Assis sur le comptoir de la Pension du Joyeux Magicarpe, Terrence observait le petit bout de papier entre ses serres, le retournant dans tous les sens, tandis que Calder faisait leurs bagages. Ce qu’il tenait, c’était ce que les humains appelaient un « coupon de loterie. » Devant souvent faire les courses pour la pension, le Brasegali avait dût apprendre à lire, et bien qu’il avait encore du mal avec les inscriptions que les humains affectionnent tant, il avait compris les mots « croisière » et « bateau ». Ainsi qu’un nom, « Saint-Josiane ». Ils allaient partir en croisière, et Terry n’aimait pas ça, mais l’éleveur avait réussi à le convaincre de venir. Je sais ce que vous allez me dire : « Calder a dépensé des sous dans une loterie ? Alors qu’il arrive à peine à payer les factures du Joyeux Magicarpe ? » Eh bien, non, à la base, Cal n’était même pas au courant qu’il y avait une loterie pour une croisière. C’était un de ses anciens clients qui lui avait envoyé le coupon : il l’avait gagné parmi d’autres prix à un concours, mais ne pouvant pas voyager à cause d’obligations personnelles, il l’avait envoyé à l’éleveur pour le remercier d’avoir entrainé ses Pokémons.

Voilà comment Calder, Terrence et Rhys s’étaient retrouvés sur un quai, observant l’immense bateau de croisière dénommé le Saint-Josiane. Comme l’a indiqué le narrateur de Sylvia, il y avait deux entrées : une pour les célébrités, et une pour la plèbe. C’est ainsi que, armés de leurs valises et sacs à dos, les trois compères montèrent par l’entrée destinée aux gens normaux. Ils montrèrent leur ticket à un homme en costume noir et purent entrer.

Après avoir déposé les bagages, le trio se sépara en deux. Terrence, comme tout Pokémon feu, détestait l’eau et avait été trainé de force dans la croisière par Calder et Rhys qui avaient argumenté que « ça lui ferait du bien ». Le Brasegali se réfugia donc immédiatement dans leur chambre, bien décidé à y rester durant tout le voyage. Ou du moins jusqu’à ce que la faim le fasse sortir.

Calder et Rhys, eux, s’étaient dirigés vers le hall du bateau de croisière, ayant récupéré une carte du navire avec le programme des différentes festivités. La croisière commençait par un buffet à volonté dans ledit hall, et les gens s’y pressaient, mangeant et discutant entre eux : tout le monde semblait heureux. Discret, Rhys blotti sur son épaule, l’humble éleveur attrapa de quoi manger et se posa dans un coin, partageant avec son Evoli son butin. Une fois restauré, il laissa à Rhys le loisir de finir le repas, comme le petit ogre qu’il était, et commença à faire des croquis de ce qu’il voyait. Certains dresseurs se montraient leurs Pokémons vedettes et les comparaient, laissant tout le loisir à l’éleveur de les dessiner dans son carnet en toute discrétion.

- Bon appétit !

Le cri était venu d’une table du buffet à volonté, et avait été poussé par une jeune fille aux cheveux blonds qui commençait à s’empiffrer comme si elle n’avait jamais rien mangé. Cal mit sa main devant sa bouche pour se retenir de rire. Il y avait décidemment des personnes bien singulières sur ce bateau…

Après une heure ou deux, l’éleveur et son Evoli sortirent du hall et allèrent sur le pont. Et là, un magnifique spectacle s’offrait à leurs yeux.

Une. Piscine.

Vous allez me dire, oui, une piscine, okay. Et alors ? Eh bien, Calder n’avait jamais l’occasion ni l’argent pour aller dans une piscine publique. Certes, lui et Rhys nageaient souvent dans le Lac Colère au nord de la Pension, mais c’était différent. Là, ils avaient droit à une eau propre, traitée spécialement pour la nage et la plaisance, dans le calme, sans risque qu’un Poissoroi territorial ne vienne leur mettre un Pic-Pic au derrière. Et ils ne laisseraient pas passer cette occasion ! Rhys sauta de l’épaule de Calder, prit son élan, et bondit dans la piscine après un long saut, tombant entre deux grosses dames qu’il éclaboussa. Le Pokémon chien commença immédiatement à nager dans tous les sens, heureux d’avoir enfin cette opportunité. Cal, lui, resta plus calme que son ami, et partit se changer dans sa cabine – non sans remarquer que Terry était agrippé au lit, souffrant du mal de mer – et revint sur le pont, portant un caleçon maillot de bain bleu marine. Il entra tranquillement dans la piscine, descendant les marches et s’appuyant contre l’une des parois une fois dans l’eau. En temps normal, il aurait immédiatement plongé et aurait rejoint Rhys. Mais ce jour-là, il n’était pas seul : des dizaines de personnes étaient présentes. S’il voulait nager sans être gênait, il devait mettre ses cheveux en arrière. Et qui disait cheveux en arrière, disait « œil » visible… Calder passa sa main sous sa mèche et la mit sur l’orbite de son œil manquant. Non, il ne pouvait pas le montrer au grand jour. Autant, son corps recouvert de cicatrices, il pouvait le montrer, lui. Les gens n’avaient pas peur de simples cicatrices, même si celles de Calder étaient nombreuses, variées, et d’une taille plus ou moins grande. Mais son œil… Les humains à qui il avait montré sa blessure avaient immédiatement peur. Il ne voulait pas avoir à passer toute la croisière seul, à se cacher…

Revenons à Terrence un instant. Le Brasegali commençait sérieusement à avoir faim, et se décida enfin à sortir de sa cabine. Il grimpa les escaliers et traversa les couloirs, se retenant à tout ce qui lui tombait sous la serre, agrippant son ventre qui n’appréciait décidemment pas l’océan. Il arriva enfin au hall de réception, et la vue de la nourriture lui fit monter l’eau au bec. Il allait enfin pouvoir manger un repas convenable, ça ne lui était pas arrivé depuis… depuis qu’il avait rencontré Cal, en fait. Alors qu’il se dirigeait vers la nourriture, une secousse ébranla le navire et fit tomber le Pokémon affaiblit par son mal de mer. Quelque chose ne tournait pas rond. Une tempête ?

Calder et Rhys sortirent de la piscine avec plusieurs autres personnes. Alors que les gens se réfugiaient de la tempête qui s’annonçait, les deux compagnons regardèrent le ciel. Un hurlement déchirant se fit entendre au loin, un hurlement rappelant les roulis des vagues enragées, mais également avec une pointe de tristesse. La tempête s’intensifia alors subitement, et Cal dût mettre son bras devant son visage pour ne pas être fouetté par la pluie. Cette tempête n’était pas naturelle, l’éleveur était prêt à parier toutes ses économies là-dessus. Une pluie si violente, si vite, sans aucun signe avant-coureur ? Durant ses nombreux voyages, les seules fois où Calder avait vu ce phénomène, un Pokémon n’était pas loin. Mais les pluies provoquées par des Pokémons qu’il avait vu étaient beaucoup moins fortes que celle-ci…

Une nouvelle secousse, et un cri retentit à l’avant du bateau. Alors que tout le monde se réfugiait à l’intérieur, Calder se précipita vers les appels au secours, Rhys sur les talons. Regardant par-dessus la rambarde, il vit une jeune adolescente agrippée à celle-ci, sur le point de tomber à l’eau. Ne prenant pas le temps de l’examiner plus en détail, l’homme s’agrippa à la rambarde d’une main et attrapa le poignet de l’inconnue de l’autre.

- Je vous tiens ! lança-t-il d’une voix forte pour recouvrir le bruit de la tempête rugissante et grondante. Accrochez-vous, je vous remonte !

Cal tira de toutes ses forces. Il n’était pas exceptionnellement fort, mais par chance, l’adolescente n’était pas lourde non-plus, et il la remonta, non sans quelques difficultés. Une nouvelle secousse manqua le faire passer par-dessus bord, mais il tint bon et tira, tombant en arrière, l’adolescente tombant sur lui. C’est alors que l’éleveur regarda le ciel et vit une gigantesque vague obscurcir le ciel.

- … Oh bon sang…

Il se releva d’un bond et aida la jeune femme à se relever prestement, avant de l’attraper par le poignet et d’attraper Rhys dans son bras libre et de courir aussi vite qu’il pouvait. La vague se faisait de plus en plus menaçante, comme si elle poursuivait les trois dernières personnes sur le pont, et allait bientôt s’écraser sur eux. Calder réussit à atteindre la porte entrebâillée et poussa l’inconnue à la tenue blanche à l’intérieur sans cérémonie, lâchant Rhys qui se réceptionna au sol, se retourna pour attraper la poignée de la porte et la referma, la tenant fermement. A ce moment-là, la vague s’écrasa sur le pont et percuta la porte, qui heureusement ne s’ouvrait que sur l’extérieur, et provoqua une nouvelle secousse qui fit disjoncter le système électrique du bateau, les lumières s’éteignant tour à tour dans le couloir. Heureusement, une autre lumière apparût, celle des flammes d’un Brasegali.

- Cal ! hurla Terrence, s’étant précipité du mieux qu’il pouvait. Qu’est-ce qui se passe, bordel !?

- On est en plein milieu d’une tempête, voilà ce qu’il se passe ! lui lança Calder, bloquant la porte à l’aide d’une canne qu’un riche pressé avait laissé tomber dans sa fuite. On doit aller récupérer les Pokéballs !

Cal aida l’inconnue à se relever, ayant lui-même du mal à rester debout à cause des roulis du bateau. Il ne devait pas la laisser toute seule, elle pourrait paniquer, et il pourrait lui arriver malheur. Oui, Calder est encore tombé dans ses penchants surprotecteurs envers les enfants, que voulez-vous…

- Ne vous en faites pas, mademoiselle, lui dit-il avec un sourire rassurant. Suivez-moi, je vais vous mettre à l’abri.

Calder et ses Pokémons coururent, l’éleveur tenant la jeune fille par la main. Ils arrivèrent après quelques secousses à la cabine du trio, et Cal se jeta immédiatement sur l’un de ses sacs à dos, le mettant sur son dos sans prendre la peine de se rhabiller. A peine eût-il fait ceci qu’une autre secousse remua le navire.

Avoir une occasion d'oublier l'espace d'une croisière les soucis, était une occasion bien agréable. Enfin c'est ce que pensait Kurai, au moment où il se trouvait dans le port pour embarquer. Il y avait par ailleurs plusieurs autres personnes avec cette même expression sur le visage. Enfin.. l'on peut se demander ce qu'une sbire de la team magma vient faire ici, prêt a prendre le large dans un bateau de croisière.

Tout d'abord ce voyage était peu couteux ce qui était bon pour quelqu'un de la "classe populaire" comme lui. Ensuite parce que n’étant pas vraiment une sbire, il prenait bien le fait de pouvoir ne pas être a la base pendant quelques jours. Et ces quelques jours lui ferait oublier l'espace d'un instant, ses envie de vengeance. Ça a commencé alors qu'il marchait en ville. Il trouva cette promotion "un voyage a bord du saint Josianne, accessible a tous " et eut l'idée de faire partie du voyage pour se détendre. Après tout depuis ces quelques jours il était prit par ses missions qu'il avait toujours bien remplies a chaque fois, et il était toujours très tendu, a cause du fait d'être entouré de ces ennemi a longueur de temps. Il est donc rentré a la base de la team, demandant un congé temporaire si tan test que ce fut possible. Et bien finalement ce fut plus rapide que prévu. Il avait demandé a voir son supérieur et expliqué les raisons de son désir de se reposer, et lui avait aussi dit qu'il avait bien remplit ses missions jusque là. Son supérieur l'un des commandants de la team, lui avait donné son accord, et sans plus de cérémonie Kurai s'était retiré,heureux qu'il n'y ai pas eut trop de problème, surtout qu'il appréciait encore moins les commandant depuis sa connaissance avec Alexis.

Plus tard il était allé préparer ses affaires après avoir bien sur acheté un billet pour la croisière. Il prévoyait aussi d'y emmener ses pokémon, au cas ou se disait-il, ainsi que son carnet. Ainsi s'il trouvait quelque chose d’intéressant il pourrait l'y écrire et le donner aux commandants, bien que n’étant pas en service. C'est donc comme ça qu'il s'est retrouvé sur le port. Son son ticket était écrit en gros le nom du bateau et son tarif, qui était, ma foi, fort accessible comme l'avait indiqué la publicité. Donc déambulant dans l'endroit il cherchait des yeux l'embarcation dessinée sur son billet. A vrai dire il n'était jamais allé dans un port pareil, il était plutôt grand, et il y avait plutôt beaucoup de bateau amarrés. Ils devaient être bien plus cher car tout autour de Kurai marchaient d’autre gens, qui avait l'air de venir de familles bien plus aisées. Les dames arboraient leurs bijoux, tirant leur valise a côté, parfois, de mari ou de garde du corps. Mais c'est tout ce que le jeune homme retint de ces gens-là, vu qu'il ne leur prêta pas plus d'attention. ET il trouva le navire.

Alors là, il ne comprenait pas pourquoi cette croisière était si peu chère. L'embarcation était plutôt imposante, il ne pouvait savoir combien de mètre, mais il pouvait transporter un bon nombre de personne, ce qui expliquait certainement ce grand nombre de places. Content d'avoir enfin trouvé ce qu'il cherchait le sbire magma s'y précipita en quelque sorte. Arrivé a l'endroit un des serveur l'accueillit. Il y avait beaucoup de personne et donc beaucoup de type comme lui pour les accueillir. On le conduit donc a sa cabine. Oui car il semblerait que chaque passagers possédait sa propre "loge" en quelque sorte. Elle n'était pas bien grande mais cela lui convint. Il déposa ses bagages dans un coin et s'assit sur le lit en attendant que le départ fut donné, ce qui allait arrivé dans peu de temps étant donné qu'il était lui même presque en retard.

Un siffler, et un grandement. L'embarcation s'en alla lentement, prêt a faire son voyage. Kurai trouva dans sa chambre une carte des lieux, et décida de faire un tour dans le nef, au lieux de rester dans sa cabine. Il soupira, mais ce n'était pas un soupir habituel, c'était plutôt une expression de "bien-être". Après tout, il fallait en profiter, il n'allait pas tout le temps avoir cette occasion. Il sortit donc et ferma tranquillement la porte, pour éviter des visiteurs non voulus, emportant avec lui un simple sac a bandoulière contenant quelques petits trucs, comme son carnet. Il lut aussi que la croisière commençait par un buffet, un buffet a volonté semblait-il. Passant par le grand hall il se dirigea vers la salle a manger. Tout en mangeant a son aise il vit que les gens semblaient tout aussi content que lui de quitter le tracas du quotidiens. Bien.. il n'y avait rien de notable comme attitude, aussi le voyage devrait se passer sans incidents.

Après s'être bien rassasié il se dirigea vers le pont, histoire de gouter a la brise marine. Il s'appuya a la rambarde et observa le paysage, bien qu'il n'y avait que la mer a perte de vue. Il faisait beau, sous un ciel bleu sans nuage. Et le vent n'était pas trop fort. Voila un truc qui pouvait ravir chaque personnes se trouvant a cet endroit. A vrai dire on aurait dit que beaucoup de gens avaient décidé de faire de même, ainsi le pont n'était pas si vide que ça, et en était même plutôt bruyant. C'était désagréable, mais il resta quand même, bien décidé a ne pas se faire gâcher le séjour. Mais bon.. finalement il avait décidé de redescendre. Parce que a la longue il finissait par être ennuyé par ce paysage inchangé.

Il descendit les escalier jusqu'au hall principal, et déplia a nouveau son plan. il ne trouvait pas grand chose de vraiment intéressant a faire finalement, mais il avait tout son temps de toute façon. Il gardait encore ses pokémon dans leur pokéball, accrochées a sa ceinture. il ne préférait pas les faire sortir a cause de leur taille pour certains, ou de leur élément. Il marcha jusqu'à la poupe du bateau, et remonta en dehors. Il se retrouva a l'endroit où était la piscine mais étrangement il ne ressentit pas l'envie de s'y baigner. Alors qu'il s'approchait d'une autre rambarde le temps changea brusquement, et on entendit au loin un cri, inhumain pour ainsi dire. Des nuages noirs apparurent dans le ciel, tandis que la mer montait et bougeait dangereusement. Les vagues se faisaient de plus en plus grande et la pluie se mit a tomber, quand un second rugissement retentit. Il savait que cela pouvait venir d'un pokémon mais ne savait pas lequel.

Une secousse secoua le bateau. Surprit il faillit tomber mais se raccrocha de justesse a la rampe . Il se redressa pour voir la mer se déchaîner de plus en plus. D’énorme vagues s'écrasaient sur la coque du bateau, le faisant tanguer énormément. il n'y avait qu'un pokémon capable de déclenche rune tempête pareil, celui convoité par la team ennemie de celle dans laquelle il était : Kyogre. Certes il n'avait pas vu ce pokémon et n'avait jamais entendu ce cri auparavant, mais il en était certain. A bord les passagers commencèrent a paniquer, et a entrer dans l’intérieur. En quelque minute le pont de l'arrière du paquebot se retrouva pratiquement vide, avec quelques exception. Kurai aussi décida de se mettre a l'abri de la pluie. Cette tempête l’inquiétait au plus haut point. Et il vit une vague. Une énorme vague qui allait déferler sur l'avant du bateau. Bien sur il espéra que tout le monde avait pu entrer. Alors qu'il voulut se mettre donc a l'abri, une secousse lui fit perdre l 'équilibre, mais il se rattrapa de justesse, et entra fermant la porte sur la tempête, son cœur battant a se rompre. Le navire s’ébranla, et d’autres secousses, de plus en plus forte, vinrent accentuer la peur des passagers...
Et bien.. il semblerait que cette croisière ne sera ni ennuyeuse ni de tout repos. Il s'était bel et bien trompé, en pensant avoir son temps, et être tranquille.

Sylvia se tenait. Ses yeux se fermaient, ses forces l'abandonnaient... Elle sentait qu'elle allait bientôt lacher. Elle regrettait vraiment, mais alors vraiment ce qu'elle avait fait... Elle... Elle aurait mieux fait de ne jamais, au grand jamais, allé sur le pont... Pourquoi elle n'avait pas écouté ses gardes du corps... Elle pensait à tout ce qu'elle avait fait. Elle sentait la mort, la Faucheuse, presque lui caressait les cheveux, prêt à l'emporter vers les cieux. Ses mains commençaient presque à glisser. Elle ne voulait pas. Elle voulait. Elle ne savait pas. En tout cas, la mer était de plus en plus violente, et la pauvre collectionneuse de Pokémon avait de plus en plus de mal à s'accrocher... Elle allait tomber. Elle allait sombrer... Vu la force des vagues, son pauvre petit corps serait broyé, sans aucun problème, et on le trouverait plus... Quel triste destin pour elle...

- Je vous tiens ! Accrochez-vous, je vous remonte !

Que quoi... Elle fut tout d'un coup tirée par un Homme qui était en maillot de bain, entièrement recouvert de cicatrice. En temps normal, la jeune héritière de la famille des Von Wittelsbach aurait poussé un grand cri, en voyant un homme comme cela, dans cette tenue. En effet, l'éducation de Sylvia, ferait normalement que ce genre d'homme serait tout de suite vu comme un véritable satyre, faisant peur. Donc, l'adolescence aux cheveux roses bonbons pousserait un beau cri. Mais là, toujours sous le choc, elle ne déclara rien, et se laissa entièrement faire. Il y a encore cinq minutes, elle était accrochés, prête à mourir, à abandonner la vie, à la perdre... Elle avait presque accepté que la mort vienne la prendre, mais soudainement, on lui avait empêché. On l'avait récupéré. On l'avait sauvé. Elle était toujours sous le choc...

Mais le retour à la réalité fut rapide.

Ne vous en faites pas, mademoiselle, Suivez-moi, je vais vous mettre à l’abri.

« Oui...! Mmerci...! »

Elle tremblait légèrement de peur. Elle n'avait jamais été aussi proche de la mort, ce qui l'inquiétait fortement. D'habitude, à chaque fois qu'elle avait vraiment été en péril, la mort était toujours dans le pire des cas amenés par des Hommes. La menace avait toujours été amené par des Hommes, dont l'optimisme de la jeune fille la faisait penser qu'après tout, si les Hommes étaient capable du pire... Mais toujours du meilleurs. Même dans le pire des cas, il y avait toujours quelqu'un pour pardonner... Là, elle était face à la cruauté de la nature... Où rien ni personne, ne pouvait lui demander pitié. La Nature était cruel et sans pitié, comme disait les Marins, et là, comme nous étions sur la mer, cela était bien le cas de le dire. Les vagues continuèrent de frapper le bateau, le faisant balloter comme un misérable fétu de paille, perdu au milieu d'un lac déchainés... Soudainement, alors que les deux personnes, accompagnés de deux Pokémons que la collectionneuse n'avait même pas remarqué :

HEY! mademoiselle, Calder! Par ici!!

Une nouvelle personne que la collectionneuse venait de les appeler. Visiblement, son sauveur s'appelait Calder. Ni une ni deux, elle fonça véritablement vers la fameuse coordinatrice celtique, dont elle n'avait aucune connaissance. La toute nouvelle équipe entrèrent alors dans la piscine, qui ne contenait plus d'eau, ou presque plus. La jeune collectionneuse de Pokémon était perdue, ne savait pas du tout quoi faire. Elle voulait absolument s'en sortir... Elle était foutue. Foutue ! Elle ne pouvait rien faire ! Elle tentait de prier tout les deux qu'elle connaissait, mais là, maintenant, elle avait peut-être encore une chance ! Ils étaient trois maintenant, trois ensemble, et ils allaient peut-être s'en sortir...?! Les cris raisonnait dans le bateau. Ceux ayant prit des barques de survies devaient sans doute être mort à l'heure qu'il est, vu le maelström...

« Le bateau est entrain de se retourner ! On a plus aucune chance...! »

La pauvre Collectionneuse... Avait entièrement raison. Entièrement raison. La fameuse collectionneuse de Pokémon perdit l'équilibre, manquant de tomber dans la piscine vide... Ne manquant plus, étant donné qu'elle tomba véritablement. Le bateau était entrain de se retourner... Les gens, s'ils lisaient sur les GPS, pouvaient penser que c'était la fin. Au beau milieu de l'océan, le bateau allait sombrer. Les vagues frappaient de plus en plus fort le bateau. Il ballotait comme un misérable fétu de paille. Le vent frappait, l'eau... Le bateau était peu à peu condamner; La fin s'approchait. La fin. Le bateau était entrain de véritablement de se retourner se brisant sur des roches de bas fonds... Rocher de bas fonds...? Cela voulait dire... Oui. Si vous vous connaissiez un peu en marine... Un bas fond... Cela devait vous étonner...? Non ? Allez... Cela voulait sans doute dire que...

« On va mourir ! »

Les murs commencer à se fissurer. L'eau semblait être maintenant la seule fin possible. Sylvia, terroriser, pendant que l'Ange de la Mort était véritablement maintenant à ses trousses, elle se voyait déjà morte... Ce qu'elle allait sans doute être bientôt. Poussant un cri, pensant qu'elle allait mourir, elle ne voulait pas.. Elle priait... le destin était trop cruelle pour elle... Pourquoi ? Pourquoi devait tout finir maintenant...! Elle ne voulait pas ! Elle était le grande Sylvia Von Wittelsbach ! Fille de l'Hybris et de la Superbia, elle ne pensait pas que cela pouvait finir comme ça, pas elle. Elle avait trop de fierté pour accepter cela ! Elle ne voulait qu'une chose, que tout cela se finisse, que cela soit véritablement enfaîte qu'une ridicule Fable grotesque. Une véritable fable bouffonne. Elle... Non... Non... Impossible ! Totalement impossible ! Elle refusait ! Elle ne voulait pas tout ce termine comme ça ! Elle ne pouvait pas mourir maintenant. Quand soudainement...

Grand fracas...

De l'eau...

…

« ... »

Ses yeux s'ouvrèrent peu à peu... Du sable sous elle... Elle était vivante.

[HRP : Voilà ! On commence le second tour, car ce RP a quand même déjà deux mois ^^' Je propose que le Prochain tour consiste en le réveil des Protagonistes sur l'île ^^ !]

- Hey ! Mademoiselle, Calder ! Par ici !!

Alors qu’il grimpait les escaliers vers les premières classes accompagné de la jeune femme aux cheveux roses, Calder fut interpelé par une voix qui lui était familière. Il tourna la tête, et quelle ne fut pas sa surprise quand il vit sa provenance. Anariève ! Cal et Terry avaient eût l’occasion de la croiser à Kanto, leur rencontre s’étant soldée par la capture d’un Goupix pour Ana’. Il fut étonné de la voir. Comme le monde est petit !

Il se dirigea vers elle. En temps normal, il lui aurait surement fait de grandes salutations et lui aurait demandé de ses nouvelles. Mais là, disons que la situation mettait un peu tout le monde sous pression – haha, pression, vous avez compris ? Pression, pression sous-marine… Ha ha… HAHEMM. Bref. Ils devaient faire vite. Calder réfléchit à toute allure, regardant autour de lui. Réfléchit, réfléchit… Il faut trouver une solution…

- Le bateau est en train de se retourner ! On a plus aucune chance… !

Bon sang, la femme que Calder avait sauvé était complétement en train de paniquer ! Pas étonnant vu qu’elle serait en train de se noyer si Cal ne l’avait pas sauvé… Mais ça n’aidait en rien ! Heureusement, l’éleveur n’était pas du genre à perdre son sang-froid, et il continuait à réfléchir. Néanmoins, quelqu’un d’autre paniquait…

- Ferme-la !!! Tout va bien se passer, alors tu la fermes !!

Terrence le Braségali venait de hurler sur l’étrangère. Malgrès ce qu’il avait dit, la terreur se lisait sur son visage. Terry était un Pokémon brave, qui n’avait peur de rien. Enfin, de rien… sauf de l’eau. Ce n’était pas une phobie, il fallait bien qu’il se lave. Mais Terrence était un Pokémon feu. Bien que ces Pokémons n’aient pas forcément peut de l’eau, ils ne se sentaient pas à l’aise à l’intérieur. Et ils savaient rarement nager… Et pour ceux ayant oublié, je vous rappelle que Terry et Rhys n’ont jamais été capturés… et n’ont donc jamais eût de Pokéball où se réfugier.

- Cal… Cal va trouver un moyen de s’en sortir !

La gravité sembla s’inverser petit à petit et Cal et ses Pokémons commencèrent à glisser, jusqu’à ce que le bateau soit complétement renversé. Alors que la fille aux cheveux roses et Terry paniquaient, l’eau commençait peu à peu à remplir la salle par les fissures. C’était officiel, le bateau était en train de couler au fond de l’océan. Ce qui posait un nouveau soucis à l’éleveur : trouver un moyen de remonter à la surface. Il attrapa la lanière de son sac à dos pour l’empêcher de glisser, et ce fut le déclic. Mais oui, bien sûr… !

Une grande fissure s’ouvrit alors et de l’eau entra avec une forte pression dans l’eau, telle des milliers de chevaux enragés galopant à toute allure. Alors que tout le monde avait le dos tourné vers la fissure, Sylvia s’était évanouie. Il fallait faire vite, et Calder sentait que ça n’allait pas être facile vu le caractère de celle dont il devait demander l’aide…

- Tout le monde, accrochez-vous à moi !!

Calder souleva Sylvia dans un de ses bras et la serra contre lui pour ne pas qu’elle tombe, tandis que Rhys bondissait sur l’épaule de Cal pour ne pas être rattrapé par l’eau qui avait déjà atteint les hanches de son compagnon. Terry, toujours en train de paniquer en sentant l’eau faire frissonner ses plumes, s’aggripa dans le dos de l’éleveur, plantant ses serres dans le ventre de celui-ci. L’homme déjà recouvert de cicatrices sortit une des Pokéballs de son sac. Espérons qu’elle accepterait…

- Tranchodon, on a besoin de toi !

Calder lança la Pokéball qui, dans une gerbe de lumière, libéra une énorme Tranchodon femelle avant de retourner dans la main de l’éleveur qui la rangea prestement, faisant attention à ce que son sac soit convenablement fermé pour ne pas en perdre le contenu. Tranchodon regarda autour d’elle, à priori surprise de voir autant d’eau. L’éleveur l’avait faite sortir dans la piscine ou quoi ?

- Tranchodon, lança Calder, sa voix ferme. On est en train de couler, il faut absolument que tu nous sorte de là.

- Me dit pas qu’on va-, commença Terrence.

- Attaque Casse-Brique sur le mur, puis remonte-nous à la surface avec Surf !

D’ordinaire, Tranchodon aurait refusé tout ordre de Calder, têtue comme elle est. Mais cette fois-ci, elle comprenait l’ampleur de la situation. Ni une, ni deux, elle lança la dévastatrice attaque de type Combat sur le mur qui s’ouvrit comme du beurre, et libéra un flot d’eau torrentiel. Vérifiant que Anariève était bien accroché à lui, il monta sur le dos de Tranchodon qui s’était penchée pour les faire monter, et s’agrippa de sa main libre à la base d’une des haches du Pokémon dinosaure, Rhys se pelotonnant dans les bras de la Coordinatrice pour ne pas être emporté. Tranchodon se jeta alors dans la fissure béante qu’elle avait créé, et utilisa son attaque Surf pour se déplacer à toute vitesse, tranchant de ses haches les malheureux murs qui osaient se dresser sur son chemin.

Le bras de Calder lui faisait de plus en plus mal, pendant ce temps. En effet, il devait lutter contre l’inertie pour ne pas lâcher prise. Quoi, vous n’avez pas suivi vos cours de Physique Mécanique ? Bon, je vous explique. Tout corps à une certaine vitesse, sans accélération, garde cette même vitesse. Merci Newton. Maintenant, rappelons les paramètres de cette situation. Tranchodon se déplaçait à une grande vitesse sous l’eau, celle-ci essayant de freiner la course des humains et des autres Pokémons qui n’avaient pas l’aérodynamisme du dinosaure. On a donc une première force : les frottements. Mais à cela, il faut ajouter une autre force : le poids. En effet, Calder devait supporter son propre poids, mais aussi celui de la fille aux cheveux roses qui s’était évanouie, d’Anariève, et de Terrence – on va négliger le poids de son sac et de Rhys, qui sont trop petits face au poids des trois humains et du Pokémon humanoïde. Tout ça avec un seul bras. Vous avez déjà essayé de soulever environ deux-cent kilogrammes avec un seul bras ? Mais Cal ne devait pas lâcher prise. C’était ça, ou les cinq se retrouvaient à faire connaissance avec les Magicarpes.

Enfin, il aurait bien voulu. Mais après quelques minutes, un débris du bateau vint percuter le crane de Calder. Il lâcha alors la hache de Tranchodon, sonné, et l’eau aux alentours de l’arrière de sa tête commençant à se rougir de manière sinistre. Tranchodon rattrapa de justesse l’éleveur avec une patte, et continua son ascension, tandis que l’humain sombrait peu à peu dans l’inconscience…

…

- LIKE A BOOOOOOOOOOOOOOOOOSS !!!

Calder sentit quelque chose rebondir plusieurs fois sur son torse alors qu’il émergeait subitement des ténèbres, recrachant toute l’eau qui s’était infiltrée dans ses poumons alors qu’il avait bu la tasse. Il ouvrit les yeux et mis son bras devant son visage, la lumière solaire lui brulant la rétine. C’est alors qu’il se rendit compte que ses cheveux étaient tombés sur le côté de son visage, et que son orbite gauche vide était exposée. Il le cacha vite d’une main, par reflexe, et regarda autour de lui. Il y avait d’autres personnes, mais leurs silhouettes étaient encore floues pour lui.

Cal se redressa, arrangeant ses cheveux pour qu’ils cachent son œil manquant, et regardant qui était son sauveur, tandis que Tranchodon le regardait tranquillement, assise à côté de lui. Terrence était hors de vue, et Rhys semblait tranquillement endormi aux côtés de l’éleveur. Quelle ne fut pas la surprise de ce dernier de voir ledit sauveur ! Un Magicarpe se trouvait maintenant sur ses genoux, portant une paire de lunettes de soleil noires au niveau de ses yeux. Il répétait le mot « boss » à toute allure, ce qui étonna Cal un moment. Mais finalement, l’éleveur offrit un sourire au poisson.

- J’imagine que c’est toi qui m’a sauvé la vie, dit-il calmement. Merci beaucoup !

- Booooooooooss !!

Magicarpe se mit à bondir sur les genoux de Calder. Il semblait extrêmement content de voir l’humain en bonne santé et d’être remercié. Les gens qui passaient près de son île étaient rares ! Enfin… les gens du temps présent…

La situation semblait apocalyptique. A vrai dire.. elle l'était. La mer se soulevait en d'immenses vagues qui semblaient s'acharner sur le pauvre bateau de croisière qui tentait désespérément de tenir droit et de protéger ses passagers. Celui ci se faisait attaquer de tous côtés, encerclé par les flots, qui se fracassaient contre sa coque sans défense. La houle resserrait ses crocs sur l'embarcation, pour essayer de l'entraîner vers les abysses. Mais ceci n'était pas entièrement la faute de la nature. C'était.. le titan de l'océan qui avait transformé la mer en une telle bête sauvage. Mais pas seul, le battement d'aile qui avait engendré cette tempête était l'ambition démesurée d'une jeune fille maîtresse de la team aqua. Mais tout cela, les victimes ne pouvaient l'imaginer, le savoir ou même le deviner, car beaucoup avaient en tête l'idée de leur mort.. prochaine.

A bord du paquebot c'était l'effervescence. La foule, affolée par l'aflux aussi soudain que fort des vagues, courait et criait dans les couloirs, cédant a la panique. Hommes et femmes, riches et aisés, tous se mélangeaient, ne prenant pas gare a la situation sociale de tel ou tel autre passager. Il n'y avait plus de limite. Les cris venaient de toute part, et l'on entendait certaines personnes appeler des proches perdu de vu, ou tout simplement exprimer leur terreur, si l'on ne la voyait pas assez sur leurs visages. Au milieu d'eux, accroché a une rampe pour ne pas perdre l'équilibre, Kurai était plutôt silencieux. Bien sur qu'il avait peur, mais il n'appréciait pas de se donner en spectacle et jugeait qu'il y avait bien assez de bruit ainsi. Portant la main a son sac, il se rendait compte de sa situation. Les canots de sauvetages devaient être assaillis, pas question d'y aller.. Et lui.. étant un sbire de la team magma, n'avait pas de pokémon en mesure de le sauver. Et puis ... il avait peu d'affinité avec l'eau, bien que ne faisant pas partie intégrante de la team.

Le jeune homme tentait d'avancer au mieux au milieu des gens. Mais ce n'était pas le plus gênant. En effet le bateau tanguait dangereusement a cause de la tempête ce qui risquait de le faire tomber a tout moment. Il réfléchissait a toute vitesse..de toute évidence l'embarcation ne manquera pas de sombrer, mais comment pouvait-il empêcher son corps de couler avec. L'eau avait déjà du s'engouffrer a l'intérieur, tel un passager indésirable, et il ne devait rester plus que quelque heures, voire même des minutes, avant d'être entraîné avec lui. S'efforçant de garder son calme - ce qui lui était évidement impossible- il marchait, collé contre le mur, dans le sens inverse de la foule. Rien de tel que d'être entourer de trop de personne pour ne pouvoir échapper a la noyade. Il risquait d'ailleurs de se faire bousculer, ou piétiner. A quel étage était-il dans ce maudit bateau sur lequel il n'aurait pas du mettre les pieds ?! Soudain, le drame, on entendit un bruit de verre cassé. L'une des fenêtres du couloir venait de se briser sous la pression, et l'eau prit place a une vitesse ahurissante, qui eut pour effet d'élever encore plus le volume sonore.

Les yeux écarquillé d'effroi, il ne bougea plus a cet instant. Il n'y avait rien a faire, l'eau allait beaucoup plus vite qu'une simple personne. La foule courait encore plus vite mais se faisait rattraper, et lui même y était déjà plongé jusqu'à la taille. Il ne le retint plus, un cri d'horreur sortit de sa bouche a ce moment là. Plus d'espoir.. c'était impossible.. lui qui avait justement la qualité de ne pas abandonner, n'en pouvait plus. Et le paquebot se pencha. Le sol devint un mur, et fit perdre l'équilibre a Kurai, qui finit par sombrer dans l'inconscience... a moins d'un miracle, on ne pouvait rien faire a part se laisser aller a une mort certaine. Des passagers avaient-ils pus être sauvés grâces aux canots de sauvetage ? pas tous malheureusement... L'embarcation , après s'être complètement retournée, sombra dans l'abysse.

...

Non loin de là, il y avait une île a l'apparence paradisiaque, ce qui contrastait totalement avec l'enfer de la tempête, qui finit néanmoins par se calmer après avoir fait de nombreuse victimes. Notre morceau de terre se détachait sur les flots qui jusque là avaient été déchaînés par Kyogre. Il y avait là une plage de sable doux, chaud et pour le moins agréable. L'endroit était sauvage, désert, inhabité. Et pourtant, une silhouette inanimée se détachait, comme rejetée par les vagues. Kurai, toujours inconscient, avait finit par échouer sur une île, miraculeusement pourrait-on dire. Echapper a un naufrage pareil - ce qui n'était pas le cas du paquebot - était vraiment signe de chance. Enfin.. ç'aurait sûrement mieux était si l'endroit n'avait pas tait si sauvage mais bon...

Avec une grimace, et ébloui par le soleil, notre jeune homme finit par émerger. Quelle ne fut pas sa surprise de se rendre compte qu'il était tout ce qu'il y avait de plus vivant.. ou presque Il avait une migraine épouvantable, mais a part ça ne semblait pas trop avoir souffert. Finissant par ouvrir les yeux, Kurai vit d'abord le soleil avant de retourner vivement la tête. Surpris il passa immédiatement de la position couchée a la position assise et regarda devant lui. L'eau, a perte de vue, jouait innocemment avec les reflets du soleil, et les vagues ne faisaient qu'une simple rides a l'horizon. Il se retourna et aperçut enfin la plage et derrière une sorte de forêt, aux allures exotique. La situation lui arracha un sourire.. ainsi il était bien sauf. Mais était-il le seul ? Tournant la tête, il ne vit personne d'autre.. mais comme en réalité la plage faisait une taille impressionnante, il aurait été un drôle de hasard de se retrouver exactement a côté de quelqu'un. Et puis, ses yeux fatigués ne devait pas lui permettre de voir si loin. Ou alors était-il réellement seul. Il fit une vérification et remarqua la présence de son sac, qui encore par miracle, était resté accroché a lui. Ses ball, elles étaient encore dans son sac. Il en fit sortir ses pokémon, voulant s'assurer de leur santé. En sortit un gueriaigle,un brasegali, un gallame et un luxray.. qui avait l'air aussi étonnés que lui. Ils allaient bien,c 'était le principal.

Se sentant légèrement mieux, bien que courbaturé, il se leva lentement, et finit par garder une position debout acceptable, bien que ses jambes refusaient presque allègrement de le tenir. C'est ce moment que choisit un ptera pour sortir de la forêt, un peu plus loin. Quoi ? Interloqué il regarda l'oiseau préhistorique avancer. Il avait l'air d'avoir trouvé une proie... mais ce pokémon devait être éteint, c'était bel et bien étrange. Finalement une attaque foudroyante répondit au cri de l'"oiseau" qui disparut presque aussitôt, abandonnant cette proie qui devait se défendre trop a son goût. Il se décida qu'il n'allait aller voir, seulement lorsque ses jambes arrêterons de trembler et de menacer de céder... En attendant, il n'y avait rien pour indiquer sa position, c'était un coin paumé..

Calder voulu lever la main pour faire signe à Anariève qui s’approchait de lui, mais une douleur fulgurante lui parcourut le bras et il dût aussitôt le rebaisser, se mordant légèrement la lèvre pour retenir un couinement. A priori, il avait dût se fouler un muscle en s’agrippant à la hache de Tranchodon. Autant laisser ce bras se reposer… D’ailleurs, Tranchodon était toujours à côté de Calder, se dorant la pillule. L’éleveur voulu la rappeler, mais changea finalement d’avis. Terrence et Rhys n’étaient pas là, mieux valait garder un Pokémon puissant pour se protéger au cas où. Même si Tranchodon avait la fâcheuse tendance à ne pas obéir à Calder…

- Oh... Vous avez survécu vous aussi...? Tant mieux.

Alors qu’Anariève, accompagnée de Pifeuil et de Tétarte, avait rejoint Calder, la jeune demoiselle aux cheveux roses avait ouvert les yeux et s’était redressée. Cal se contenta de hocher la tête en sa direction avec son habituel sourire bienveillant, le temps qu’elle reprenne complétement ses esprits. Finalement, le jeune homme en maillot de bain allait ouvrir la bouche, lorsque la même jeune demoiselle se mit à pester :

- RAAH ! Ils vont m'entendre à la compagnie ! Ils vont devoir me rembourser ! C'est le pire voyage que j'ai eu de mon existence...!

Cal la regarda un instant en clignant des yeux, puis ne put s’empêcher de pouffer de rire, essayant de cacher son visage derrière le Magicarpe qui était toujours dans son bras. Eh non, rien ne peut stresser Calder, on dirait ! Ils avaient beau être sur une île inconnue, après s’être sauvés d’un naufrage… Ca ne l’empêchait pas de trouver la situation amusante. Décidemment, cette jeune demoiselle n’avait pas compris la gravité de la situation. Surement une jeune riche qui sortait rarement de chez elle… Et sa réaction était des plus amusantes !

C’est alors qu’elle sortit un téléphone et tenta de l’allumer. On entendit juste un petit bruit avant qu’elle ne le jette au sol, apparemment très énervée de cette perte, pestant comme quoi il avait pris l’eau. Calder ne pût que répondre :

- Il fallait s’y attendre… Nous venons d’échapper à un naufrage, après tout !

Maintenant qu’il y pensait… L’éleveur regarda autour de lui. Que du sable et de l’eau, avec une sorte de jungle non-loin. Beaucoup de choses avaient été perdues durant le naufrage. Déjà, Calder n’avait plus de vêtements ni de matériel. Il devait se contenter de son caleçon de bain jusqu’à trouver d’autres vêtements ! Quant à son matériel… Eh bien, ses carnets avaient surement dût prendre l’eau et devenir inutilisables, et la caméra et les cassettes qu’il avait pris devaient être cassées à cause encore une fois de l’eau, donc même s’il les retrouvait, ils ne serviraient plus à rien. Cal s’assit un instant en tailleur, le Magicarpe sur les jambes, et fit passer son sac à dos devant lui, l’ouvrant pour vérifier son contenu. Il soupira de soulagement. Les trois Pokéballs étaient toutes là, et les sachets de nourriture Pokémon qu’il avait préparé étaient presque tous en bon état, mis à part quelques-uns qui avaient pris l’eau. C’était au moins ça de sauvé…

- Oh... C'est un Kabuto...! Incroyable ! Ils sont censé avoir disparu depuis des millions d'années ! Incroyable ! Je veux aller voir ! Allons-y !!!

Cal releva la tête et regarda ce que l’adolescente regardait. C’était bien un Kabuto ! Qu’est-ce que ce Pokémon faisait ici ? Il ne semblait pas appartenir à un dresseur… Pourquoi ? Deux scénarios. Soit un autre naufragé l’aurait envoyé pour chercher de l’aide, mais à ce moment-là, le Kabuto les aurait accostés. Soit le petit Kabuto était séparé de son maître… mais il aurait également dût les accoster. Non, Calder était presque sûr qu’il était sauvage. Mais alors… comment se faisait-il qu’un Kabuto sauvage se baladait, alors que cette espèce était censée être éteinte… ? Calder allait se relever pour aller voir avec la demoiselle qu’il avait sauvée de la noyade deux fois déjà, lorsqu’une voix familière se fit entendre :

- Personne ne va nulle part.

Terrence ! Le Braségali approchait du groupe d’humains, Rhys le petit Evoli sur ses épaules. Il leva la serre en direction d’Anariève avec un « salut ». Il avait complétement retrouvé son self-control, plus rien à voir avec le Pokémon paniqué quelques heures plus tôt. Terry était de retour ! Et heureusement, parce qu’il évitait à Cal de se retrouver dans le pétrin… encore.

Rhys bondit des épaules de Terry pour atterrir dans le sable à côté de Calder, tandis que le Braségali s’agenouillait derrière celui-ci. L’Evoli regarda quelques instants le Magicarpe aux lunettes de soleil qui le regardait également, avant de sourire et de lui lécher la joue. Le Magicarpe semblait heureux et le remercia d’un « boss boss ! ».

- Tu t’es blessé au crâne, déclara Terrence en écartant les cheveux de Calder, dévoilant une plaie encore saignante avec du sable englué à l’intérieure. Ana’, tu es guérisseuse, non ? Tu peux faire quelque chose ?

Calder dût avouer que Terrence avait raison. De plus, son bras le faisait encore énormément souffrir. Mieux valait se reposer un peu. De plus, Terry semblait avoir la situation bien en main, car il déclara en se relevant :

- On ferait mieux de chercher d’autres survivants au lieu de partir n’importe où. Les humains, vous restez là le temps qu’Ana s’occupe de Cal.

- Oui, Terry a raison, continua Calder. Tranchodon, j’imagine que… ?

Tranchodon tourna la tête sur le côté. Oui, c’était évident. Elle avait déjà suffisamment fait en leur sauvant la peau ! Cal soupira :

- Bon… Terry, Rhys, je propose que ça soit vous qui alliez chercher sur la plage. J’ai toujours Tranchodon, Sorbouboul et Symbios en cas d’attaque.

Terry hocha la tête. Il se pencha, et Rhys remonta sur son épaule, avant que le Brasegali ne prenne la route en courant, longeant l’eau, ses pattes soulevant le sable. S’il y avait d’autres personnes sur la plage, il les trouverait. Mais revenons aux trois humains.

Après que Cal eût également signalé à Anariève que son bras lui faisant très mal, il reprit la parole :

- On doit suivre le conseil de Terry. Il faut vérifier qu’aucun de nous n’est d’avantage blessée ou ne soit tombé malade. D’ailleurs, nous ne nous sommes pas présentés à vous, mademoiselle ! Je m’appelle Calder Arawak, mais vous pouvez m’appeler Cal. Les deux Pokémons que vous venez de voir, c’est Terrence et Rhys. Et la ronchonne là-bas, c’est Tranchodon, un Pokémon qu’on m’a confié.

Bien plus que le fait de se réveiller dans une île inconnue, a l'apparence sauvage et au milieu de l'océan, habitée par des pteras - espèce devant être éteinte depuis plusieurs années déjà, ou plusieurs millions d'années - c'était le fait d'être en vie qui étonnait le plus Kurai. Comment avait-il fait pour ne pas couler avec le navire ? Car bien que n'étant pas un capitaine, il aurait du être entraîné par la force de l'embarcation lors de son enfoncement dans les abysses. Son corps aurait du reposer au fond de l'océan. Machinalement il porta la main la où il s'était brutalement cogné lorsque le bateau avait commencé a se retourner, et sentit une plaie, encore légèrement maculée de sang déjà coagulé. Ouai, ça allait. Il attrapa une mèche de ses cheveux proches de la plaie et vit qu'ils étaient légèrement collé a cause du sang. Ce n'était pas important. Après tout il vivait, et la blessure s'était refermée, ou presque, c'était le principale pour lui, bien que le mystère reste entier. Et, évidemment, il avait exclu l'hypothèse du miracle. Si une quelconque chance planait au dessus de lui, jamais il n'en serait là, a se cacher chez ses pires ennemis. Et malgré tout le hasard avait fait qu'il fut absent lors de l'attaque...

Bon après se retrouver sur une île n'allait pas faire avancer les choses.. tout comme réfléchir a tout ça n'avancerais pas sa situation. Surtout qu'il ne voyait pas s'il y avait des survivants ou non. Si ça se trouvait d'autres étaient arrivés ici, ce qui pourrait expliquer l'attaque électrique qu'il avait aperçut. En tout cas a ce moment là il n'allait pas pouvoir bouger très facilement. Ses jambes continuaient de trembler. Il tenta de faire un pas, et c'était comme s'il n'avait pas marché depuis des années. Le choc avait du engourdir tout son corps. Ses pokémon, autour de lui et qui ne cessaient de le regarder lui ainsi que les alentours, semblaient ne pas avoir soufferts. Cela prouvait bien l'étanchéité des pokéball, et donc leur qualité. En parlant d'étanche... il fouilla dans son sac et y retrouva son carnet. Un sourire l'éclaira. Il avait eut raison de l'emballer, avant le voyage, dans un sac plastique protégeant de l'humidité, sinon il aurait perdu plusieurs informations précieuses. Et n'aurait pas put écrire un rapport détaillé sur ce qu'il allait découvrir sur cette île, mais passons. LE reste des affaires étaient bien entendues trempées, mais aucunes ne semblait avoir été perdu. Tout était là.

Reportant son attention sur la forêt - ou plutôt la jungle - tropicale qui se trouvait juste derrière la plage, Kurai se rendit compte qu'il ne reconnaissait vraiment pas la végétation. Il y avait des arbres de toute les tailles, avec soit des feuilles immenses, soit possédant des couleur particulières. Il sortit alors du sac étanche son stylo ainsi que son carnet et s'empressa de noter ce qu'il voyait. C'était un peu comme un aide mémoire, car il se disait toujours incapable de se remémorer tout ce qu'il voyait. Et puis c'était toujours bien d'avoir un rapport précis et écrit. Ainsi il est peut-être plus facile d'être crut. Il n'omit pas d'écrire la présence de ce pokémon préhistorique, mais n'écrit pas qu'il avait des doutes sur lui même. Et si ce coup sur la tête lui donnait des hallucinations ? Non ce n'était pas possible. il l'avait entendu, il l'avait vu et... . Soudain le jeune homme sursauta. Il vit, a quelque mètres, dans l'eau, un amonita qui semblait se baigner tranquillement. C'était impossible.. mais c'était vrai. Kurai décida de ne pas se poser plus de questions que cela, au risque de se griller le cerveau avant même d'avoir exploré l'île.

Satisfait de ce qu'il avait écrit, il referma énergiquement son carnet puis le rangea dans son sac. Les pokémon semblaient interloqués.. visiblement ils ne comprenaient pas les habitudes de leurs dresseurs. Evidemment aucun pokémon n'écriraient ainsi, cela ne leur serviraient pas. Kurai sourit et décida d'essayer d'avancer un peu plus loin le long de la plage, pour vérifier s'il n'y aurait pas d'autre survivants mais aussi pour se réhabituer a marcher. Les premiers pas lui firent un peu mal, mais la douleurs s'estompait peu à peu. Le paysage ne changeait pas vraiment, c'était relativement ennuyeux finalement, et , part le ptera et l'amonita, il ne vit pas d'autres pokémon dis préhistoriques. Il laissa tout de même les siens dehors, en cas d'attaque, on ne sait jamais disait-il. Et ce n'était pas pour leur déplaire, car depuis le début de la journée ils n'étaient pas sortis, et ne sortaient d'ailleurs pas souvent. Le gueriaigle s'étira les ailes et s'éleva un peu dans les airs. Le jeune homme ne savait pas vraiment où était située l'île et puis il ne voulait pas se risquer a utiliser la capacité vol, au cas ou une tempête surviendrais, et puis, aussi pas curiosité, il ne voulut pas user de ce moyen.

Soudain le jeune homme discerna un changement de comportement de ses pokémon, en en particulier chez Khira, son brasegali Lui qui aimais se battre est était mauvais avec les autres, regardait l'eau pendant un moment, se disant certainement qu'il avait eu de la chance de ne pas êtes tombé dedans, hors de sa pokéball, comme son dresseur. Il était un peu perdu aussi, ne connaissant pas l'endroit. Et puis soudainement il avait tourné la tête d'un côté de la plage et semblait énervé, comme si allait arriver un rival, ou un adversaire. Kurai regarda de ce côté-ci pareillement, espérant apercevoir ce qui les faisait réagir. Au début, il ne vit rien. Puis apparut plus loin une silhouette qui semblait se déplacer rapidement. Lorsqu'elle se rapprocha, ils purent tous constater que c'était un autre brasegali, justement, qui portait un évoli sur l'épaule. De toute évidence, il ne pouvait être sauvage, sur cette île bondée de pokémon préhistoriques, mais aussi car ç'aurait été étrange qu'il porte ainsi un congénère comme ça. Serai-ce un survivant, ou du moins, appartiendrais-il a l'un des passagers ?

Retenant son brasegali, qui avait l'air de vouloir en découdre, Kurai s'avança de quelques pas. Il ne savait pas si l'autre l'avait vu ou pas. Et puis Khira protesta fort, qu'il voulait se battre, il voyait un étranger. C'était sa nature. Il n'était pas méchant..enfin presque... Les autres se tenaient a priori tranquilles... Le jeune homme se dit que ce pokémon a l'air domestiqué pourrait les conduire a d'autres survivants, et, bien que l'idée ne l'enchantait guère, se mettre en groupe. Pour soit explorer l'île a la recherche de choses pour survivre, en l'attente des secours - s'il y en avait -, soit se désespérer. Mais la première option était de loin la plus attirante. C'est ainsi qu'il appela le pokémon. De toute façon si celui-ci voulait aussi se battre, il se défendrait..
Mais l'on verrait bien...

HRP : Short sorry

Terrence courait le long de la plage, Rhys cramponné sur son épaule. Voilà plusieurs minutes qu’il longeait l’océan, lorsqu’il vit enfin plusieurs silhouettes au loin. Ils n’étaient pas seuls ! Les silhouettes l’avaient à priori également repéré quelques minutes plus tard, car l’une d’elle leva la main pour lui faire signe. Terry accéléra le pas, et très vite il fût au côté du petit groupe. Il s’agissait en fait d’un jeune humain, entouré de plusieurs Pokémons, surement les siens. Terrence remarqua surtout l’autre Brasegali qui lui lançait des regards noirs, auquel Terry répondit par un regard encore plus blasé et sérieux que d’habitude. Les Brasegalis sont des combattants nés qui ne reculaient jamais devant un duel, et il n’était pas rare qu’une rencontre entre deux de ces oiseaux humanoïdes se solde par une bagarre sans merci, surtout entre les mâles. Mais l’autre Brasegali était plus jeune, et celui de Calder ne se sentait pas menacé le moins du monde, juste énervé par ce jeunot qui ne s’inclinait pas devant sa supériorité. Mais bon, passons, le Pokémon était là pour autre chose.

- Il y a d’autres survivants par-là, indiqua-t-il simplement en pointant du doigt la direction dont il venait. On va vous accompagner jusqu’à eux.

Rhys leva une de ses oreilles et regarda du côté opposé. Il bondit alors de l’épaule de Terry pour atterrir sur le sable, et le regarda en déclarant :

- J’ai entendu du bruit par là-bas, peut-être qu’il y a d’autres gens. Va voir, moi je m’occupe de les ramener à Cal.

Le Brasegali regarda le petit Evoli, puis soupira et reprit sa route. Si Rhys était avec d’autres Pokémons, il s’en sortirait, mais il était vrai que c’était Terrence qui ferait mieux d’aller voir, car contrairement à son compère qui lui cassait sans cesse les pieds, il pouvait se débrouiller seul en cas de danger. Rhys, lui, avait pensé à tout autre chose. En effet, il connaissait bien le vieux Pokémon Feu. Il savait qu’il avait le sang chaud, et que s’il le laissait seul en présence d’un autre Brasegali, il détruirait le monde dans un combat de cent siècles avant d’arriver jusqu’à Calder. Et oui, on oublie souvent que sous cette bouille adorable, Rhys était capable de réflexion.

Une fois Terry parti, Rhys regarda le jeune humain et ses Pokémons, leur souriant de manière enfantine en gloussant, la tête légèrement penchée sur le côté. Comme toujours, le petit Evoli jouait les Pokémons mignons.

- Salut ! dit-il. Moi, c’est Rhys, et le Brasegali grognon qui vient de partir, c’est Terry. Mon ami est de l’autre côté de la plage. Venez, je vais vous amener à lui ! On doit se dépêcher avant qu’il fasse nuit !

Le Pokémon du nom de Rhys commença alors à marcher dans le sable, dans la direction indiquée plus tôt par Terry. Plus vite ils rentraient, plus vite ils seraient en sécurité. Et si l’humain voulait poser des questions à Rhys, il pouvait le faire sur le chemin !

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Calder mangeait joyeusement sa purée de Ceriz tandis qu’Anariève se présentait, tout content, toujours assis par terre en tailleur avec le Magicarpe sur ses genoux. Mais c’est alors qu’Anariève reprit le flacon de la main de l’éleveur en continuant de parler. Cal tendit le bras vers l’herboriste et le gigota en laissant échapper un petit « miiiiiiiih », comme un chat qui réclamerait quelque chose à son propriétaire. Il rebaissa la tête vers le Magicarpe en jouant avec l’une de ses moustaches d’un doigt, une mine d’enfant déçu au visage, tandis que les filles continuaient à parler. La fille aux cheveux roses se présenta à son tour :

- Sylvia Von Wittelsbach ! Célèbre experte en capture de Pokémon ! Vous avez peut-être déjà entendu parler de moi ou de ma famille.

Calder réfléchit un instant, fouillant dans sa mémoire. Mais au bout de quelques secondes, il lança, son sourire toujours aussi angélique :

- Non, désolé, jamais entendu parler.

On ne pouvait pas lui en vouloir… Cal n’était pas du genre à s’intéresser aux affaires humaines, et encore moins aux journaux people, donc il n’avait que très peu de chances d’avoir entendu parler des Von Wittelsbach. Il vivait prêt de son petit Lac Colère, tout seul avec ses deux Pokémons, et voyageait beaucoup pour étudier les Pokémons, mais il se mêlait rarement à la population humaine, trouvant plus d’intérêt à s’occuper de Pokémons. De plus, parfois, il manquait quelque peu de tact…

- Il va falloir quand même se lever et aller longer la plage, déclara Ana, on ne doit pas être les seuls à avoir survécu et à avoir atterri sur cette île pleine de Kabuto.

- Bon. Une fois Calder soigné, faut qu'on explore, et qu'on se fasse un abri ! continua Sylvia. J'ai vu ça dans une série Télévisée, sinon, on va se faire bouffer par les Zombis, ou les Sauvages, enfin, toutes les sortes de créatures... Oh mon dieu !

- Euh… Zombis ?

Calder pencha légèrement la tête sur le côté, regardant Sylvia en clignant des yeux. Comme je l’ai déjà dit, l’éleveur se mêlait rarement aux humains. N’ayant pas des moyens financiers astronomiques, et sa Pension étant particulièrement excentrée de la ville, il avait fait le choix de ne pas acheter de télévision afin d’économiser un peu d’argent, et n’en voyait pas l’utilité. Autant vous dire qu’il était pas mal perdu dans le délire de l’adolescente ! Il ne comprenait pas d’où elle pouvait tirer ces idées.

Un cri aigu se fit alors entendre au-dessus des trois humains, du poisson, de l’homme-plante et de la… « grenouille » bizarre. Calder leva la tête, et quelle surprise ! Un immense Ptéra venait de planer prêt d’eux avant de retourner vers la jungle ! A priori, il n’y avait pas que des Kabutos et un Magicarpe sur cette île. Peut-être même qu’il y avait d’autres Pokémons préhistoriques ! L’éleveur était de plus en plus curieux, et voulait en savoir plus. Mais encore une fois, il fut ramené sur terre, et, étrangement, ce fût par l’excitée aux cheveux roses :

- Héhé... Par contre, ça veut dire des super-prédateurs. Il nous faudra des pièges de haut niveau, si on veut pas finir comme casse-croute. La nuit, ils ne doivent pas hésiter à s'approcher de la plage... Mmh...

Calder hocha la tête et se leva, soulevant Magicarpe dans son bras, et commença à réfléchir, son sourire éternellement aux lèvres. Oui, Sylvia était bien une chasseuse d’exception. Mais n’en déplaise à la jeune bourgeoise, Calder, lui, était un expert en Pokémons depuis son plus jeune âge, et les étudiait activement jour après jour. Bien sûr, il n’était pas très bon pour ce qui était de la capture. Mais pour ses études, il avait dût apprendre à pister des Pokémons rares, ainsi qu’à survivre en milieu hostile. On pouvait donc dire que sur cette île déserte, il était dans son élément. En tous cas, plus qu’en ville ou sur un bateau. C’est ainsi qu’il se mit à réfléchir à voix haute, cela l’aidant à mettre ses idées en place :

- Voyons voir. Nous sommes sur une île déserte, et nous n’avons aucun matériel utilisable sur nous. Il va falloir que nous nous débrouillions avec le bois. Voyons voir. Nous avons vu un Kabuto, ainsi qu’un Ptéra. Pour être sûrs de nous, nous pouvons extrapoler en disant qu’il existe d’autres Pokémons préhistoriques ici. S’il y a des Kabutos, il y a forcément des Kabutops, donc faire une forteresse en bois avec le peu de temps que nous avons ne sera pas vraiment efficace. Voyons. Si je me souviens correctement, la plupart des préhistoriques possèdent le type Roche ou Sol. Ils sont donc sensibles à l’eau. Nous allons devoir trouver un endroit où nous pourrons utiliser l’eau à notre avantage.

Il regarda autour de lui un instant. Son regard s’arrêta sur une digue naturelle de sable qui s’avançait dans la mer. Oui, ça ferait l’affaire !

- Nous nous installerons là pour le moment, continua-t-il. On essaierai d’enlever un maximum de sable autour du bout, pour faire croire aux Pokémons que nous sommes loin dans l’eau. Avec l’aide de nos Pokémons, on devrait pouvoir faire quelque chose de pas mal. On mettra le sable en trop comme barrière pour dissuader les Pokémons qui ont plus de mal à grimper, et ça nous cachera un peu. Il va aussi falloir qu’on récupère du bois pour faire un feu, on sait jamais si il fait froid la nuit ici, et comme ça on verra dans un périmètre autour du « camp ». On pourrait aussi essayer de mettre des troncs dans le sable qu’on utilisera comme rempart pour ralentir les prédateurs. Viens le problème des volants… Mais eux, on pourra s’en occuper avec Tetarte et Sorbouboule. Hmm… Sylvia, tu as dit que tu étais une experte en capture ? Est-ce que tu peux t’occuper de placer des pièges pas trop dangereux pour les Pokémons autour, au cas où ?

Il fouilla alors dans son sac et en sortit une Pokéball, qu’il activa. Un Symbioss en sortit, un autre des Pokémons que Renton Walker lui avait confiés. Ses pouvoirs psychiques leur permettraient de déplacer du bois plus vite, surtout avec le bras en moins de Calder. Ce dernier posa le Magicarpe qu’il tenait dans l’eau, avant de conclure :

- Pifeuil, je vais avoir besoin de ton aide pour couper des arbres le temps que Terry revienne ! Ana’, vous voulez bien vous occuper de faire une tranchée ?

Et il partit gaiement vers la jungle, accompagné de Symbioss à qui il expliquait sa mission. Sans s’en rendre compte, il venait de voler la vedette à Sylvia ! Je me demande bien comment elle allait réagir…

---

Terrence s’arrêta de courir, reprenant son souffle. Il avait beau être endurant de par son statut de Pokémon Combat, même lui pouvait être fatigué. Surtout après sa douche forcée. Il regarda autour de lui : personne. Bon. Il était donc temps de rebrousser chemin...

C’est alors qu’un cri retentit depuis la jungle, non-loin de là. C’était un cri humain, aucun doute, c’était même une voix féminine – ou alors un homme avec un cri vachement féminin, et bon sang qu’est-ce que ça serait pas viril. Le Brasegali bondit donc en direction de la voix aussi vite qu’il pût. Si c’était une survivante, elle devait surement être en danger pour avoir hurlé comme ça.

[…]

Un Amonistar lança un de ses tentacules vers les deux filles – pas de vanne sur les hentaïs s’il vous plaît, gardez-les pour quand je joue Jyuu. Heureusement pour elles, Terry sauta de l’arbre dans lequel il avait grimpé et atterrit sur le tentacule qui s’enfonça de quelques centimètres dans le sol sous son poids. Terrence se tourna vers ses adversaires, en position de garde, jetant un rapide coup d’œil vers ceux qu’il avait sauvés in extremis. Deux filles, et un Seviper. Génial… On était pas sorti de l’auberge. Bon, au moins, une des deux était une dresseuse, pour avoir fait sortir le serpent. Il compta rapidement le nombre d’assaillants, et conclu qu’ils étaient beaucoup trop nombreux pour un affrontement direct. Surtout que Terry n’était pas du tout à son avantage. Chacun de ces Pokémons était de type Roche, et l’avantage qu’il avait en étant un Pokémon Combat était annulé par son type Feu. Surtout face aux Amonitas et leur évolution, ainsi que le Ptera, qui pouvaient lui faire de gros dégâts avec leurs attaques Eau et Vol. Terry était courageux, mais pas fou. Il savait quand un combat était perdu d’avance.

- Vous deux ! hurla-t-il. Fuyez ! Quand vous serez sur la plage, longez la mer en partant vers la gauche, vous trouverez d’autres humains au bout d’un moment ! BOUGEZ-VOUS !!!

Terrence lança un Stratopercut à un Kabutops un peu trop téméraire. Pour lui, le plan était simple. Il allait retenir la horde de Pokémons préhistoriques autant que possible, jusqu’à ce que les deux filles et l’autre Pokémon soient saufs. Après, il n’aurait qu’à grimper dans un arbre comme il en avait l’habitude. Il n’y aurait plus que le Ptera qui serait une menace, mais il pourrait le semer en fuyant dans les feuillages. Ouais, c’était un bon plan. En espérant que les deux humaines obtempèrent, et ce assez vite pour que le Brasegali n’ait pas à encaisser trop de dégats.

Décidément Kurai était assez embêté par la combativité de son brasegali. Celui-ci avait l'air d’avoir du mal a se retenir. Mais bon c'était dans sa nature, il n'aimait pas voir d'autre pokémon, et encore moins un autres brasegali, mâles. Déjà quand il était Galifeu il voulait.. faire du mal. Oui.. Le jeune homme pouvait se vanter - ou pas - d'avoir un pokémon sadique, et pas très appréciable. Heureusement, ce dernier ne faisait rien a son dresseur et promettait de ne rien essayer a l'encontre des autres compagnons. Bon il était encore jeune, ayant évolué récemment, mais cela ne changeait rien a son sang chaud et a sa témérité. Par ailleurs celui qui arrivait avait l'air plus âgé, mais aussi beaucoup plus expérimente. Raison de plus pour ne pas tenter de le combattre, et c'est pour cela que le sbire retenait son pokémon. Enfin.. ce dernier ne savait pas non plus ce que l'évolution finale d'un poussifeu faisait sur une île préhistorique - ou ce a quoi elle ressemblait grandement -. La seule explication qu'il eut trouvée était qu'il appartenait a un naufragé, et était donc naufragé lui même. Par ailleurs l'autre eut un air agacé devant "l'affront" que lui faisait Khira, et parla, étrangement, dans un langage humain très clair, en pointant du doigt l'endroit d'où  il arrivait :

- Il y a d’autres survivants par-là, On va vous accompagner jusqu’à eux.

Kurai comprit bien ses dire, et savait que ce n'était pas un mensonge. Après tout, il était rare qu'un pokémon sauvage parle le langage humain, et surtout qu'il soit venu de son plein gré vers lui. Le jeune homme montra d'un hochement de tête qu'il avait comprit. Khira lui avait l'air d'autant plus énervé. beaucoup auraient pensé qu'il était simplement jaloux, mais en fait c'était tout le contraire. Ce pokémon trouvait ça bizarre qu'un autre s'abaisse a parler le langage des humains, qu'il trouvait inférieur. Finalement il suffit a Kurai de le menacer de le rentrer qu'il finit par se calmer. C'est vrai ça, comment pouvait-on avoir un caractère pareil ?! Soudain, l'évoli qui était perché sur l'épaule du starter feu descendit de son perchoir justement, les oreilles dressées. Et puis lui aussi parlait le langage des Hommes très bien. S'adressant a son partenaire il lui dit :

- J’ai entendu du bruit par là-bas, peut-être qu’il y a d’autres gens. Va voir, moi je m’occupe de les ramener à Cal.

D'autre survivants ?
C'était.. c'était.. une bonne et une mauvaise nouvelle en fait. Ok, plus bonne que mauvaise mais bon. Notre cher Kurai n'avait pas vraiment l'habitude de la compagnie des gens, et savoir qu'il en serait bientôt entouré lui faisait froid dans le dos. Il ne parlait presque pas, et n'avait pas vraiment de savoir en ce qui concernait la vie en société. Mais avait-il réellement le choix ? Il sentait sa blessure a l'arrière du crâne lui faire mal. Après tout le sel de la mer l'avait empêché de bien cicatriser et elle risquait de se ré ouvrir. Et puis.. dans un endroit inconnu, il valait mieux rester groupé, surtout s'il risquait d'y avoir des pokémon préhistoriques. Il porta a nouveau sa main a son coup et sentait légèrement le sang, bien que coagulé par endroit. Malheureusement il n'avait pas de bandes ou quoi que se soit pour essayer de nettoyer la plaie, mais il finit par garder la pensée que ce n'était pas trop grave. Enfin.. il ne pouvait pas savoir, n'ayant pas les yeux derrière la tête.

Cela étant, il finit par suivre le évoli sans faire d'histoire. Il avait du rester avec eux, certainement parce que Kurai avait ses pokémon avec lui. Vu la taille de son guide, il n'avait pas l'air extrêmement fort. Ce dernier par ailleurs avait commencé par se présenter, toujours de cette façon étrange de parler comme n'importe qui de la gente humaine :

- Salut ! Moi, c’est Rhys, et le Brasegali grognon qui vient de partir, c’est Terry. Mon ami est de l’autre côté de la plage. Venez, je vais vous amener à lui ! On doit se dépêcher avant qu’il fasse nuit !

Très bien Rhys.. et Terry. Les prénom, étrangement, il n'avait pas trop trop de problème pour les retenir, mais ça restait a voir.  Il ne voyait pas très bien non plus pourquoi l'evoli s'inquiétait sur l'heure.. Étaient-ils si loin que ça ? Ou est-ce que c'était tout simplement le sbire qui n'avait plus de notion du temps ? Bref.. ils finirent par se mettre en route, du plus vite qu'il le pouvait. Et dans le cas de Kurai, du plus vite que ses jambes acceptaient. Il ne se sentait pas non plus en mesure de courir. Pff.. être faible ainsi n'était pas vraiment digne de lui, ça l'embêtait un peu. Certains de ses pas lui faisait parfois l'effet d'une petite décharger électrique, mais il ne cillait pas. Il avait laissé sortis ses pokémon, au cas ou un Ptera ai encore une petite faim. Dommage pour eux, car aucun des nouveaux arrivants ne semblait prompt a se laisser faire facilement. Tout au plus qu'il se tinrent tranquilles. Il marchèrent un moment sur la plage, sans dire vraiment un mot. le jeune homme finit néanmoins par briser le silence. Se trouvant impoli, même face a un pokémon, de ne pas s'être présenté a son tour, il répara son erreur :

- Ah oui.. désolé de ne pas l'avoir dit plutôt.. Moi C'est Kurai.

Bon... Il accompagna même ses paroles par un sourire, comme histoire de faire bonne mesure. Cela étonna d'ailleurs le gueriaigle, qui n'avait pas l'habitude de voir vraiment son dresseur sourire. Mais il se doutait que ce n'était pas parfaitement sincère. L'aigle connaissait depuis longtemps son compagnon, et il ne le voyait presque plus êtres sympathique sincèrement, comme s'il s'était tout simplement renfrogné. D'ailleurs, ça l'attristait un peu, il essayait bien de le faire savoir, mais Kurai ne semblait pas retenir ce qu'il disait. A vrai dire..il semblait complètement ailleurs depuis l'incident. Kurai eut tôt fait d'arrêter de sourire par ailleurs, et il regardait devant lui. Le pokémon s’inquiétait aussi de son état. Il avait une plaie importante dans le coup et semblait plus se trainer que marcher par moment. Mais il savait que ce type ne laissait rien paraître.

Il finirent par arriver. Enfin.. c'est ce que ce disait Kurai, en voyant au loin sur une petite avancée de sable deux personnes qui s'affairaient a la construction de protection. Le trajet avait été un peu trop court a son goût, mais il était bien obligé, maintenant qu'il y était, d'aller vers les autres rescapé. Et puis c'était bien plus intelligent de faire cela, plutôt que de rester seul.. n'est-ce pas monsieur le solitaire de service ? Et puis de toute façon le évoli qui servait de guide n'avait pas ralentit, pourquoi ne pas en faire autant, sinon sans sembler bizarre aux yeux des autres qui les avaient surement déjà repérés. IL avança un peu et constata que les deux personnes étaient deux filles. l'une d'elle semblait bien s'atteler a la tâche tandis que l'autre ronchonnait. Cette dernière d'ailleurs faisait, au yeux de Kurai, l’impression d'une enfant gâtée a qui on aurait obligé de faire ces travaux manuel. Elle avait des cheveux roses et portaient des vêtement a l'apparence chiques. l'autre jeune feme, celle aux cheveux plutôt roux, portait un habit plutôt original, mais le jeune homme ne se fit aucun commentaire.

Soupirant il s'avança vers elles, accompagnant du même coup le petit pokémon renard. Il finit par recommencer a sourire, se donnant une expression soulagée qui de toute évidence était légèrement fausse. il n'était pas totalement soulagé disons. Mais pour ne pas paraître aussi renfermé qu'il l'était, il prit la parole en premier, proposant du même coup son aide :

- Bonjour.. je pense être dans la même situation que vous. Mon nom est Kurai, et je pense que vous aider est la meilleure chose que je puisse faire pour le moment.

Ouuiiiii merci pour ces commentaires évidents Kurai. Il avait enfin trouvé des personnes sur l'île, beaucoup auraient été content. Lui il l'était a moitié pour des raisons précédemment citées. Il n'avait pas trouvé mieux comme "phrase d"accueil". Rapidement il commença a aider a faire la "muraille de sable", aidé aussi par ses pokémon. Il savait parfaitement ce qu'ils avaient dans l'idée de faire, et n'avait pas l'intention de chômer non plus, bien que leur "séjour" risquait d'être plus long que prévu...