Le soleil tapait fort en ce début d'après midi. Le genre de temps qui donne envi d'aller à la plage ou de faire la sieste à l'ombre dans un parc. Et pourtant les rues de Doublonville étaient bondées. D'une manière mystérieuse, tout le monde semblait avoir décider d'aller dans la même rue qu'Allan, qui du a plusieurs reprise jouer des coudes pour pouvoir passer dans la foule. Entre les pimbêches qui s’arrêtaient faire du lèche-vitrine, les touristes qui semblaient vouloir prendre toutes les maisons de la ville en photo, les gamins qui s’arrêtaient pour chialer en plein milieu du trottoir, les restaurateurs qui foutent leurs tables en plein milieu du passage, plus moyen de circuler. D'ailleurs, l'une d'elle parti valdinguer, boissons comprises, au passage d'un Allan agacé de ne pas pouvoir avancer. Il grommela un '' désolé '' peu convainquant, ignora les insultes qu'on lui adressa et poursuivi son chemin.

L'après-midi fut pénible. Faire ses emplettes sous un soleil de plomb n'avait rien d'agréable, et la foule n'arrangeait pas les choses. Heureusement, la plupart des magasins avait la clim', et ceux que fréquentait Allan n'étaient pas bondées. Il avait réunis une belle somme le mois dernier, et pour une fois qu'il avait du temps libre en ville, il se devait d'en profiter. Nouveau sac de voyage, son ancien était tellement abîmé et troué qu'il était surprenant qu'il puisse encore contenir des choses. Quelques balls au cas où, un chapeau à borts larges pour ce foutu soleil, divers autres gadgets. Un court passage au commissariat pour voir les têtes d'affiches. Certains atteignaient des primes a neufs chiffres, mais pour cela, il pouvait toujours rêver. Lui il devait se contenter du bas de gamme : voleur à la tire, petits braconnier, arnaqueurs de bas étages et sbires, à la limite. En sortant de la caserne, un gargouillement sonore lui rappela ce qu'il avait de plus important à acheter : la bouffe. Allan ne savait pas exactement où il allait aller après Doublonville, mais ce qui était sur, c'est qu'il ne voulais pas y rester. Trop grande, trop de monde, trop d'agitation, trop chaud. Il allait probablement prendre la direction d'Acajou. Il y avait une affaire de braconnage la bas et la police n'arrivait a rien. C'était peu être l'occasion de ferrer un gros poisson et de toucher le paquetole. Et il en profiterai pour défier le champion local.

Une fois l'indispensable acheté, il pouvait passer au facultatif. Le soleil était bien descendu déjà, et les hauts immeubles de Doublonville étendait leurs ombres larges sur les routes, rafraîchissant sensiblement l'atmosphère. Les rues étaient plus calmes, et Allan plus tranquille maintenant. Il lui restait une belle somme, et il pensais déjà a ce qu'il pourrait s'offrir. Il flânait, observant avec envi les vitrines de matériel high-tech pour dresseur. Radar pour chercher les pokémons rare, balls spécialisées de toutes les couleurs, matériel d’entraînement pour pokémon, pokédex toujours plus sophistiqués, tout cela présenté et mis en valeur avec un soin méticuleux. Des étiquettes descriptives vantaient les mérites des produits, et les textes était généralement entre la mythomanie et le ridicule. Une boite à poffins assez sophistiqués attira cependant son attention. C'était bien beau de penser a son estomac, mais il fallait aussi prendre en compte celui de ses compagnons. Un tintement de cloche retentit quand il entra dans la boutique, et un vendeur se rua aussitôt sur lui.
« - Puis-je vous aider, monsieur ? »
Allan allait répondre, quand un autre client, qui quittait la boutique, l’intrigua. Se visage, il l'avait déjà vu quelque part.
« - Cet homme, qui viens de sortir, murmura Allan au vendeur, vous le connaissez ? »
La question pris le commerçant au dépourvu. Il resta un instant perplexe, hésitant sur l'attitude à adopter. Il y eu quelques secondes de silence. Le chasseur de prime sentit l'adrénaline commencer à monter
« - Nullement, monsieur. Puis-je vous demander pourquoi vous ... »
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, Allan était déjà sorti. Il le repéra vite, et le suivi d'un pas soutenu. L'intéressé s'en rendit compte très vite et accéléra, si bien qu'au bout de quelques minutes Allan était en train de lui courir après.

Ron Haster, petit trafiquant de pokémon. Pas très intéressant en lui même, mais est en lien avec les bas étages de la team roquet. Donc susceptible d'avoir des infos intéressantes pour la police. Prime : 20 000 pokédollads. Il valait mieux pour lui qu'il cours vite. Il se faufilait de ruelles en ruelles, disparaissant et réapparaissant au fil des passages étroits qu'il semblait connaître comme sa poche. Mais il ne semblait pas être un grand sportif, et Allan était décidé à ne pas lâcher son « gros poisson ». C'était pas une prime à neuf chiffres, mais il fallait bien commencer par quelque chose. Soudain, il revint sur les grands artères. Si il essayait de se meller à la foule, c'était raté. Il perdait peu à peu du terrain, et le chasseur de prime imaginait déjà la somme généreuse qu'il allait recevoir. Il remontait l'artère principale, et Allan pouvait maintenant voir la formes de pokéballs se dessiner derrière sa veste, au niveau de la ceinture. Pièce a convictions sur lui, en plus. Très bon, ça. Soudain, le trafiquant vira à droite, et entra dans un grand bâtiment de verre et d'acier. La gare ! Ce petit salopard allait lui glisser entre les doigts. Il força l'allure, criant au gens de s'écarter. L'autre était arrivé sur le quai. Un train était en gare, près à partir. Allan du remonter la foule qui venait d'en sortir. Son gros poisson allait lui échapper.

Le train qui faisait le trajet entre Paumé-Sur-Loin et Doublonville possédait une caractéristique que Sierra remarquait à l'instant et qui, il faut bien le dire, avait une certaine tendance à provoquer chez elle une certaine irritation. Pour bien nous en rendre compte, il faut énumérer ses caractéristiques. Premièrement, les lignes entre la ville ou était Sierra absolument lente, et se traînaient comme pas possible. La jeune fille était certain que même un chrysacier était vachement plus rapide que cela, dans sa tendance habituelle à l’exagération. En plus elle subissait le pire des chose à supporter. Un gamin de dix piges, qui semblait surexcité d'avoir bientôt un pokémon. Bien trop. L'entendre gueuler sans arrêt qu'il allait en avoir un donnait envie à Sierra de le jeter par la fenêtre, chose socialement peu accepté, ce qui faisait qu'elle n'allait pas faire. Mais la jeune fille était sûr, si l'enfer existait c'était un train rempli de marmot qui braillait. De quoi la faire regretté d'avoir sûrement commis les quatre tiers des péchers capitaux possible. Encore une exagération, vous commencez à la connaître !

Toujours fut-il que la sortie de Sierra hors du train fut une libération, que dis-je, une véritable renaissance ! La jeune fille sauta à pied joint sur le sol, son immense sac à dos de camping toujours sur le dos. Vous vous dites alors, « mais ne commençait-elle pas jadis un voyage à Sinnoh ? » Et bien oui, mais Sierra est une jeune fille qui change rapidement d'avis. A la première arêne, elle en eut déjà marre. En effet, le traumatisme de la chevelure de Kiméra fut tellement fort qu'elle explosa de rire en pleins match et se fit rétamer comme il se doit. La vie est dure. Vexée dans son orgueil parfois un peu trop haut – prenez le parfois pour un euphémisme – la jeune fille décida que « les voyages initiatique c'est pour les couillons, moi je pars en vacance », avant de participer à un tournoi de stratégie informatisée. Perdu, mais elle fut dans les quarts de finale, ce qui fit qu'elle fut quand même contente. Bref, après cela, elle décida d'aller à Jotho, pour participer à un festival de cosplay en pokémon. Elle avait trouvé un super cosplay de Braségali pour pas cher, et comptait bien essayer de trouver quelques geeks un peu plus beau gosse que les autres ! Et oui, Sierra était parfois une sacré dragueuse !

Retour à la réalité : Sierra marchait donc sur le quai de doublonville. Elle ne comptait comme d'habitude pas payer d'autel et faire du camping sauvage, risquant de se faire engueuler comme d'habitude, mais elle s'en fichait. C'était Sierra, quoi ! Mais elle fit une rencontre, quelqu'un qu'elle avait connu à son époque sombre, celle ou jadis elle donnait des conseils pour provoquer la mort de pokémon dans ces jeux du cirque underground qu'étaient les combats illégaux. Il se nommait Ron Haster, et était un petit trafiquant. Certes pas aussi important que bien d'autre, mais Sierra l'avait déjà connu lors de combats à mort ou elle participait. L'homme avait jadis était étonné par l'intelligence de la jeune fille, ainsi que son caractère explosif qui l'aidait à se faire un petit nom sans servir de marionnette. La jeune fille ne savait pas du tout qu'il était recherché. En effet, elle ne faisait pas vraiment attention à ce genre de chose. Ainsi fut-ce avec la plus grande innocence du monde qu'elle alla le voir !

« Monsieur ! C'est moi Sierra, youhou ! »
- « Hein, quoi ? » fit-il, surpris. « La jeune Therne ? Euh, bonjour petite, je suis désolé, mais je n'ai pas beaucoup de temps, j'ai un rendez vous urgent. »
- « Urgent ? Mais vous êtes trop sérieux monsieur ! » protesta la jeune fille, toujours aussi pot de colle et chiante. « Allez, vous pouvez discuter un peu ! »
« Je suis désolé petite, mais mon train part. On discutera plus tard si tu veux, j'ai notamment hâte de savoir si tu t'es encore améliorer en stratégie. Allez, j'y vais Sierra, bonne journée »

La jeune fille se retourna, boudant presque, et avança en faisant semblant d'avoir encore un peu de prestance. Mais sans regarder devant elle, ce qui fit qu'elle n'avança même pas cent mètre avant de se retrouver contre une personne. Un jeune homme, aux cheveux marron, qui était il fallait dire plutot mignon. Sierra in a nutshell ! Pourtant, la jeune fille ne draguait pas tout ce qu'elle voyait. Mais elle devait être un aimant à mec mignon. Ou alors le monde était un gigantesque jeu ou les joueurs organisaient des rencontres envers eux qui ne seraient que des entités sans la moindre liberté, et ou pleins de gens jouerait des mecs mignons ? Sierra rigola intérieurement à cette idée, qui ressemblait trop à un livre de science-fiction expérimentale qu'elle avait lu dernièrement. Elle se penchait face au jeune homme qu'elle avait dégommé, tandis que quelques gens murmuraient sur le fait qu'elle avait parlé à un trafiquant recherché. Sierra, es-tu allé quelque part sans te faire remarqué ?

- Désolé mec, je voulais pas te dégommer comme une quille, mais là j'ai striké sans le vouloir. Ça va quand même ?

La jeune fille le regardait, avec un air très Serriaesque, c'est à dire à la fois presque angélique mais donnant l'impression qu'elle avait quelque chose derrière la tête...

La dernière chose que vit Allan avant de se retrouver par terre est une masse rose. Ensuite, il fut projeté sur le béton froid du quai de gare. Il avait perdu sa cible quelques minutes plus tôt, dans la foule des passagers descendant du train. Puis il l'avait ré-aperçu, devant l'une des voitures, près a embarquer. Il c'était lancé dans un bon sprint, bien décidé à ne pas lâcher sa proie. Le sifflet d'un contrôleur avait retenu son attention une seconde, juste une petite seconde. Temps suffisant pour qu'un obstacle apparaisse sur son chemin. Les portes se fermèrent, les roues crissèrent sur les rails, le train quitta la gare. Le gros poisson c'était envolé. Avec la prime de 20 000 pokédollards, et toutes les choses savoureuses qu'il aurai pus s'offrir avec. Tout ça à cause d'un ballot qui lui avait barré la route.

Relevant la tête, Allan pus constater que la masse rose appartenait visiblement à une fille, qui avait eu la politesse de s'excuser et de vérifier si il allait bien.
« - Désolé mec, je voulais pas te dégommer comme une quille, mais là j'ai striké sans le vouloir. Ça va quand même ? »
Mais Allan n'était pas d'humeur à apprécier des excuses, après avoir raté une prime pareille. Et puis d'abord, pourquoi c'était-elle mis sur son chemin, celle-là. Peu être même était-elle complice de l'autre. Et qu'il lui avait demandé de couvrir sa fuite. D'ordinaire, Allan ne s'énervait pas facilement, mais il n'appréciait pas qu'on entrave une pousuite, surtout quand la cible en question avait une prime  à quatre zéros sur le dos.  Il se releva brusquement, près à engueuler la gêneuse comme il se devait, mais quand il se retrouva debout, face à elle, pas un mot ne sortit de sa bouche.

Sa gêneuse était une jeune fille, d’à peu près son âge, peu être un peu plus jeune. Une des rare fille qui le troubla. Plutôt jolie, elle affichait un sourire innocent et malicieux, celui d'un enfant qui vient de faire une bêtise et qui joue du charme pour éviter la réprimande. Mais ce qui attira l'attention du chasseur de prime c'est le regard. Au fond des yeux, il cru voir de la dureté. Le regard d'une personne dont l'innocence est parti depuis longtemps, et qui en a vu plus qu'il ne voulais et qu'il aurai du en voir pour son âge. Un regard qu'il avait déjà vu auparavant. Un clignement, et le visage enfantin revint. Décontenancé, Allan marmonna un « Ouais, ça ira, merci », en époussetant ses manches.

La colère passé, la douleur arriva. Il se frotta l'arrière de la tête en serrant les dent. Le béton était vachement dur ! Très vite il revint aux choses concrètes. Le train était parti. Il avait manqué sa cible, mais il pourrai peu être récupéré une partie de la prime si il aidait à la capture.   Après tout, les informateurs étaient récompensé aussi.
« - Aurai-tu croisé un gars plutôt pressé ? Cheveux courts noirs, veste grise. Sa tête tapisse les commissariats de Doublonville. » demanda-il en inspectant son sac afin de vérifié que rien n'avait été abîmé dans sa chute.
Sans attendre de réponse, il marmonna :
« - De toute façon, un coup de téléphone, et ce mec aura une surprise en arrivant à Safrania. »
Il se mit à tapoter sur son téléphone en se dirigeant vers la sortie, grommelant qu'il aurai dix fois moins pour une simple information, ayant visiblement oublié son chapeau de cow-boy neuf qui gisait toujours sur le sol.

Tiens, il semblerait que l'interlocuteur de Sierra avait voulu l'engueuler copieusement et qu'il fut décontenancé par quelque chose. La jeune fille se demanda ce que c'était, non sans s'amuser de la situation. Un autre mec avait craqué sur elle ? Ou alors c'était autre chose. Mais alors que la jeune fille allait taquiner le jeune homme, lui demandant si celui-ci avait perdu sa langue, il lui avait déjà répondu, d'une manière qui n'était pas tellement au goût de la jeune fille :

« Ouais, ça ira, merci »

Pas très rigolo le type, on dirait ! Sierra se demanda s'il était toujours comme ça, même avec sa copine, potentielle ou réelle. La jeune fille s'approcha de lui et le regarda avec un air intriguée, attendant que celui-ci reprenne la parole, et fut plutot surprise par ce qu'il dit ensuite.

« Aurai-tu croisé un gars plutôt pressé ? Cheveux courts noirs, veste grise. Sa tête tapisse les commissariats de Doublonville. »
- « Tu parles de Monsieur Haster ? Il est recherché ? Pour quoi, exactement ? En tout cas, il a pris le train vers Safrania, donc pour le capturer c'est chaud vu ce qu'il s'y passe ! »

Un flic ? Un FPI ? Un chasseur de prime ? Une autre connerie du genre ? Sierra n'aimait pas les toutou des régions. D'autant plus qu'elle savait que si des choses venaient à être appris. En tout cas, elle avait réagit sottement, et elle s'en rendait compte. Bah, vu qu'il était déjà en train de marmonner, il ne semblait pas vraiment écouter ce que disais la jeune fille aux cheveux roses

« De toute façon, un coup de téléphone, et ce mec aura une surprise en arrivant à Safrania. »

Sierra retint un rire nerveux. Avec toute la mouise qui se passait à Kanto, et les problèmes avec les rockets, il y avait de forte chance qu'il ne soit jamais récéptionné par la Police, ce qui était sûrement la raison pourquoi il avait pris ce train vers Kanto, parce que une fois la frontière passé, tout irais bien pour lui. Surtout qu'il n'y avait toujours pas d'embargo sur la frontière, chose qui étonnait grandement la jeune fille, mais bon. Peut-être était-ce trop récent...

« Désolé mec, mais je te rappelle qu'à Kanto, c'est la mouise puissance quarante-deux of the dead ! Donc je doute qu'il se fasse arrêter, le Haster ! »

Sauf s'il était un criminel aussi pour les Rocket, ce qui était tout a fait possible. En tout cas, le jeune homme c'était précipité dehors, et avait oublié quelque chose. Un chapeau de cowboy. La jeune fille le ramassa directement, et se précipita pour le suivre. En effet, elle devait le lui rendre. Elle arriva donc au niveau du jeune homme et lui tendis son chapeau :

« Tiens, c'est ton chapeau ! Au fait, moi c'est Sierra ! Et toi ? Je viens ici pour visiter un peu Jotho, j'en avais marre de faire des quêtes poképoké pourrie, donc j'ai décidé de faire un peu de tourrisme, et participer au tournois en cours. »

Mais peu après, alors qu'elle venait juste de terminer sa phrase, un type aperçu la jeune fille au cheveux rose, et sembla s'emporter assez rapidement !

« C'est la gamine qui à parler avec le trafiquant ! C'est sûrement une rocket pour fricoter avec un bandit pareil, en plus elle à l'accent de Kanto ! »
- « Oh, vous êtes de l'intelligence d'un insolourdo, et vous êtes raciste ? » répliqua avec un sourrire arrogant la jeune fille aux cheveux teint en rose métallique. « Enfin, vous me direz, ça va bien ensemble ! Vous venez de l'académie officielle pour former des gros beauf qui ont le QI d'un poireau et avez été recalé pour manque de finesse intellectuelle ? »

La réaction fut vive, la jeune fille se prit un coup de poing dans le ventre, qui lui coupa la respiration. Elle tomba à genoux, pendant que l'homme l'attrapa par les cheveux, sans la moindre gènes. Depuis longtemps des rivalités existaient dans les deux régions séparées par la chaine de montagne du mont argenté, mais les sentiment anti-kantoïtes ont été exacerbé par les derniers événements qui étaient arrivé dans la région orientale. Certains disaient même que la ligue commune devraient être déménagés en Jotho pour la rendre plus sûr. Évidemment, le mec qui venait de prendre Sierra à partie devait sûrement être de ce genre là, et en être un bien frustrée pour toute de suite considérer la jeune fille au cheveux roses comme une rocket. Okay, elle avait un peu parlé à un criminel avant, mais que voulez vous, on ne passe pas tous devant les affiches « wanted », surtout quand ça fait quelques minutes qu'on est en ville !

- « Sale gosse, on ne s'adresse pas comme ça à un adulte ! Tu aimes insulter les gens, sale gamine ? »
- « Héhé » ricana la jeune fille, le souffle toujours coupé. « Vous savez frapper, et êtes incapable de réagir par l'esprit. Bien, ça se compense. Mais si on doit basculer dans l'excessif... »

Un coup de pied bien placé fit lâcher prise à l'homme, qui tituba, mais envoya un coup à la jeune fille. Une rixe allait-elle commencer. Non parce que le second coup avait fait tomber à genoux la jeune fille. Ce mec était fort. Plus que Sierra, en tout cas, qui au final n'est pas tellement un monstre de puissance. En effet, on se dit « whaou, elle peut exploser des voitures à mains nu » quand on la voit se bastonner avec tout le monde, mais en fait, contre un type bien entraîné comme visiblement ce mec. Celui-ci l'attrapa vivement par la main et s'adressa au jeune homme

« Et là, la sorte d'Indiana Jones à la ramasse qui doit encore jouer au billes, qu'est ce qu'il foutait avec cette criminelle ? Je suis certains qu'il est de mèche avec mademoiselle l’impertinente aux cheveux rose. »
- « Vous semblez allez vite en besogne, monsieur le mackogneur à la cervelle d'insolourdo. » ironisa difficilement la jeune fille sans la moindre subtilité, comme si elle ne l'estimait même pas capable de deviner de l'ironie. « En plus, vous vouliez faire un jeu de mot sur mes cheveux ? Et je suis Sierra. Une jeune fille, une de ces trucs que les losers comme vous devaient appeler « intello » et les psychologues pour enfant ayant eut leur diplôme dans un bac à sable « enfant précoce ». Oh, rien a voir avec vos performances, ne vous inquiétez pas pour moi. »

Elle se reçut une nouvelle baffe, tandis qu'elle ricanait. Le jour ou l'on soumettrait n'arriverait sans doute pas avant un moment. Elle se tourna avec un grand sourire vers Allan, comme si elle était habitué à ce genre de situation.

« Dis, Mister Chapeau ? Tu m'aide à démonter Hulk, parce que là il commence à me casser les pieds tellement fort que je risque d'avoir du mal à marcher, et j'ai pas spécialement envie de lui arracher les siens pour les remplacer, question d'odeur, tu comprend ! »

Sierra ne changerait jamais. L'homme était presque ébahi par une telle attitude de "j'en ai rien à faire, je reste moi même même quand un type plus fort que moi me tiens !" Il continua d'insulter copieusement la jeune fille, sans comprendre une chose chez elle : Quand quelqu'un qu'elle n'aimait pas l'insultait, elle était contente. Pour Sierra, si on était aimé des cons, c'est qu'il y avait un problème avec notre personnalité, qu'on était une chiffe molle.

« Tiens, c'est ton chapeau ! Au fait, moi c'est Sierra ! Et toi ? Je viens ici pour visiter un peu Jotho, j'en avais marre de faire des quêtes poképoké pourrie, donc j'ai décidé de faire un peu de tourrisme, et participer au tournois en cours. »
La fille aux cheveux rose l'avait suivi. Il tâta le haut de sa tête. En effet, le chapeau ne s'y trouvait pas. Sans même se retourner, il attrapa le chapeau et poursuivi son chemin. Il fallait qu'il aille au commissariat. Une bonne info est une info fraîche et si la police de Kanto n'était pas en mesure d'intervenir comme l'avait affirmé la jeune fille, ils devraient l’arrêter avant qu'il ne passe la frontière. Allan se traita mentalement de crétin. Comment avait-il put oublier quelque-chose d'aussi important. Allan n'avait jamais été intéressé par l'actualité. Il achetait un journal de temps en temps, espérant pécher des infos sur une cible et avait rarement l'occasion de regarder la télé. Quand à la radio, il l'utilisait essentiellement pour la musique. Mais les problème à Kanto, ça lui disais quelque chose. Les événements devaient être très grave, puisque tout les journalistes en avaient parlé. Songeur, il accéléra le pas, passant par les ruelles.

Il ne vit donc pas la brute intercepter la fille qui le suivait toujours. Il ne perçu que des brides de conversation sans s'y intéresser. En revanche, le bruit sourd d'un coup de poing le fit se retourner. La brute tenait la tignasse rose de la fille, et semblait relativement énervé. Agression ? Et merde, ça allait encore le retarder. Mais il se devait d'intervenir.
« Sale gosse, on ne s'adresse pas comme ça à un adulte ! Tu aimes insulter les gens, sale gamine ? » cracha l'homme. Ah, elle l'avait provoqué … Ça changeais pas mal de choses, ça. Allan ne souhaitait en aucun ças se retrouver dans une histoire qui ne le concernait pas.
« Héhé » ricana la jeune fille,. « Vous savez frapper, et êtes incapable de réagir par l'esprit. Bien, ça se compense. Mais si on doit basculer dans l'excessif... »

« Mais elle le provoque en plus !, » songea Allan effaré. Elle allait se faire massacrer. Son agresseur prépara visiblement un coup, mais la furie aux cheveux roses lui envoya un coup au bon endroit, le forçant à lâcher prise. Il ne se démonta pas pour autant et lui administra un violent coup de poing. Le chasseur de primes observait attentivement. C'était un homme imposant, d'au moins 1m95. Des muscles saillant, un cou de taureau, le corps d'un homme sportif et entraîné ; mais ses coup aussi puissant qu'imprécis trahissait la non-pratique d'une discipline de combat. Il devait avoir pratiqué quelques rixes, sans jamais compter sur autre chose que sur sa musculature impressionnante et la peur qu'il devait inspirer. Et évidemment, l'autre singlée au cheveux rose ne montre aucune crainte. Forcément, ça le perturbe.

Allan eut un sourire en coin à l'idée qu'il pourrait venir à bout de ce monstre. Non, il n'avait pas le temps. L'homme attrapa la fille par la main, visiblement d'en l'intention de lui mettre la sienne dans la figure. Qu'ils règlent leurs comptes entre eux. Lui n'avait pas le temps. Tournant le dos, il entendit la brute lui dire :
« Et là, la sorte d'Indiana Jones à la ramasse qui doit encore jouer au billes, qu'est ce qu'il foutait avec cette criminelle ? Je suis certains qu'il est de mèche avec mademoiselle l’impertinente aux cheveux rose. »

Les quelques passants de la ruelle dévisagèrent le chasseur de primes. Quand a ce dernier, il mis du temps à comprendre que le mastodonte s'adressait à lui. Sans preuve, il l'associait a un réseau terroriste. Le danger, c'était la réaction des autres passants. Ces derniers temps, la haine envers les teams, et en particulier la team rocket qui avait laissé une cicatrice dans l'histoire de Johto, c'était mué en véritable animosité. Aux regards suspicieux des passants, il répondit un vague
« Laissez tomber, il a bu »
Des regards compatissant se tournèrent vers la jeune fille qui, à leurs yeux, tentait de résonner un alcoolo a sa douzième pinte. Sauvé, pour cette fois.

« Vous semblez allez vite en besogne, monsieur le mackogneur à la cervelle d'insolourdo. » La réplique de la fille ne s'était pas fait attendre. Vive et cinglante, et manquant cruellement de diplomatie. « En plus, vous vouliez faire un jeu de mot sur mes cheveux ? Et je suis Sierra. Une jeune fille, une de ces trucs que les losers comme vous devaient appeler « intello » et les psychologues pour enfant ayant eut leur diplôme dans un bac à sable « enfant précoce ». Oh, rien a voir avec vos performances, ne vous inquiétez pas pour moi. »
Le visage de la brute se crispa sous la colère. Et Bam ! Une beigne ! Pas volé, certes, mais sans aucune courtoisie. La fille, la joue gauche rougie, se tourna vers Allan.
« Dis, Mister Chapeau ? Tu m'aide à démonter Hulk, parce que là il commence à me casser les pieds tellement fort que je risque d'avoir du mal à marcher, et j'ai pas spécialement envie de lui arracher les siens pour les remplacer, question d'odeur, tu comprend ! »

Mais qu'est ce qu'ils avait tous avec son chapeau. Et pourquoi ils cherchait tout les deux a le mêler à leurs affaires. Pourtant, il sentit au fond de lui qu'il ne pouvait pas partir et laisser mrs cheveux roses prendre la raclé qu'elle avait pourtant mérité. Il s'avança vers le colosse et attrapa le bras qui tenait sa victime.
« Ça suffit, lâche là maintenant » ordonna-il d'une voie ferme et dure. » Pas de temps à perdre dans une bagarre. Pour toute réponse, il eut un coup de poing qu'il évita au dernier moment. Au moins, il avait lâché la fille.
« Monsieur défend sa donzelle », se moqua la brute
« Arrêtez-vous, maintenant ! Je travaille pour la police de Doublonville », continua-t-il sur le même ton, tirant la fille vers lui et lui faisant signe de se taire. Il porta la main à sa ceinture, évidement, son colt n'y était pas.

L'autre lui colla un coup de poing dans l'épaule, le faisant chanceler. La douleur était vive, forte.
« Ouais, c'est ça, je te crois,» répliqua l'autre.
Allan n'écouta même pas. Il avait osé le frapper. Il avait porté le premier coup, comme ça, sans même prévenir. Le chasseur de prime eut un sourire en coin. Ce mastodonte stupide allait le regretter. Il porta un autre coup. Cible : tête. Évité avec la plus grande simplicité. Allan profita de l'ouverture pour lui administrer un violent coup de genoux dans le ventre. L'adversaire se plia en deux. Sans laisser de répit, le coude du chasseur de prime frappa le haut du dos, et le colosse s'étala par terre. Il chercha à se relever, mais le talon de la botte du chasseur posé sur sa nuque l'en empêchait. Allan s'accroupit, appuyant légèrement sur cette dernière et sur une main, pour être à la hauteur de son interlocuteur. Ça devait faire mal, au vue du panel étendu de grimace que lui offrait la brute.

« Maintenant, gros tas, tu vas bien m'écouter. Comme tu le vois, je travaille pour la police de Doublonville. » Il lui plaqua une insigne d'agent provisoire sous les yeux. « J'ai une information précieuse à leur amener, avec une témoin potentiel, si possible entière. Là tu me fait perdre mon temps, et mon temps est précieux. Donc maintenant, tu va partir bien gentiment. Et si je te croise, encore une seule fois, je m'arrange pour que ta tète décore tout les commissariat de la ville, pigé ? »
Le visage de la brute avait sévèrement pali. Son petit numéro d'intimidation avait fonctionné à la perfection. Il lâcha sa victime, vérifia d'un geste que son chapeau était toujours en place et repris son chemin. Arrivant à la hauteur de la fille, il lui murmura:
« Je vous recommande de me suivre jusqu'au commissariat. Au fait, moi c'est Allan »