arisu était toujours là pour éloigner les intrus). Les rares dresseurs qu’il avait eu l’occasion de croiser possèdaient le plus souvent comme compagnons des espèces communes. Malgré tout, il avait déjà pu croiser quelques magmars, hypocéans ou encore florizarres, mais Kurt ne savait pas retenir les noms. Il n’oubliait jamais un visage mais pour les noms s’était une autre pair de manche. Il préférait donner des surnoms. Dans ce contexte garder des relations sur le long terme s’avérait bien souvent compliqué.

Autour de l’arène, tout était calme. Mis à pars le va et viens des dresseurs. Au bout d’un moment, Kurt fut lassé et décida de rentrer. Dans son élan il fut heurter par quelqu’un. C’était un dresseur. Il s’excusa promptement et nu put s’empêcher de surencherir en lui raccontant une heureuse nouvelle. Il venait de remporter son ultime combat contre le champion de l’arène locale et en plus du précieux badge, il avait un ticket pour la ligue indigo.

Kurt fut marqué par l’évenement (même si bien sur il n’avait pas été foutu de retenir le nom du gus). Il se disait que finalement tout était possible et que lui aussi peut-être il avait ses chances. Pour cela bien sur il fallait faire le grand saut et tenter l’aventure. Il prépara donc son voyage durant 1 ans, et l’heure était maintenant au départ. Kurt avait déjà dut traverser quelques épreuves afin de se perfectionner (et bien sur mettre toute les chances de son côté) mais il le savait le plus dur restait évidement à venir.