Cette histoire se déroule peu après ma rencontre avec Meloetta, où je me décide enfin à me lancer dans la recherche de mes partenaires Unyssiens.

Je compte bien aller voir le professeur Keeteleria pour obtenir le starter d'Unys, si je ne le trouve pas moi même.

J'étais arrivé progressivement jusqu'à Arabelle. J'avais croisé deux Moustillon et un Gruikui, mais aucun d'eux n'avait suffisamment confiance en l'humain, ou ils cherchaient à se renforcer par leur moyens.

Arabelle... Une jolie petite ville, donc l'ambiance rappelait le Pont du Hameau. Après une halte, j'apprend une chose à propos du starter plante, celui que je n'avait vu que sur l'épaule de ... comment déjà? Ah oui, Néoxys. Vipélierre. Il parait que ce pokémon est difficile à approcher, car si son dresseur est trop peu intelligent, il le largue et redevient sauvage.

Un pokémon intéressant, en somme.

Le lendemain, je me met en route vers Renouet, en tâchant de marcher lentement, et en déviant dans les bois. Vers quatre heures, je trouve un Vipélierre qui venait de battre un venipatte. Il se tourna vers moi, il semblait me jauger avant de tourner la tête avec dédain. Je me contente de lui dire gentiment:
- Bonjour. Je suis Kamiko, et je sais parler aux les pokémon. Le combat était provoqué ou c'est toi qui était au mauvais endroit?

Le vipélierre ouvrit un œil (étant de profil, on pourrait croire qu'il ouvrait les deux) pour me regarder à nouveau, m'ignorer une deuxième fois, puis me regarder à nouveau avant de dire:
- Qu'est-ce que ça pourrait te faire?

Sur ce, je répond à la Vipélierre:
- Rien. You're right. Cela dit il me fallait un début de conversation.

Elle répond au tac au tac, en faisant apparaite deux lianes, histoire d'être menaçante:
- Et si je ne souhaite converser, et que je t'attaquais, plutôt?

Je lui répond à mon tour:
- Un combat... Pourquoi pas? Mais que propose tu comme gage?
La vipélierre me toisa comme les quelques dresseurs qui me défiaient, ignorant ma puissance. Satisfaite d'une illusion de victoire, elle dit:
- Si je gagne, je te donne autant de coup de fouet'liane qu'il me plaira.
- Et si je gagne?

Elle réflechit lentement. Que pouvait elle proposer à l'humain? Elle ne possedait rien de valeur qui puisse le distraire pendant une fuite. Elle joua le tout pour le tout:
- Si je perd, ... Je ... J'avouerais ma défaite et te désignerais comme digne d'être mon dresseur.

Hmmm ... Bien formulé, mais ...:
- Je trouve ce gage un peu faible...
Je te propose ceci:- Si au bout de dix combat, je remporte les dix victoires, tu deviens mon pokémon. Mais, si je perd ne serait-ce qu'une fois, j'accepte ton gage.
Je sors de mon sac le PC portable et retire Laggron.
- De plus, je n'utiliserait que mon pokémon eau/sol. Tes chances de victoires paraissent élevée. On fera un combat par jour, ici, plus ou moins à la même heure. Qu'en dis-tu?

Elle réflechit longuement, il était assuré, mais... quatre fois plus de chances de gagner, c'était possible...
- J'accepte.

Le sort de vipélierre était scellé dès son accord.

Le premier jour, elle reçu une attaque Tir de boue et tomba KO.
Les quatres attaque de Laggron furent utilisés: Occroupi, Séisme, Surf et Tir de boue au tour à tour. Chaque jour, je lui déposait devant elle des baies Sitrus et un lava cookie.

Le dernier jour, je lui dit:
- Je pense que tu as vu la différence de niveau. Je n'aime pas blesser un pokémon pour pas grand chose. Tu avoues la défaite?
- Jamais!
Elle lanca fouet-liane et toucha laggron qui, en dépit de son double désavantage type, n'a reçu que des dégâts dérisoires. À contrario, Laggron la met presque KO en utilisant que ses bras. Je sors une pokéball et la fait rouler avec une technique de yo-yo, la promenade du chien.

Vipélierre resta dans la pokéball, qui roula une fois, deux fois, trois... Puis... La ball fixe. Vipélierre était devenu mon pokémon.
La sortant immédiatement, je lui applique un rappel. Elle se réveille, surprise de me voir sortir de mon sac une limonade, de l'ouvrir et de lui donner.
- C'est pour toi.

Elle saisi la limonade en l'enroulant avec une liane, et avec la seconde, elle me donne un coup.
- Ce n'est pas parce que tu te montre gentil que je serait moins sévère.

Une amitié - fortuite - s'installait.