J'étais dans un bois. En esquivant les villes pour ne pas me retrouver avec des humains, je m'étais engagé dans un petit sentier qui virait sur le côté. Sur le sentier, les arbres se faisaient de plus en plus nombreux jusqu'à ce que seuls quelques rayons du soleil passaient à travers le feuillage touffu des arbres. Celà fait maintenant quelques heures que je suis arrivé dans ce labyrinthe naturel, j'avais l'impression de tourner en rond, ou pire, que c'est forêt était sans fin ! La peur de rester à jamais dans ce bois et la panique m'envahissaient au fur et à mesure que le temps s'écoulait.

*Mais pourquoi j'ai pris ce sentier ? Pourquoi ?!!*

Je commençais même à m'en prendre à moi-même ! Désespéré, je m'assis dans l'herbe, rêvant de pouvoir s'échapper de cette maudite forêt. Je m'allongeai pour me calmer, l'herbe était humide. Cette forêt était calme, j'arrivais à m'entendre respirer, on aurait dit que le temps était figé en ce lieu. Exténué par la panique, je fermai les yeux et m'endormis en un rien de temps.
Après une pause bien méritée, je me levai et m'apprêtais à partir. Quand j'entendis des bruits de pas s'approcher, je ne bougeais plus et me concentrais pour écouter.

*Enfin ! Je suis sauvé !*

Soudain, une voix qui m'était étrangement familière m'adressa la parole.

-Bonjour ! C'est moi, Chocolat ! Au faîtes,j'ai une question...Comment tu t'appelles ?

Je me retournai. Je fus surpris de m'apercevoir que c'était une amie : Chocolat. Je me levai et répondis calmement.

- Bonjour Chocolat, pour être honnête, j'ai pas vraiment de nom, alors tout le monde m'appelle Trioxhydre. Tu peux m'appeler Trio'. dis-je en lui adressant un sourire.
- Par contre, qu'est-ce qui t'ammène ici ? lui demandai-je, étonné.

J'attendais sa réponse, inquiet que Chocolat répondait et qu'elle avait le même problème que le mien. Soudainement, la peur et la panique m'envahirent, je me souvins que j'étais perdu dans cette forêt, est-ce que j'allais m'en sortir ou allais-je rester ici pendant tout le reste de ma vie ? J'étais pris de peur et me souvins tout d'un coup de Chocolat.

-Et bien, je suis sur l'Île,et je visite... Et je suis arrivée dans c'te bois qui donne la chaire de poule !

Mais oui ! Elle était là ! Et elle avait répondu qu'elle ne s'était pas perdu ( Du moins, c'est ce que je pensais ) ! J'étais sûrement sauvé.

*Adieu, maudite forêt !* pensais-je, tout joyeux.

Je ne l'aurais perdue de vue pour rien au monde, car si je la perdais de vue, tous mes espoirs se seront envolés, comme un poichigeon qui s'envole dès qu'on l'approche.

-Et toi, pourquoi tu es venu ici ?

Je m'attendais à cette question, tôt ou tard. Cette dernière était sûrement la question la plus embarassante de cette discussion.

- Et bien ... C'est-à-dire que ... Je me suis perdu ! Oui, voilà ! Je me suis perdu ! répondis-je, embarassé.

Après avoir répondu à cette question, j'en préparais une autre, assez bête, mais peut-être allait-elle me sortir de ce pétrin ?

- Tu ... Tu connaitrais pas la sortie de cette forêt ? dis-je en prenant mon courage à deux mains.

Désolé du retard, j'ai pas beaucoup de courage pour les RPs. ^^'

Sa réponse me serait d'une grande importance pour m'enfuir de ce maudit bois, c'était ce que je pensais, malheureusement, cette dernière ne me fut pas d'une très grande aide.

-ON EST PAUMERRRR ! OUUIIIINNNRRRGGGRRR ...

La rumeur sur le bois des Illusions disait donc vrai, ce bois était un immense labyrinthe naturel où tous les voyageurs curieux qui s'y aventuraient se perdaient immédiatemment.

Je pense qu'on devrait marcher, c'est la seule solution ...

Je marchais, marchais, marchais ... C'était pénible, vraiment pénible, le bois des Illusions était interminable. Je m'étais même pincé en croyant que tout cela n'était qu'un cauchemar ! Et logiquement, je suis resté éveillé. Petit à petit, je perdais espoir, je commençais à réfléchir à ce que je ferais si aucune occasion de sortir de cette endroit ne se présentait.
Toutes ces idées partirent en un clin d'oeil, ou presque, certaines restaient et d'autres pas. Enfin, ce n'est pas le plus important, devant ! Oui, il y avait un autre pokémon ! J'eus pensé qu'il habitait ici et qu'il connaissait sûrment la sortie !

Regarde, Chocolat ! Regarde devant ! crais-je de joie.