Luberias était de bonne humeur. Oui, elle avait enfin eu droit à l'entretient qu'elle espérait avoir avec son supérieur, Gilgamesh. Certains sbires sous ses ordres n'eurent aucune difficultés à la remarquer. Ils étaient même content; pour éviter les oreilles baladeuses, la jeune femme leur avait permit de prendre un jour de repos, pour ceux qui n'étaient pas en mission à l'extérieur du QG Galaxie. ça ferait des jaloux, parmi les agents de terrains, mais la commandante avait décidé de respecter "l'intimité" de Gilgamesh. Elle était un minimum respectueuse; elle restait et resterait la seule à connaître ses secrets. Enfin, si elle parvenait à le mettre en confiance. De toute façon, elle DEVAIT réussir. Si Gilgamesh avait par exemple l'intention de détruire sa Team après avoir atteint le sommet qu'il voulait, elle se devait d'être au courant, histoire de ne pas finir misérablement et même de le renverser, bien qu'elle n'était pas vraiment optimiste à ce sujet là. Cet homme n'était pas n'importe qui, il fallait l'avouer.

Après avoir traversé le long couloir qui mène au bureau de son supérieur, elle entrouvrit lentement la porte imposante, la porte qui menait vers son patron, patron qui pouvait se révéler dangereux. Elle vit le Porygon Z qui lui appartenait. Il était clair qu'il était nettement plus fort que le sien. Elle le désirait. Mais bon, peut être qu'un jour elle l'aurait, qui sait? Enfin, elle ne l'espérait pas non plus, c'était peut être un peu trop risqué de le lui voler. Elle détourna son regard du Pokémon et ouvrit complètement la porte grinçante, et fini par oublier le désir de posséder cet être. Gilgamesh l'attendait, oui, cet entretien, il n'était pas fait à l'improviste.

La jeune femme regarda autour d'elle. cette salle était bien à l'image de l'état d'esprit de son dit supérieur. Ce luxe qu'il s'était permis pour le bureau dans lequel il passait si peu de temps, cela provoquait la jalousie de Luberias. Elle ne voulait pas être un de ces robots de la Team Galaxie qui vient ici juste pour annoncer quelque chose à son chef, ou recevoir une promotion; il devait ETRE a elle. Tout comme ce qui faisait de son imposant patron un être pseudo-"Divin". Tout. Tout devait lui revenir. C'était ainsi qu'elle avait été élevée, parmi les bourgeois que ne voient dans le mariage que le moyen le plus simple d'acquérir les richesses d'une autre famille. Ridicule. Mais elle y voyait son intérêt.

Elle entra calmement, détendue. La jeune femme fixa Gilgamesh, et s'inclina légèrement, respectueusement.

« Oh... Lady Lubérias. Ravi de vous voir. »
"- Bien le bonjour, chef. Merci d'accorder un peu de votre précieux temps pour votre humble second."

Elle s'assit sur la chaise qui se trouvait en face du bureau, et donc de Gilgamesh, posant ses mains sur ses genoux, après avoir retiré sa sombre capuche. Il eut un sourire. Elle tenta dans un premier temps d'attirer la curiosité de l'homme, et de la faire tomber dans sa toile digne de celle d'une araignée. Il aura du mal à en sortir, au final, une fois dedans, les fils le conduiront à sa perte, lui bloquant d'abord la parole, pour qu'il ne crie pas, et ensuite l'enfermer dans un cocon, oui, juste avant d'être dévoré.

"- J'ai d'importantes informations qui devraient vous satisfaire, ainsi qu'une idée qui contribuera à la Team. Et donc à votre avancée divine."

Elle insista un peu, le sourire aux lèvres.

"- De très importantes informations."

« Bien... Je vous écoute Lubérias, si c'est si important. »

Elle souriait. Mais elle était un peu agacée. Cette réaction ne lui plaisait guère. Mais, de toute manière, elle devait faire avec. Prouver sa fidélité, et surtout, jouer le jeu. Oui, la jeune femme se devait d'assumer ses faux pas lorsqu'elle ne pouvait plus faire marche arrière. Elle devait juste emprunter un autre chemin pour se tourner vers la réussite. Elle devait trouver le trou, l'accès qui menait en dehors du bois du doute, et ainsi, sortir de ce labyrinthe d'incertitudes. Gilgamesh ne devait pas douter d'elle, non! ce serait terrible, oui. Elle connaissait les conséquences de la trahison par coeur. Mais, après tout, elle ne les avait pas encore trahis, elle avait juste prolongé sa mission d'infiltration.

« De toute façon, je peux avoir confiance en vous... N'est ce pas...? »

à ça, Gilgamesh pouvait lui faire confiance... Après tout, d'une certaine manière, elle l'arrangeait, mine de rien, et ne faisait que rien dire. Ce n'était pas un mensonge, à quelques détails près.

« Tout le monde sait ce qui se passe quand on ment dans une confession à son Dieu. »

Ces mots sonnaient comme un sifflement infernal dans ses oreilles. Il n'était pas "son Dieu", loin de là. Mais elle savait ce qui l'attendait si elle révélait sa position, et ses convictions. Elle se ferrait méchamment taper sur les doigts. Elle était bien consciente du risque qu'elle prenait. Mais elle ne voulait pas n'être qu'a lui comme un simple fidèle avec son Dieu soit-disant protecteur, et qui exigeait pourtant qu'il lui cède sa vie dans sa totalité. Un acte terriblement égoïste. ça ne lui plaisait pas. Luberias n'avait pas de supérieur à proprement parlé. Juste, "officiellement". Elle laissa un blanc, avant de répondre presque sereinement.

"-Bien sur, je le sais. Je vous suis fidèle, bien évidemment. Après tout, vous êtes le Divin Gilgamesh. C'est tout à fait normal."

Elle essayait de rester parfaitement calme. Difficile lorsqu'on avait quelque chose à se reprocher envers la Team, et la prévention dure que Gilgamesh lui donnait. Cet avertissement lui faisait peur, a vrai dire. Et si il ouait avec elle? Pouvait-t'elle lui servir à quelque chose? Ou encore, était t'il au courant de tout ça? Elle paniquait intérieurement. Son coeur battait a vive allure. Un mouchard...? Pas possible, elle avait prit trop de précautions pour que quelqu'un puisse avoir assez d'informations pour laisser le doute se creuser au sein de la Team.

Inquiète, elle tenta de garder son calme. Elle était venu lui arracher ces informations, et elle y arriverait. Elle avait besoin de tout savoir! Ses ambitions, son savoir, et tout le reste, oui, tout.

"- Le dresseur Red est de retour. J'ai appris qu'une forme de résistance est en marche. Mais, je suppose que le Divin Gilgamesh ne craint pas la résistance. Vous êtes trop puissant pour perdre. En ce qui concerne les Rockets et les Magmas, ils se sont lancés récemment dans une mission très importante, mais j'ignore laquelle. Il faudra être méfiant."

Elle fit une légère pause avant de reprendre rapidement. Elle n'avait pas tout dit encore. ça servirait de monnaie d'échange contre ses propres informations.

"- Pour que mon idée contribue à votre avancée, j'ai besoin d'informations supplémentaires... J'espère que vous me faites confiance. Je veux connaitre votre véritable objectif. En dehors de la Team. Je veux être la plus efficace possible."

« Red... Lady Taylor l'avait laissé sous entendre. Une résistance n'est pas à priori à craindre, mais après tout... Une tique blessera, malgré sa nature d'insecte, le plus beau chien de race. Donc... Qu'importe. Le Roi des Conquérant agit donc pour une mission très importante, en compagnie de ses mongrels de Magmas... Il faudra être méfiant, et agir en conséquence. »

Il gardait donc tout de même un peu de raison. Il devait en avoir si il ne voulait pas que la Team Galaxie ne s'écroule plus que misérablement sous la grandeur des Rockets. Mais de ce coté là, Adonis de Locksley avait certainement des efforts à faire. Enfin, elle ne l'avait vu que brièvement, mais la vantardise des chefs de Teams était flagrante. Ils semblaient dans l'ignorance, ou dans une sûreté surexagéré. Luberias pensait qu'il devait y avoir une raison à ça, plus que la simple vantardise. Après tout, l'Empire Rocket ne cessait de croître à une vitesse terrifiante, et les Galaxies avançaient. Petit à petit, mais, mine de rien, ça marchait. Alice Taylor était particulièrement sure d'elle, elle aussi. En pensant à ça, Luberias se rendit compte qu'elle ignorait totalement qui était le chef Magma. Elle pensait qu'Adonis pouvait éventuellement diriger les deux Teams. c'était peut être trop pour un seul homme et ses commandants...

Se tenant parfaitement calmement, et presque décontractée, la jeune femme écouta son chef avec attention. On allait voir jusqu'ou se portait sa confiance.

« Je vous fais confiance, sinon vous ne seriez pas là, Lady. Ne vous inquiétez-pas. »

Luberias pensait évidemment que cela cachait quelque chose. La simple présence ici de la jeune femme pouvait peut être relever du dégoût chez cet homme. Elle ignorait pourquoi. Peut être que seul le résultat apporté à la Team l'importait, et que, se coller cette femme n'était pas grave tant qu'il pouvait atteindre son but. Mais Luberias était presque sure que celui-ci agissait pour un but tout à fait personnel, tout comme son prédécesseur; un but tout aussi cinglé. C'était ainsi qu'était né la Team, c'était aussi ainsi qu'elle allait vivre. Enfin, ce n'était qu'une théorie parmi d'autres. Mais la mégalomanie de cet homme laissait penser qu'il se construisait une idéologie propre, que les humains n'étaient bon qu'a lui cirer les bottes, histoire qu'elles brillent plus qu'elles ne le pouvaient déjà.

« Voyons voir... Des informations ? Que dire... Mon but, est de rétablir un ordre sur le monde. Les divins titans n'en n'ont fait qu'à leur tête. Il est grand temps que moi, Gilgamesh remette de l'ordre. Il est temps de créer... L'Eden. Le paradis. Lady Taylor crééra son royaume des Mers. Moi, je régnerais maître du Monde, comme ma divine nature le permet. Une fois immortels, les misérables être humains comprendront Pourquoi mon travail est urgent. Arceus a misérablement fait son travail. L'homme est stupide, desuni... Il lui faut un Guide, un Divin guide, qui le ménera jusqu'à Eden. Avalon. L'utopie perdu ! L'âge d'or !
- J'ai l'impression que vous ne me dites pas tout. Que ferez vous de la Team une fois au sommet, si cela n'est pas trop indiscret?"

La jeune femme, bras resserrés, approcha son visage souriant au dessus du bureau, avec un petit air de malice dans son regard reptilien. Elle espérait que le beau faucon se laisse berner par le regard du serpent porté sur ses plumes, et, qu'ainsi, il renoncerait à le dévorer, pour faire de lui un membre de la famille, et l'élever au milieu de ses oeufs, que le reptile puisse les engloutir avant d'aller chercher un autre nid.

Laisser le prêtre pêcher pour les prières accordées à son Dieu. Gloire. Argent. Puissance. Femmes ou hommes. Tout. Tout devait être accordés aux voix les plus proches du Tout-Puissant. Luberias aussi voulait un royaume, et la force protectrice des Titans, ou au moins, de grands dresseurs ou Pokémons.

"- Ne suis-je donc point utile à votre égard? Moi qui pensait avoir tout de même un peu plus de reconnaissance raisonnable de la part de Dieu... Les prières d'une jeune femme auront donc été inutiles? "

« La team ? Elle recevra mes récompenses divines suivant leurs actions et leurs rôle. Le Dieu a toujours besoin de ses fidèles seconds. Vous ne serez pas ignorer. Demander vos prière et moi, dans ma divine grâce, je vous l'accorderais ! »

Ouais ouais. Les prières, hein. Luberias avait apprit dans les grandes écoles la notion de "Dieu". Mais, pour elle, cette notion n'avait de sens. La jeune femme vivait seulement grâce à elle même et elle le savait! Tout ses plans, ses adaptations, elle ne le devait qu'a elle même. Sa survie dans un monde qui lui plait bien plus que celui ou le serpent vivait avant, enfermé dans une cade en or massif, entourés de regards intrigués, et lourds sur sa personne. " Ce dangereux et vil serpent... Vous l'avez dompté? Est-ce qu'il nous mordra si on ouvre la cage? Non? Vous en êtes sur? Ce type là est fatal avec un unique coup de crocs empoisonnés, vous savez. Bien sur que vous le savez, c'est le vôtre. Il vous appartient à vous. Vous en tirerez un bon prix si vous le vendez au fils de l'autre famille. J'en suis certain". Ces regards qui ne se tournaient que vers l'argent, et seulement cette chose qui représentait la folie humaine, oui, il serait capable de vendre leurs propres enfants pour quelques Poké dollars! Luberias avait dit Adieu à ce monde. Adieu à ses géniteurs, à sa famille. Ou plutôt, à ses vendeurs. Mais son caractère déplacé, son attitude très personnelle avait fait perdre de la valeur à la marchandise. Elle était à présent moins importante. Mais elle s'en fichait. Ces regards là la jugeait, mais ces regards, une fois reine de Sinnoh, changeront d'avis et lui redonnerait une valeur triomphale! On clamerait sa beauté, sa force et son intelligence. Personne n'oserait hausser le ton de sa voix devant elle. Et enfin! elle dominerait un pays entier! Maîtresse absolue et unique de tout un territoire! Elle n'aurait plus besoin de se cacher, au non. Et Dieu n'y serait pour rien dans cette affaire. Elle se construisait son propre parcours elle même. Voilà pourquoi Gilgamesh n'était qu'une étape vers sa grandeur future, et non son Dieu, malgré sa classe naturelle.

L'écoutant calmement, son regard changeait de ton au niveau de la couleur éclatante qu'elle avait au début de l'entretient. Qu'on lui rappelle l'idée bien claire qu'elle ne pouvait encore rien contre lui, et l'idée répugnante qu'elle doit se prosterner pour avoir ce qu'elle désire la répugnait au plus haut point. C'était hors de question. Au fond de ses pensées, cet homme était un mégalomane, et rien de plus, malgré son air si sérieux son physique très symbolique de la pureté et l'aisance qu'il avait à prononcer des discours convaincants.

« Si vous n'étiez pas point utile, vous et vos prières, vous ne seriez pas là, ma très chère. Un verre ? »

Il buvait beaucoup, Luberias l'avait remarqué. Elle ne lui répondit pas, elle préféra ne pas lui répondre, pour ne pas lui jeter le verre qu'il lui proposait à la figure. Ce qu'elle voulait savoir, c'était la raison pour laquelle le vin qui coulait dans le gosier de son chef coulait en si grande quantité. Etait-t'il gêné? A moins qu'il incitait Luberias à boire, mais pour quelle raison? Par simple pousse amicale? Non. Elle devait en savoir plus. Elle ne serait pas là. Mais elle supposait que tout sbire avec des informations dignes d'intérêt pouvait entrer là, dans cette salle. La suite de ses paroles agaçait fortement la jeune femme. Elle avait clairement envie de lui jeter le vin à la figure, et de lui cracher dessus avant de s'en aller. Mais ce serait très coûteux pour sa personne...

« Effectivement, il est vrai que ma divine justice a fait quelque peu défaut pour l'instant. Il est temps de réparer cela. Une presque semi-divine commandante mérite une récompense. Faîtes vos prières, je les exaucerait.
- Tout ce que je souhaite, c'est faire connaissance avec vous. Je suis entièrement à votre disposition, mais je ne suis pas un robot, mais je pense que vous le savez."

Peut être que maintenant, tout allait se jouer sur les affinités. La jeune femme osait espérer qu'il tombe dans son piège et lui dise tout. Vraiment tout. Et par signe de confiance absolu, elle bu une gorgée du vin qu'il lui avait permit de boire. Si elle devait attendre qu'il soit soûl pour ça, elle attendrait. Patience.

La réaction à la réponse de Luberias surpris la jeune femme. Il ne semblait pas vouloir répondre immédiatement, et semblait même en pleine réflexion. La jeune femme était perplexe. Avait-t'elle dit quelque chose de travers? Elle ne le pensait pas. Pourtant, il y avait quelque chose qui clochait dans son stratagème. Elle était peut être arrivé à la limite de la modestie. Peut être que le mensonge commençait à perdre sa valeur, et à être flagrant, donc. Dans ce cas, il ne valait mieux pas se prononcer de trop et raccourcir le plus possible pour aujourd'hui la conversation. ça devenait peut être trop dangereux pour elle. Mais, elle n'avait pas acquis grand chose! tant pis. Elle annoncerait son idée, en espérant que cet homme voie en elle un atout majeur, et revoit son jugement à plus tard.

« Parler de moi... Mais que voulez vous que je dise, Lady ? Vous connaissez déjà ma divinité ! »

Sa divinité, sa divinité... Oui. Oui, monsieur. Je connais votre divinité mieux que quiconque. Oui, vous êtes mon chef. Je le sais. Je le sais très bien, même. Bien sur, bien sur, vous n'avez rien d'autre à me dire, je le conçois. Quoi, je n'ai pas l'air satisfaite? Mais je le suis, tout naturellement. e vous baise les pieds. Je ne peux pas être votre égal, oui, oui, c'est ça. La jeune femme restait de marbre face à ses paroles qui ne lui plaisait strictement pas. Mais elle s'en contentait. Ne répondant pas, l'écoutant sans l'interrompre, jamais. Car, c'est comme ça qu'il voulait la voir.

« Moi, Gilgamesh, doit réparer ce que les autres Dieux ont osés faire. Ils ont crées quelque chose qu'il n'aurait jamais dût faire... Regardez la vie... Quel absurdité. Que des gens qui vivent de manière absurde. Les gens qui vivent au présent, au jour le jour, ne réfléchissent jamais à leur avenir, et ne savent plus quoi faire de leur vie. Ceux qui raisonnent qu'au futur, c'est pire, car il ne profite de rien, et meurt insatisfait de leur misérable vie. Ridicule, n'est ce pas ? »

Luberias sursauta. Quoi...? Elle le comprenait de moins en moins; Il était de plus en plus vague. ça avait bien une signification. Il voulait satisfaire Luberias, sans avoir à lui avouer quoi que ce soit, ou a travers des paroles compréhensibles que par lui-même. Ce sens caché, elle le détenait, ses paroles, à lui, le Divin Gilgamesh, elle les retiendrait. Oh oui. Pauvre de lui. La mémoire digne d'un espion de première qualité lui permettrait de réécrire ces paroles et les dépecer dans le moindre détail observable. Pauvre de lui. Elle finirait par trouver ou il veut en venir. Pauvre de lui, enfin, elle ferait parvenir ce qu'elle avait trouvé aux Rockets pour monter en grade.

Qu'est-ce que c'est que ces cachotteries, hein? Petite peste. Tu mens. Encore et encore, c'est tellement mal présenté. Je sais, je le dis à chaque fois, et à chaque fois, tu me fais tourner en bourrique, et le fils de l'autre famille avec! Arrêtes de mentir. Mentir, ce n'est bon que pour les clochards, ceux qui veulent rentrer dans la bourgeoisie, aussi misérable il peut être. Si tu mens encore, je te donne une claque. C'est comprit? Tu as encore menti. Tu en connaissais le prix. Mais ça ne t'a pas empêché de mentir. Tu es misérable.

« Mon devoir est d'y mettre fin. D'un moyen, ou d'un autre. Le rêve des rêveur comme le Roi des Conquérant est beau, mais sache, Lady, que tout rêve à une fin. Le rêveur peut fédérer tout les forces du monde... Tout cela disparaîtra à son réveil... Le réveil ne sera que plus dure. Il est de mon devoir de ramener à la réalité. Enuma Elish...
- Enuma Elish..."

Elle le murmura, et le retint, comme les autres mots qui sortaient de la bouche de Gilgamesh. Elle semblait un peu lunatique à ce moment là. Mais, ce rendant vite compte de sa brève absence, elle releva la tête. Il était levé. Elle serra le point. Sa nervosité se révélait, mais seul le seul observateur analytique, Porygon Z, pouvait s'en rendre compte. Elle pouvait peut être en finir avec lui, ici, là, maintenant. Mais ça ne servirait à rien.

"- Je vous propose ceci... Nous devrions posséder "officiellement" un second Pokémon Légendaire. Giratina. Nous pouvons mettre la pression à l'ennemi avec des images, des rumeurs, des sous-entendus. Avec ceci."

Elle sorti Metamorph de sa Poké Ball. Le petit Pokémon, ne se doutant absolument pas que son Pouvoir allait être l'objet de conflits encore plus grand, restait de marbre, attendant juste les ordres, si il y en avait. Soulevant le verre en or de Gilgamesh, elle lui dressa un sourire.

"- Puis je boire dedans?"

« Brillante idée ! Félicitations ! C'est une excellente idée ! La mise en scène nécessite des artifice baroque. Il faudra mettre au courent la Lady Taylor, je suis sûr qu'elle trouvera l'idée bonne, en attendant que la team Galaxie mettent mains aux quatre légendaires qu'elle quêtent tant. Parfait. Très bon travail Lady Lubérias. »

La jeune femme souriait. Au moins, son idée pouvait passer. Oui, Gilgamesh semblait tout à fait enchanté par le métamorph. Oui, tant mieux. Mais il manquait encore quelque chose... En effet, la jeune femme ne voulait pas s'arrêter là, et tenter de posséder le VRAI Giratina. D'apparence sans défenses, avec des Pokémons puissants, mais pas autant que ceux de son chef, elle garderait bien au chaud son Titan personnel, et le sortirait le moment venu, au plus haut des sommets, pour pouvoir toucher le ciel du bout des doigts et rester si haut que plus personne ne pourrait la rabaisser, quelle qu'en soit la raison. Le Titant des dimensions les punirait lui-même, d'un coup de Représailles dont ils se souviendraient tous. Même si les Teams posséderaient leur propre titan, elle pourrait ainsi rivaliser avec toute seule. Et, de par sa gourmandise reptilienne, il lui fallait un deuxième volatile... Les Pokémons de Gilgamesh feraient une excellente arme, si Giratina venait à affronter deux Titans à la fois. Mais hors de question de laisser la couronne de Sinnoh après l'avoir prise.

« Chaque chose en son temps, Lady. »

Il reprit sa coupe. Luberias était assez dérangée par ce geste. Il ne lui accordait pas encore toute sa confiance, ou son affinité avec lui n'était pas encore suffisante.tant pis. Elle le laissa reprendre sa coupe, calmement, sans contre-dire. Il bu une gorgée du vin qu'il contenait devant la jeune femme. Luberias se sentait d'une part narguée. De plus en plus agacée, elle voulait mettre fin à cette discussion, de peur d'être contrainte de le gifler.

Bien sur, la jeune femme, bien que menteuse, restait une personne de caractère, et s'était toujours montrée très libérée avec le mensonge, avec une liberté que Gilgamesh lui accordait en ne la surveillant pas, ou peu. Pourtant, les sbires sous ses ordres recevaient très généralement des ordres qui les éloignaient d'elle, pour la discrétion et éviter les oreilles baladeuses. Elle espérait que One ne la surveille pas. Oui, elle n'avait pas parlé de lui, mais elle se méfiait, se doutant bien que si elle faisait un faux pas devant lui, il n'hésiterait sans doute à l'abattre sur-le-champ, sans attendre l'ordre donné par Gilgamesh. Elle ignorait même si le chef Galaxie le laisserait faire. Il lui faisait peur, et tentait de réaliser des missions assez loin, même si elle était contrainte de se cacher lors de missions entre commandants.

Luberias frissonna lorsque son chef la coupa dans sa réflexion, et lui posa la même question. Il souhaitait inverser les rôles, mieux connaitre Luberias. Mais c'était encore trop tôt... Oui, le serpent menteur ne voulait rien lui dire pour le moment. Le fait qu'il ai reprit sa coupe d'or prouvait bien que ce n'était pas le moment. La seule situation ou elle pouvait lui dire ce qu'il désirait, c'était lorsqu'il se retrouverait bourré, si elle le voyait bourré un jour.

« Mais, si vous me disiez ce que vous, vous vouliez, après cette guerre ? Je serais intéressé de l'apprendre.
- Cette discussion est terminée, si vous le voulez bien. Je vous ai annoncé tout ce que j'avais à dire."

Elle se leva de sa chaise, calmement, puis se retourna et se dirgea tout aussi calmement vers la porte. Elle ne voulait pas entendre la suite. Mais, elle ignorait qu'elle serait la réaction de son chef...