Lost and upset.(PV Dante, et qui veut.~)

**Marie-Lou Grebber** · **Marie-Lou Grebber**

Marie-Lou donna un coup de pied à une pauvre pierre qui avait le malheur de s'être trouvé sur son chemin, pestant à demi-voix contre sa légendaire malchance et le chemin bien trop long qu'elle avait du emprunter pour arriver jusqu'ici, alors que, comble du malheur, ce n'était même pas à cet endroit qu'elle avait voulu se rendre à la base! Marie-Lou songea avec amertume, revoyant encore la main tendue de son père, qu'elle aurait du prendre avec elle la boussole qu'il lui avait alors proposé. Mais sa petite fierté l'en avait empêché, et c'est sans carte ni boussole, ni aucun instrument d'orientation qu'elle s'était aventurée sur les grandes routes d'Hoenn. Elle dont le sens de l'orientation était égal à zéro avait tôt fait de se perdre, et avancer dans une direction au hasard avait été la meilleure solution que Marie-Lou avait trouvé pour s'en sortir, sur le moment. Elle était passée par Mérouville en chemin, mais n'avait pas prit la peine de s'y arrêter, jugeant cette escale inutile sur le moment. Maintenant qu'elle y repensait, elle avait du se tromper de sortie en quittant Mérouville, et prendre le Nord pour le Sud, comme elle en avait si bien l'habitude. Bois de Mérouville, bois de Mérouville, pas Autequia! Ce n'était pas dans cette petite ville agricole infestée de jardins qu'elle allait trouver des Pokémons sauvages, pour sûr. Promenant son regard bleu autour d'elle, avec un soupir énervé, elle piétina le sol quelques instants, avant de croiser ses bras, s'arrêtant pour s'accorder un nouveau temps de réflexion. Evoli, qui suivait patiemment sa maîtresse, s'était elle aussi arrêtée, attendant que Marie-Lou ne lui parle ou ne reprenne la route. Alors alors, se dit Marie-Lou, regardant nerveusement autour d'elle, comme si quelqu'un eu pu sortir d'une des maisons qui l'entouraient dans le but avoué de mettre un terme à son existence (ce qui était en soi complètement ridicule, elle l'admettait), si elle passait par ce chemin, arriverait-elle à destination, ou referait-elle un énorme détour pour finalement arriver dans une ville qu'elle ne connaissait que de nom? Certainement referait-elle un énorme détour, elle le savait, chaque fois qu'elle s'engageait sur un chemin, avec l'intime conviction d'avoir choisit le bon, elle se perdait et se retrouvait à devoir grimper aux arbres infestés de Chenipans pour pouvoir se localiser. Ce n'était pas toujours très concluant, mais cette technique fort peu élégante l'avait plusieurs fois sortie d'une bien embêtante situation. Avec un soupir plus long et plus audible, la jeune fille baissa les bras, s'agenouillant à terre, ignorant les regards curieux des passants qui s'étaient tournés vers elle. Oui, elle était perdue, pas la peine d'en faire une affaire d'état, ça ne les regardaient en rien! Dissuadant d'une effrayante grimace un vieil homme de s'approcher d'elle, elle prit Evoli sur ses genoux, la caressant, arborant sur son visage la mine de la jeune fille portant tout les malheurs du monde sur ses épaules. Elle n'avait pas peur de se salir en s'asseyant ainsi sur le sol terreux, elle n'avait jamais fait vraiment attention à ses vêtements, et ce depuis sa plus tendre enfance. La féminité, Marie-Lou ne connaissait pas. Et la délicatesse et la politesse étaient reléguées au même rang que la féminité. Ayant été élevée par son père, avec pour unique compagnie celle de Yann, son frère jumeau, Marie-Lou n'avait jamais vraiment pu apprendre à porter de jolies robes et bien se coiffer chaque matin. Les dentelles, le rose, les robes qui l'empêchaient de courir à sa guise, très peu pour elle. Elle leur préférait de loin les amples tee-shirts et les larges shorts, qui lui permettaient de grimper aux arbres et s'asseoir dans la poussière sans craindre d'irrémédiablement gâcher ses affaires. Associés à des chaussures pratiques et confortables, c'était la meilleure tenue imaginable pour partir à la chasse aux Pokémons. A cause de ce manque féminité, certains se fourvoyaient parfois la première fois qu'ils la voyaient, pensant être en face d'un jeune garçon efféminé. Ah ah, un garçon...Si quelqu'un la traitait encore de garçon, elle les frapperaient, elle le jurait! Elle était une fille, une fille! Et une fille aussi forte qu'un garçon! Et si passer pour un homme lui apportait parfois quelques avantages, elle n'en restait pas moins une fille, et en était fière. Trop souvent ridiculisée et rejetée par son frère et les amis de ce dernier, sous prétexte qu'elle n'était qu'une 'faible femme', Marie-Lou avait décidé de prendre sa revanche sur eux, et leur prouver qu'une fille pouvait faire aussi bien, voir mieux qu'un garçon. Ils verraient, un jour, oh oui, ils verraient...Elle ne leur laisserait pas le plaisir de la voir perdre, c'était certain.

Se relevant soudain, son Evoli dans ses bras, cette dernière sursautant par la faute du soudain mouvement de sa jeune maîtresse, Marie-Lou se mit mentalement une claque. Si elle restait là à ne rien faire et s'apitoyer sur son sort, elle n'arriverait jamais à gagner contre les champions d'Arènes. Pour réussir ce voyage initiatique et partir à la découverte des autres régions, elle se devait d'être forte, continuer la route et attraper plus de Pokémons, et ce peut importe le temps que ça lui prendrait. Son visage se fendant d'un grand sourire, Marie-Lou colla un petit baiser sur le front de son Evoli, avant de la reposer à terre.

« Tu vas voir, Evoli, nous allons réussir à trouver la bonne route, attraper pleins de Pokémons et gagner tous les badges! Comme ça, Yann ne pourra plus jamais se moquer de nous, non non non... »

Evoli acquiesça avec un petit couinement enthousiaste, et Marie-Lou posa ses mains sur ses hanches, son regard de la couleur de l'Azur tourné vers une petite maison non loin de là, près de laquelle jouaient deux petits enfants. Ah...Elle devait avoir environ leur âge lorsque ses parents lui avaient offerts son premier Pokémon, Evoli, pour son anniversaire. Son frère, lui, avait eu un Caninos, qui avait tôt fait d'évoluer, devenant plus gros et bien plus...Laid. Enfin, ce n'était qu'un opinion personnel, bien évidemment, mais...Concernant ce Pokémon de la couleur du feu, Marie-Lou n'avait que des mauvais souvenirs, tout comme Evoli, d'ailleurs. Il avait la fâcheuse habitude de sauter sur tous les membres de la famille, et elle n'y avait pas fait exception, bien entendu. Les gens pouvaient bien dire ce qu'ils voulaient, ce n'était guère agréable de se recevoir un Arcanin dans la figure alors que vous veniez à peine de vous réveiller. Et le pire dans tout ça, c'était que la jeune blonde était persuadée que son frère se marrait bien de cette situation, et que c'était pour cette raison qu'il ne lui avait jamais demandé d'arrêter. Arcanin faisait toujours ce que Yann lui ordonnait au mot près, alors s'il avait voulu qu'il arrête, ça n'aurait tenu qu'à un mot. Mais non, Monsieur trouvait cela tellement plus drôle de regarder l'Evoli de sa soeur se faire écraser par un mastodonte cinq ou six fois plus gros qu'elle que prendre tranquillement ses céréales dans le calme! Ah, elle le détestait. Posant son regard sur Evoli, qui s'était légèrement éloignée pour aller renifler un coquelicot, Marie-Lou se dit qu'elle n'avait toujours pas décidé en quoi elle ferait évoluer son Pokémon. Elle adorait Evoli telle qu'elle était à présent, mignonne et petite, affectueuse, mais sans évolution, elle n'avait aucun moyen de s'améliorer. Oui mais...Outre le fait qu'elle n'arrivait pas à se décider sur une évolution, il y en avait tellement qu'elle ne savait pas laquelle choisir, elle avait entendu des histoires à propos de Pokémon,s qui, en évoluant, devenaient plus difficiles ou perdaient l'attachement qu'ils avaient pu développer envers leur dresseur. Et honnêtement, ça aurait littéralement tué Marie-Lou qu'Evoli ne se détourne d'elle, elle était son premier Pokémon, sa meilleure amie...Elle ne voulait pas la perdre. Rappelant Evoli à ses côtés, la blondinette chassa de sa tête ces noires pensées, décidant qu'elle avait encore beaucoup de temps pour réfléchir. Caninos, en évoluant en Arcanin, n'avait rien de perdu de son attachement envers Yann, qui s'était même empiré, mais ça ne voulait rien dire. A chaque fois que quelque chose de mauvais arrivait, c'était à elle, pas à Yann. Dans une paire de jumeaux, il doit y avoir un chanceux et un malchanceux, elle imaginait.

Pas de chance, elle avait tiré le mauvais numéro. Une autre fois, peut-être?

Evoli revenue à ses côtés, Marie-Lou se décida à avancer de nouveau. Elle jeta un dernier regard aux enfants qui riaient près de la maison, un Rattata venu se joindre à eux. Le sourire de la jeune dresseuse s'agrandit un peu plus à la vue de cette charmante scène, mais eu tôt fait de disparaître lorsqu'elle percuta quelqu'un de plein fouet, titubant pour reprendre son équilibre. Ah, voilà ce que ça faisait que de marcher sans regarder où l'on allait! Relevant vers l'inconnu dans lequel elle était rentrée avec toute la douceur qui la caractérisait un regard bleu et furieux, elle réajusta la casquette grise qui trônait fièrement sur sa tête, lançant d'une voix fort peu aimable et agressive, à un tel point qu'Evoli se décala légèrement sur le côté, sans toutefois quitter des yeux l'homme qui leur faisait face, à elle et sa maitresse, prévenant une possible attaque de la part de ce dernier:

« Non mais, c'est un comble, ça! Tu ne peux pas faire attention à où tu mets tes pieds, non? »

Marie-Lou, avec un petit grognement frustré, croisa ses bras sur sa poitrine, attendant des excuses. Non mais, quand on ne faisait pas attention à où l'on mettait ses pieds, on ne devait pas s'étonner de renverser des personnes sur son passage. Même si techniquement, c'était elle qui lui était rentrée dedans, et non le contraire, Marie-Lou fit comme si ça n'avait pas été le cas. Reporter la faute sur les autres était bien plus simple, au demeurant. La fillette aux cheveux blonds le savait bien, elle le faisait souvent. En tout cas, ce type allait devoir s'excuser, c'était sûr.

**Dante Durendal** · **Dante Durendal**

Un sens de l'orientation absolument déplorable,la fâcheuse tendance a toujours vouloir aller dans des endroits improbables du monde,et la determination d'être capable de vaincre le dernier champion sur la liste en premier avant les autres,tels étaient des caractéristiques que Dante Durendal possédait,et n'était pas prêt de perdre.En effet,le jeune dresseur de pokémons était si sûr de lui et de sa force qu'il était persuadé de pouvoir vaincre le dernier champion d'Hoenn avant même d'avoir apercu le visage de tout les autres.Come ça,il se ferait rapidement un nom dans le métier,hein?Ca aurait été vraiment incroyable qu'il réussisse a faire ça pour le monde.Ainsi,il aurait montré a son grand pére qu'il pouvait parfaitement réussir a battre de puissants dresseurs sans son aide.Et pas question de se servir de ce Dracaufeu prêté par Aragon en cas de besoin.Ce gros lezard orange n'écoutait aucun ordre et piquait un roupillon a la place de lancer une attaque déflagration.C'était complétement hors de question de se servir de lui.Et puis en plus,il n'appartenait même pas a Dante a la base.Ca n'était qu'un Dragon parmis tant d'autres qui appartenait a son grand pére,le légendaire Aragon.Tsss....Est ce qu'on pouvait savoir pourquoi Dante était le seul dresseur au monde a commencer son périple aventureux avec un Dracaufeu d'un niveau supérieur a 40 en poche?Bien sur,tout simplement parce qu'il était le petit fils d'un membre éminent du conseil des 4.Point barre,retour a l'envoyeur.Dante detestait ce genre de choses.Tout le monde le jugeait parce qu'il faisait partie de la famille d'un très célébre dresseur.C'est bien simple,l'opinion des gens a son sujet changeait du tout au tout,dès qu'on apprenait l'identité de l'aïeul du jeune Durendal.Soit on le considérait comme un fils a papa,incapable de se debrouiller sans l'aide de son glorieux papy,soit on plaçait en lui de grands espoirs et on lui collait aux fesses une pression telle qu'il avait l'impression d'étouffer si il n'avait pas une bouteille d'oxygêne a portée de main.Et autant dire qu'il était compliqué d'en trouver une,maintenant qu'il parcourait les routes de la région Hoenn.Ce n'était pas comme si on lui en avait proposé une avant de partir,de toutes maniéres.Qui aurait eu besoin d'un tel ustensile en voyage pour capturer des Pokémons et gagner des badges?A part un plongeur et admirateur des Pokémons marins...mais ca n'était pas du tout le cas de Dante.Comme son grand pére,il avait une préférence très claire pour les Pokémons de Type Dragon.C'était évident,il avait passé la plupart de son adolescence avec des Pokémons de ce genre.Des Dragons,partout des Dragons.C'était sans doute a cause de cela qu'il nourissait le rêve,peut être innacessible,de capturer un jour Rayquaza le légendaire Dragon de Jade.Avec un tel Pokémon en poche,il pourrait prétendre au titre de meilleur dresseur de Pokémons Dragons.Mais cela ne l'interessait pas vraiment.Capturer Rayquaza ne serait qu'une preuve de son talent,parce qu'il en avait c'était évident après tout,et un moyen d'arriver a battre tout les dresseurs sur sa route.Devenir le meilleur dresseur de Dragons était une perspective interessante,mais guére suffisante aux yeux du jeune homme.Il ne voulait pas devenir seulement le meilleur dresseur de Pokémons Dragons...Sinon son équipe ne comporterait que des Pokémons de ce genre,de type Dragon.Hors,ce n'était pas le cas,et la preuve se promenait tranquillement avec lui sur ce chemin vert qui menait probablement a une ville quelconque.En effet,Dante n'était pas un dresseur exclusivement centré sur les Pokémons appartenant au type des Lezards légendaires.La preuve en question était un Riolu,un Pokémon de type combat et acier,qui marchait a coté du jeune garçon en affichant constamment la même expression faciale.Le Riolu en question était un Pokémon très important pour Dante.En réalité,c'était même un Pokémon aussi important que son tout premier,le Draby qu'il avait capturé lui même avec l'aide de son grand pére quand il était encore un jeune bambin.Riolu était plus ou moins dans le même genre.Il s'agissait d'un Pokémon né d'un oeuf il y'a encore peu de temps.Encore un jeune Pokémon,donc.Un très jeune Pokémon,et de surcroit le fils du Lucario du pére biologique de Dante.Son pére n'était pas un Dresseur de Dragons.Il ne nourrissait aucune ambition réelle concernant les Pokémons,et préférait se consacrer a l'étude du violon et de divers arts martiaux,aux cotés de son redoutable Lucario.Dante avait beaucoup d'admiration pour son pére,autant que pour le pére de ce dernier.Son pére et son grand pére étaient ses deux héros,et c'est sans doute pour cela que ses deux Pokémons préférés dans son équipe actuelle étaient le Draby,son premier Pokémon,qu'il comptait bien faire évoluer en un Drattak plus puissant que celui de son aïeul,et le Riolu marchant a ses cotés,qui restait son confident et un de ses meilleurs amis lorsque Dante se sentait seul.

A présent,il avait quitté la ville d'Eternara pour s'engager sur les routes d'Hoenn,et s'était déja perdu plus d'une fois.Il ne se souvenait plus vraiment de la derniére fois qu'il avait vut une ville compléte,tant son sens de l'orientation était déplorable.Car c'était vrai,il était plus que minable dans l'art de s'orienter en milieu hostile.Une boussole était pour lui quelque chose de totalement incompréhensible,il confondait toujours l'Est et l'Ouest,et n'arrivait jamais a se souvenir si le Soleil se levait a l'Est et se couchait a l'Ouest,ou inversement.Aucune notion d'orientation,aucun sens non plus,et voila pourquoi il se perdait aussi facilement.Mais il était têtu.Très têtu,et voila pourquoi quand il se rendait compte qu'il était perdu,il continuait quand même de marcher droit devant en se disant qu'il finirait bien par arriver quelque part.Un PokéNav,il faudrait qu'il s'en procure un...Ca aurait été tellement utile dans cette situation qu'il regrettait amérement de n'avoir oublié d'emporter que cet ustensile.Car il avait véritablement pensé a tout,sauf a cela.Des couchettes,des couvertures en cas de gros froid,des provisions,des thermos d'eau et de café,plusieurs ustensiles de Camping,des Poké Balls,un Pokédex plus que complet,quelques manuels d'entrainement pour les Pokémons,deux ou trois sachet de nourriture Pokémons complets pour tenir plusieurs mois,beaucoup de potions et de retaurateurs de statistiques pour ses combattants Pokémons,et même son fidéle violon qu'il transportait dans sa main gauche,soigneusement rangé dans son étui.Riolu le gardait de temps a autres,le précieux intrument.Il semblait qu'il ai pour ce violon la même attirance que son pére Lucario envers le violon du paternel de Dante.Cela arrangeait bien le jeune homme dailleurs,que Riolu puisse s'occupper de son violon quand il devait avoir les deux mains libres.Mais globalement,il aimait le tenir bien rangé dans sa main gauche.C'était rassurant d'avoir cet objet a cet endroit là.Il ne savait pas trop pourquoi.En revanche,il n'avait pas emporté de byciclette,tient.Il paraît qu'il en existait des modéles pliables dans divers endroits...il faudrait s'y rendre pour en acheter.Dante n'avait jamais fait de byciclette,mais il y'avait pas mal de véhicules du même genre a Eternara.Outre des vélos non pliables,Dante avait aussi pratiqué la moto et le scooter.Bien evidemment,aucun de ces véhicules ne pouvait rentrer dans ses bagages,aussi il a choisit de débuter a pied pour aller s'acheter un vélo pliable dans la ville approrpiée.Mais il devait en être bien éloigné,a présent....Il ne savait fichtrement pas ou aller,et ce n'était pas le Riolu,tout aussi perdu que son dresseur,qui pourrait l'aider.Peut être pourrait t-il envoyer son Roucool,en éclaireur?Moui,ca restait une bonne idée...Mais il le ferait plus tard.Pour l'instant,autant se débrouiller tout seul,non mais.Dante continua donc de marcher,un air plus que resigné sur son visage,suivit de près par son Riolu qui prenait l'air en le soutenant dans sa marche.L'étui du violon soigneusement placé dans la main gauche du Dresseur ne bougea fichtrement pas,en revanche ce ne fut pas le cas d'une Poké Ball qui tomba de la ceinture de Dante pour rouler au sol sans prévenir personne.Riolu agrandit subitement ses yeux,et montra la traitresse du bout de sa patte,tandis que Dante se lança a la poursuite de cette fichue balle qui venait de se décrocher de son emplacement initial.Celle ci roulait assez rapidement,aussi Dante choisit de se baisser avant de l'attrapper au sens propre du terme.

Ce qui ne joua pas vraiment en sa faveur.Tandis que la PokéBall continuait de rouler,Dante a sa suite,le dresseur percuta quelque chose...Ou plutôt quelqu'un vut la resistance de l'obstacle.Evidemment,le nez rivé au sol il n'avait pas vut cette personne sur sa route,mais...Celle ci avait aussi commis l'erreur de ne pas regarder devant elle.Quel genre d'individu reste sur le même chemin qu'un jeune garçon qui vous fonce tête baissée,au sens propre du terme,droit sur vous?Personne,a n'en point douter.Pourtant,il s'avérait qu'une jeune fille venait de percuter Dante.Daccord,le jeune homme avait sa part de responsabilité,mais...Enfin,quelle idée de rester planté là!Cette personne devrait s'excuser.Abandonnant la Poké Ball pour l'instant,qui s'était de toutes maniéres arrêté de rouler quelques métres plus loins au pied d'une souche,Dante se releva l'air furibond pour toiser l'individu qu'il venait de percuter,par la faute du dit individu.Ou plutôt l'individue,parce qu'il s'agissait d'une fille.Elle n'avait pas l'air très féminine,mais c'en était bien une.La preuve,Dante la trouvait jolie,et il était rare qu'il trouve un être de sexe masculin joliE.Une jeune fille,donc,plutôt jolie,mais fondamentalement stupide de rester là ou elle se trouvait.Et de plus,elle avait l'air en colére,pas du tout disposé a s'excuser de sa faute.Le monde avait décidément des gens bien mal éduqués,en cette région!

« Non mais, c'est un comble, ça! Tu ne peux pas faire attention à où tu mets tes pieds, non? »

"Tu"?Parce qu'en plus,elle le tutoyait?Et ce n'était pas le pire,voilà qu'elle était réellement en colére de ne pas avoir regardé où est-ce qu'elle même mettait les pieds!Dante n'avait rien fait de particuliérement mal,non?Enfin,de son point de vue,tout du moins.Daccord,il aurait dut faire plus attention,mais...Hors de question de la laisser s'emporter comme ça!Il aurait put s'excuser,partir rapidement ramasser sa Balle et partir sans un mot,mais il choisit autre chose.Il ne savait pas vraiment pourquoi,peut être parce que malgré le fait qu'elle était jolie,elle avait un visage très agaçant pour le jeune garçon.Oh dieu,que c'était énervant de se faire ainsi insulter par une gamine!Hors de question de la laisser s'en tirer comme ça.Dante se releva donc,constatant qu'il était plus grand qu'elle,avant de vérifier que son violon se trouvait toujours accrocher a sa main gauche.Parfait.Restait a attendre Riolu,qui arriva par l'arriére,sans doute avec l'objectif d'attrapper la Poké Ball qui avait roulé quelques minutes plus tôt.Dante fronca les sourcils,prêt a s'enerver a son tour.

"Dîs donc,c'est plutôt ton cas!J'avais la tête baissée,je regardait parfaitement ou je mettais les pieds,et toi reste sur ma route alors que je ne peux pas te voir!Excuse toi!"

Il croisa les bras,en gardant son violon dans sa main.L'air parfaitement sérieux,il attendait des excuses de la part de cette petite mal polie.Ah,décidément,les filles étaient des êtres bien étranges.Pourquoi c'était toujours les plus jolies qui l'enervait le plus?Il ne savait pas,mais celle là battait des records.Jamais il n'avait autant ressenti d'amertume en si peu de temps.

[Et moi qui croyait qu'on ferait des RPs pas trop prétentieux...XDDD]

**Marie-Lou Grebber** · **Marie-Lou Grebber**

Un crétin. Un gros crétin aux cheveux décolorés et à l'air prétentieux. Voilà sur qui était tombée la jeune fille aux cheveux blonds. Marie-Lou se maudit intérieurement, laissant s'échapper de ses lèvres pincées une expression offusquée lorsque le type en face d'elle lui demanda de s'excuser. Comment, pardon? Elle avait du mal entendre, là! Il prétendait que cette rencontre brutale était de sa faute, et non de la sienne? S'il y avait bien une chose que détestait la jeune dresseuse, après les menteurs et les manipulateurs, c'était les personnes qui ne prenaient pas leurs responsabilités! Elle avait voulu avancer, et lui, comme un idiot paralysé, était resté au milieu du chemin. S'il avait fait attention à ce qui l'entourait, il l'aurait vu arriver, et se serait décalé pour la laisser passer. C'était la moindre des choses à faire, tout de même! Pas parce qu'elle était une fille et que les garçons galants se devaient de laisser passer les demoiselles, non, mais parce que n'importe quelle personne bien élevée en ce bas-monde savait céder le passage aux autres! Marie-Lou savait bien qu'elle était la seule en tort dans cette histoire mais la jeune fille, fière comme un coq, se refusait à l'admettre. Ce garçon en face d'elle était un malpoli qui ne connaissait aucune règle de politesse, et s'il avait regardé devant lui, ils n'auraient pas eu à se rentrer dedans. Conclusion: Tout était de SA faute. De SA faute, et aucunement de celle de la demoiselle aux cheveux dorés. Dardant sur l'inconnu un regard bleu que la colère faisait briller, Marie-Lou mit ses mains sur ses hanches, affichant sur son visage un air supérieur agrémenté d'une touche d'agacement. Elle ne connaissait pas ce jeune homme aux cheveux gris, et ne tenait pas plus que ça à le connaître. Pour preuve: Elle ne voulait pas même entendre son nom. Elle pouvait toujours l'appeler l'imbécile, ou le débile que ça ne ferait aucune différence. Elle était de toute manière intimement persuadée que ces deux adjectifs étaient très représentatifs de ce grossier personnage qui ne daignait pas même s'excuser.

« Ah ouais? Fit-elle, son ton agressif et sec, cassant, Tu plaisantes, j'espère? Je n'ai pas à m'excuser, c'est toi qui étais planté sur le chemin, comme un imbécile! Tu es vraiment mal élevé, comme type, hmm? »

C'était officiel, Marie-Lou le détestait, et cette haine qu'elle ressentait à l'égard de l'idiot aux cheveux gris ne faisait qu'empirer plus les minutes s'écoulaient, lentement, rythmées par le son de souffle. Son regard toujours posé sur le visage de son interlocuteur, la blondinette se prit à penser qu'il n'existait en ce monde aucun garçon doté d'une quelconque parcelle d'intelligence. Et elle pouvait l'assurer, elle avait après tout vécu avec un beau spécimen durant quatorze ans, dans la même maison! Insupportable, vraiment. Mais ce garçon, là, avec son Pokémon bizarre, était encore pire que son frère. Dieu sait que c'était difficile, pourtant. Il pouvait au moins se vanter d'avoir réalisé un véritable exploit; En l'espace de quelques secondes, il avait réussi à s'attirer les pires foudres de Marie-Lou Grebber. Le dernier en date avait finit la tête dans l'étang de son village, et la jeune fille s'était assuré qu'il retienne bien la leçon. Et il l'avait retenu: Depuis, il changeait de bord de route chaque fois qu'il la croisait. Beuh! Bien fait. S'il recommençait à l'ennuyer, de toute façon, ce n'était plus dans l'étang que sa tête finirait, mais dans la terre bien dure d'une plaine quelconque. Ou dans un nid de Dardargnans. Cette pensée faillit faire rire Marie-Lou, qui se retint bien heureusement, arborant toujours cet air pincé et supérieur qu'elle ne quittait plus depuis qu'elle lui avait adressé la parole. Tch, il était si lamentable, ce type...Elle avait envie d'en faire de la bouillie et le donner à manger à Evoli par la suite. Quoique...! Ça aurait sans doute été indigeste, et elle ne voulait pas empoisonner son amie.

Et même si la jeune fille aux grands yeux bleus savait qu'il ne valait pas la peine qu'elle s'énerve pour lui, elle ne pouvait s'empêcher de fulminer. Ce qu'il pouvait être agaçant, pire qu'agaçant! Rah...Il fallait qu'elle passe sa colère grandissante sur quelque chose, et cet imbécile heureux était la cible toute désignée. Tant pis pour lui. Evoli, sentant la frustration de sa maîtresse, se colla aux jambes de cette dernière, dans une vaine tentative pour la calmer. Peine perdue. Une fois énervée, Marie-Lou ne décolérait qu'après s'être vengée sur l'objet de sa colère. En somme, tant que ce garçon serait debout à lui résister, elle continuerait de s'énerver. Evoli poussa un petit soupir, reposant ses deux petits yeux noirs sur le dresseur devant elle. Ça allait être long, de toute évidence.

[AH AH! J'ai fais moins long. Mais c'était dur, je suis pas habituée...!x'D]

**Dante Durendal** · **Dante Durendal**

Vraiment, Dante n'était pas un homme chanceux. Loin s'en faut, il n'avait pas du tout de chance en régle générale. Bon, il ne fallait pas pousser le morceau trop loin non plus, il n'était pas maudit de la vie au point de voir une corniche de mur lui tomber dessus en plein desert. Mais tout de même! Plus sa vie avançait, plus le jeune homme s'étonnait de voir avec quelle facilité les ennuis venaient vers lui. C'était comme si il les attiraient, comme si il portait en lui une sorte d'aimant à probléme, qui s'activait dès qu'une galére se trouvait à proximité. Tiens par exemple, il est censé être parti d'Eternara, non? Dans ce cas que diable faisait t-il dans cet endroit? Et puis dabord où est ce qu'il était, tient? Ce n'était pas comme si il avait une carte sur lui ou quoi que ce soit de ce genre dailleurs. Ca n'était pas son genre. Lui, dépendre d'un mocreau de papier? Allons bon! Pourquoi pas Aragon se reposer sur son bateau uniquement pour remporter la victoire! Même si Dante voyait mal en quoi un bâteau et un combat Pokémon pouvaient être liés, sa pensée elle, était parfaitement limpide. Même si pour quelqu'un d'autre, elle aurait semblée totalement floue, sans doute... Mais peu importe! Il n'était pas non plus un livre ouvert. Ca n'était pas comme si quelqu'un allait de suite s'introduire dans sa tête et s'amuser à regarder tout ce qui pouvait bien s'y passer... Parce que oui, il s'y passait quelque chose! Ah mais, il allait frapper quelqu'un si on continuait à insinuer qu'il n'était pas capable de réfléchir... Il avait un cerveau, comme tout le monde! Il était aussi capable de s'en servir, nom de dieu! Ce n'était pas parce qu'il était quelqu'un d'impulsif qui réagissait sur le moment qu'il fallait le considérer comme un crétin fini, loin s'en faut. Et puis dabord, il avait toujours tendance à considérer les autres comme des obstacles possibles à son progrés. En régle générale, Dante n'était pas quelqu'un de très... Gentil. Plutôt colérique et impulsif. Mais il faisait avec, et même si cela ne marchait pas toujours très bien, du fait de sa malchance assez incroyable, il se débrouillait plutôt pas mal pour quelqu'un de son âge. A 16 ans, parcourir les routes avec un Draby comme premier Pokémon et un Riolu à ses cotés, ca n'était pas rien! Il était sûr de pouvoir arriver à battre tout les champions. Puis le conseils des 4. Après tout, ils n'étaient que 4, non? Y'avait aussi un maître parmis eux. Un gros bill, qui se croyait le plus fort. Aha! Et bien Dante lui expliquerait sa façon de penser, à cet huluberlu. Après évidemment, le faire tout de suite c'était un peu compliqué.... Dans l'immédiat il était perdu dans les bois, avec une fille très agaçante pour seule compagnie. Et pas de Pokémons dépassant le Niveau 20. Bon, on avait vut mieux comme départ, c'est clair. Mais il ne desespérait pas non plus! Il pouvait encore y arriver, juste une question de volonté! Et question volonté, il battait n'importe qui. La volonté de Dante était plus solide que l'acier!

C'est sans doute pour cela qu'en regardant cette fille, son goût prononcé pour le genre de personne qu'elle incarnait se tût totalement au profit de sa fierté et de sa dignité. Il n'était pas en faute, de toutes maniéres! C'était de sa faute à elle! Même si il était objectivement vrai que... Objectivement vrai que c'était de leur faute à tout les deux. Ils s'étaient rentrés dedans. Mais pas question de l'avouer, et surtout pas devant une fille! Encore moins devant une aussi... Fragile! Parce qu'elle avait l'air plutôt frêle cette petite. Elle ne devait pas être bien agée.... 14 ans, peut être? Ce genre de chose. Pas beaucoup en tout cas. Dante jeta un bref coup d'oeil derriére le dos de la jeune fille blonde, pour s'assurer que Riolu alla bien récupérer la Poké Ball déclencheuse de toute cette histoire. Parfait, il avait finit par l'attrapper. Bien, maintenant que la bouboule était de nouveau en sa possession, restait à obtenir des excuses de la part de cette fille. Pas question de la lâcher avant. Pas question.

« Ah ouais? Tu plaisantes, j'espère? Je n'ai pas à m'excuser, c'est toi qui étais planté sur le chemin, comme un imbécile! Tu es vraiment mal élevé, comme type, hmm? »

Dante ecarquilla les yeux, ebahi par tant de mauvaise foi de la part de la blondinette. De sa faute? Elle n'avait pas à s'excuser? Bien sur que si, elle le devait! Et plutôt deux fois qu'une. Elle, elle restait là, alors que lui il avançait la tête baissée pour récupérer sa Poké Ball. Des deux, c'était elle la fautive et puis... Et puis hors de question de laisser cette petite s'en tirer comme ça! Il n'était pas un gentleman de nature, même avec les jolies filles. Et celle là, elle était.... Dante se secoua intérieurement les méninges pour éviter de partir en vrille. Elle était jolie oui, mais elle était surtout arrogante et agaçante! Il fallait faire quelque chose pour ça, et rapidement en plus tiens. Le jeune violoniste toisa son interlocutrice du regard, en croisant les bras, essayant de prendre un air autoritaire par rapport à elle. Il était plus grand, c'était un avantage tiens. Et prends ça dans les dents, blondine! Blondine. C'était pas mal comme nom, mais "Petite Sotte" lui allait mieux, tellement mieux. En plus ca s'accordait bien avec son physique, non? "Petite Sotte, Petite Sotte"... Oui, faute de mieux ça serait Petite Sotte. Ou Blondine. Ou Petite Idiote. Ou la fille de mauvaise foi. Ou la mini-tornade jaune. Enfin, rien de bien glorieux en tout cas. Dante afficha donc son air autoritaire, qu'il prenait quand il devait effectuer une dispute avec quelqu'un. Si seulement cela changeait quelque chose....

"Oho, moi mal élevé? Je te signale que je n'agresse pas les gens dans la forêt moi! Et puis dabord c'est toi qui est restée au milieu comme une Petite Sotte alors que tu voyais très bien que je fonçais vers toi le nez au sol. Vraiment, en plus d'être impolie, tu n'est pas très maligne, hein?"

Il baissa un peu la tête pour essayer de se retrouver en face à face avec elle. Tout ceci, il ne s'en doutait pas encore vraiment, n'était que le début malheureusement... Ou heureusement? Car curieusement, il ne pouvait pas nier que se battre avec cette fille était désagréable. Bien au contraire. Mais ça, il ne l'admettrait jamais! Et puis de toutes maniéres, il la detestait. Il voulait se servir de sa grande taille pour l'enfoncer dans le sol. Tiens, une idée à creuser ça. L'enfoncer dans le sol....

Riolu, de son coté, la Poké Ball à la main se tenait à coté de l'Evoli de la jeune fille blonde. Contrairement à leurs dresseurs, les deux Pokémons ne semblaient pas enclins à se battre. Ils regardaient, simplement; Pour un peu, on aurait juré que Riolu tendrait un paquet de Pop Corn à Evoli d'ici peu.

[Pas grave, c'est peut être court, mais au moins c'est vite fait!XD]

**Marie-Lou Grebber** · **Marie-Lou Grebber**

Et bla bla bla...Marie-Lou détestait les gens qui parlaient pour rien, et encore plus lorsqu'ils adoptaient ce ton supérieur des convaincus de la véracité de leurs dires. Oh, qu'elle détestait cela! Ce type aux cheveux délavés était un des pires imbéciles qui lui ait été permis de rencontrer de sa courte vie. Debout là sur le sol poussiéreux, ses yeux bleus semblant lancer des éclairs en direction du jeune homme qui lui faisait face, la dresseuse aux cheveux blonds peinait à garder son calme. Sans quoi elle aurait tout simplement crié, que disait-elle, hurlé à la figure de ce type qu'il était proprement détestable, incapable, laid, et qu'il aurait mieux fait de se pousser pour lui faire place libre s'il ne voulait pas se recevoir son poing dans la figure. Lorsqu'elle était énervée, soit le trois quart du temps, Marie-Lou avait tendance à agir sans réfléchir, sous le coup de ses colères diverses et variées, en ne prenant en compte aucun des paramètres de rigueur selon les situations. Quoi, elle menaçait un type de deux mètres de haut dans un magasin, et après? Il lui avait manqué de respect, il méritait une bonne correction! Comment ça, envoyer Evoli sur une septuagénaire ne se faisait pas? Cette vieille folle lui avait envoyé son sac en travers de la figure car elle avait osé lui marcher sur le pied! La jeune fille aux yeux bleus admettait ne pas être une personne facile à vivre. Elle s'énervait pour un rien et ses colères étaient monumentales et bien difficiles à oublier. Elle avait des mots si durs dans ces moments-là qu'elle en avait déjà perdu certains de ses amis. Juste à cause de paroles mal choisies, prononcées sur le coup de la colère. Mais Marie-Lou était tellement butée que même en sachant qu'elle avait tort, elle campait sur ses positions, avec cette mauvaise humeur si caractéristique de sa charmante personne. Même avec une amitié en jeu, son attitude ne changeait pas. Était-elle sans cœur? Elle-même venait à se le demander parfois. Si toutefois ne pas avoir de cœur signifiait avancer sans encombres, alors elle était bien satisfaite de ne pas en posséder. Le but ultime de Marie-Lou n'était pas de parcourir les routes à la recherche d'amis avec lesquels elle pourrait s'amuser lors de son voyage initiatique, non. Si elle avait quitté sa maison et son père, c'était pour prouver de quoi elle était capable en tant que dresseuse. Pas en tant qu'amie. Elle voulait capturer et dresser des Pokémons, les faire évoluer et battre les Champions d'Arène. Rien de plus, rien de moins. Elle ne partait ni avec la prétention d'être la plus gentille, ni avec la prétention d'être la plus forte.

Tout ce qu'elle voulait, c'était prouver à son frère de quoi elle était capable. Elle ne ferait pas des miracles mais, oh, elle jurait qu'elle vaincrait tous les Champions! Combien de badges pouvait avoir Yann en cet instant? Sans doute en avait-il déjà un ou deux. Peut-être trois. Il avançait vite, bien trop vite, elle n'avait jamais pu le suivre. Mais le rattraper, ça elle le pourrait. Pas le dépasser, le rattraper. Et une fois qu'elle se tiendrait en égal à ses côtés, rira bien qui rira le dernier. Mais pour l'heure, elle était coincée à Autequia, à des kilomètres de l'endroit où elle voulait se rendre, face à un crétin aux cheveux délavés qui se refusait à lui céder le passage. Des excuses, des excuses? Il voulait des excuses? Il allait en avoir, des excuses, et en plein dans son visage! Lançant un regard noir à Evoli lorsque cette dernière couina-elle ne voulait certainement pas qu'elle se lie d'amitié avec l'espèce de machin moche qui se tenait près du type mal élevé-, elle rétorqua à celui qui lui faisait face, l'énervement et la colère clairement présents dans sa voix qui restait malgré tout admirablement ferme:

« D'abord, on est pas encore dans la forêt, hein, et ensuite, TU n'avais qu'à bouger. Ce n'était pas à moi de le faire. Tu sais ce que je leur dis, aux gens comme toi? Je leur dis qu'ils sont mal élevés, suffisants, et qu'ils feraient mieux de dégager avant que je les frappent. N'est-ce pas, Evoli? »

Le Pokémon leva la tête vers sa maîtresse, la regardant un instant avant de hocher sensiblement la tête, comme lassée de cette complainte entendue des millions de fois. Marie-Lou en aurait bien fait de la bouillie, de ce garçon aux yeux clairs. Elle le détestait, elle le détestait. Et elle n'avait pas besoin d'une seconde discussion dans de nouvelles conditions pour affirmer ses dires: Elle le détestait, et elle le détesterait jusqu'à la fin. C'était clair comme de l'eau roche dans son esprit, qui restait fermement bloqué sur cette seule opinion.

« En plus, tu oses dire que je ne suis pas très maligne, mais tu as vu ta tête? On dirait un Boustiflor! »

Elle laissa s'échapper un petit rire moqueur d'entre ses fines lèvres, croisant ses bras sur sa poitrine avec un petit sourire en coin. Evoli leva les yeux au ciel, mais n'osa pas pour autant s'éloigner de sa maîtresse. Elle connaissait cette situation pour l'avoir vécu des millions de fois, et elle savait pertinemment que ça ne pouvait que mal tourner. A ce rythme là, elles n'étaient pas prêtes d'arriver aux bois de Mérouville de si tôt.

**Dante Durendal** · **Dante Durendal**

Dante était quelqu'un d'impuslif, de téméraire. Il réagissait souvent au quart de tour pour pas grand chose, se disant qu'il vallait toujours mieux se fier à la premiére impression qu'aux suivantes. Et en l'occurence, sa premiére impression lui disait très clairement que cette fille aux cheveux blonds, c'était le diable incarné. Elle n'avait aucun respect pour les autres et ne lui ferait jamais d'excuses, quoi qu'il en dise. Il n'avait encore jamais rencontré de personne comme ça, aussi bornée aussi butée! A part lui même en fait. Dans un sens ils se ressemblaient beaucoup ces deux là. A cette pensée, Dante faillit l'enfoncer dans le sol rien que pour passer ses nerfs sur elle. Il en avait fichtrement très envie, aucun doute la dessus. Après tout c'était lui le plus grand des deux. Il n'aurait eu aucun mal à lui attrapper la tête pour ensuite l'enfoncer dans le sol le plus fort possible. Comme ça, elle rétrécirait encore plus, et atteindrait une taille qui conviendrait à son charisme: proche du zéro. Oh, sincérement Dante detestait ce genre de fille. Il detestait ça, mais pourtant il ne pouvait pas s'empêcher de se dire qu'il ne voulait pas que cette dispute s'arrête. Il voulait gagner, il aurait le dernier mot contre elle. Ca ne serait pas bien difficile, il avait raison dans l'histoire, non? Enfin il le croyait. Du moins il l'espérait. Si il l'espérait assez fort, ca finirait peut être par devenir une réalité, non? Il suffisait d'y croire. Mais bon, croire assez fort que cette fille pouvait gagner des neurones dans l'immédiat, cela ne lui paraissait pas vraiment dans l'ordre du possible. Bien au contraire, outre sa couleur de cheveux qui amenait déja de belles conclusions sur sa capacité de reflexion, cette petite fille avait une attitude très déplaisante. Elle n'avait absolument pas le genre de comportement qui siégeait à une jeune fille. Une jeune fille devait être polie, jolie, gentille et respectueuse des autres, elle devait toujours sourire aux hommes qu'elle cotoyait, et sans arrêt s'excuser même si elle ne devait pas le faire necessairement. Une fille normale aurait fait cela, c'était évident. Mais pas elle, elle agissait presque comme un simulacre de fille, et en avait aussi les attributs physiques, tiens. Bon il fallait aussi recconaître que lui même n'était pas non plus le parfait exemple de mâle très exemplaire. Il n'était pas du tout galant, aussi irrespectueux que la fille en face de lui, jamais content pour quelque chose, toujours à se plaindre et à adopter un comportement plutôt vantard et sarcastique... Mais malgré tout cela il s'en sortait plutôt bien et arrivait à vivre plutôt convenablement. Cela venait surtout du fait qu'il n'avait jamais croisé personne qui lui tenait tête trop souvent en fait. Il avait toujours été le seul dans sa catégorie. Et voilà que le hasard et la malchance lui faisaient rencontrer une horrible petite fille qui se croyait déja dans la cour des grands. A la voir, il lui aurait donné... Quoi, quatorze ans? Quinze à tout casser... Lui, il était plus agé de toutes maniéres il suffisait de voir la taille des deux protagonistes pour s'en convaincre. Il n'aurait sérieusement eu aucune honte à s'écarter en s'excusant comme il aurait dût le faire, mais Dante ne le ferait pas. Parce que ce n'était pas dans sa nature de le faire, un point c'est tout. Oh mon dieu, qu'est ce qu'elle pouvait l'agaçer avec sa tête de mégére et ces yeux bleux et aussi intelligents que ceux qu'on trouvait dans le regard d'un Magneti! Vraiment pourquoi avait t-il fallut qu'il tombe sur elle? Il n'aurait pas put croiser un dresseur normal qui se serait excusé comme tout le monde? Mais non, il avait fallut que sa premiére rencontre soit une gamine prétentieuse et bavarde, qui criait et insultait à tout bout de champ sous des pretextes minables. Dante croisa les bras, la regardant de haut, dominant cette petite d'une bonne tête. Aha, là c'était mieux.

Oui, nettement mieux. Dépasser cette fille était vraiment une situation plus que confortable, se disait il. Il n'avait absolument aucune envie de la laisser s'en tirer comme ça. Il voulait des excuses, et elle allait lui en fournir, et de gré ou de force! Il n'allait peut être pas lui arracher ces fameuses excuses avec une pince ou une tenaille mais il n'en était pas loin non plus. En plus, pince et tenaille cela semblait un châtiment trop doux pour cette espéce de démon personifiée! Elle méritait bien plus... Il n'avait qu'a l'ouvrir pour voir ce qu'il y'avait dedans! Hum, dans le haut du corps, plus précisément dans la tête, Dante était sûr qu'il n'y aurait pas grand chose remarque... Vut comment cette fille se comportait, c'était clair que son cerveau n'allait pas bien, si tant est qu'elle en ait un. Le jeune homme savait bien qu'au fond elle n'était pas si laide, c'était même plutôt le contraire, et qu'elle ne pouvait pas être aussi stupide, simplement il avait besoin de le penser. Il avait besoin de se sentir supérieur à elle, c'était... C'était étrange comme sensation, ce besoin absolu de se montrer plus fort et plus grand qu'elle. C'est sûrement pour ça qu'il continuait de la regarder du plus haut de sa taille, largement supérieure à la sienne. Quoi que... Pendant un instant, il se demanda si il avait vraiment besoin de sa taille pour vaincre cette petite. Non, pas du tout enfin! Il n'avait guére besoin que d'autre chose que son charisme naturel! Elle lui aurait laissé le passage naturellement si il avait usé de tout son talent c'était forcément une vérité absolue. Si elle se butait comme ça, c'était parce qu'il se retenait. Et qu'elle était stupide aussi. Accessoirement. Le jeune homme se rabaissa donc un peu plus pour se remettre à la taille de la jeune fille, faisant une moue avec son visage comme si il s'était trouvé en face d'une tache sur son vêtement préféré. Ce qui en soit n'était pas totalement faux, ce qui lui faisait face ressemblait bel et bien à une tache. Une énorme tache jaune avec deux trucs bleux au milieu, là ou il y'aurait eu des yeux si la tâche avait été humaine.

« D'abord, on est pas encore dans la forêt, hein, et ensuite, TU n'avais qu'à bouger. Ce n'était pas à moi de le faire. Tu sais ce que je leur dis, aux gens comme toi? Je leur dis qu'ils sont mal élevés, suffisants, et qu'ils feraient mieux de dégager avant que je les frappent. N'est-ce pas, Evoli? »

Le jeune homme afficha un grand sourire avant de se pencher vers elle, laissant une petite veine de colére palpiter sur sa tempe droite. Il n'avait qu'une envie, c'était d'envoyer Riolu mettre un coup de poing à cette impertinente. Mais il ne le ferait pas, avec la tête aussi dûre qu'elle devait avoir, peut être que Riolu se ferait mal. Et puis aussi, il n'avait pas envie d'entendre un son creux confirmer ses hyppothéses sur le niveau intellectuel de la demoiselle. Il entendit la petite Evoli de cette fille pousser un couinement suite à ses précédentes paroles. De son coté, Riolu haussa les épaules et s'asseiya à coté du Pokémon évolutif pour regarder son dresseur se disputer avec la jeune fille. Il ne savait pas trop ce qui allait se produire, mais au vut du sourire qu'il abordait, on pouvait déduire que Riolu n'était pas du tout ennuyé par la situation. Au contraire, tout cela l'amusait presque. Il avait limite une l'envie d'aller arbitrer cette espéce de combat qui se déroulait devant ses yeux. Dommage que la maîtresse de cette Evoli ai interdit à cette derniére de se lier d'amitié avec lui. M'enfin, peut être que la situation changerait au fil du temps non? Après tout le temps pouvait faire des miracles. Même si, pensa Riolu dans sa langue Pokémon, il ne pourrait sans doute jamais faire en sorte que son dresseur et cette jeune fille s'entende comme auraient put le faire deux véritables amis. Dante, pour sa part, secoua légérement la tête en entendant la jeune fille pour lui répondre du tac-au-tac:

"Oh, ca je me doute que tu a dût souvent le répéter. Devant ton miroir par exemple, c'est vrai qu'il doit avoir l'air mal élevé, suffisant et tout le reste."

Après quoi il se tourna vers Riolu, attendant une confirmation de la part de ce dernier. Le Pokémon Aura poussa un léger soupir, et lança un "Rio!" Pas franchement débordant d'energie, un peu comme le couinement de l'Evoli lançé precedemment. Puis la petite tornade blonde décida de reprendre son discours assez pitoyable. Oh, vraiment elle ne pourrait jamais donc se taire? Elle avait une voix si agaçante, si crispante! Il en ferait des cauchemards la nuit maintenant, c'était certain.

« En plus, tu oses dire que je ne suis pas très maligne, mais tu as vu ta tête? On dirait un Boustiflor! »

Après quoi la jeune fille, ou tout du moins ce qui y ressemblait vaguement, se mit à croiser les bras, un sourire moqueur sur son visage et un petit rire s'échappant de ses lévres. Oh! il aurait vraiment voulut le lui faire ravaler, son rire et son sourire, on aurait dit les couinements agaçants poussés par un Ratata! Il posa ses deux mains sur ses hanches avant de froncer les sourcils, témoignant de sa mauvaise humeur à l'égard de cette jeune demoiselle. Pendant ce temps, Riolu pouffait de rire. Ils n'étaient pas prêts de poursuivre leur aventure initiatique, mais pourtant le jeune Pokémon s'amusait bien.

"Oh vraiment? Personellement je me dis que c'est très bien quand je vois ta face de Lippoutou. Et non, tu n'est pas très maligne. Je suis sûr que si on te montre une CT et une Super Potion, tu n'est même pas capable de faire la différence!"

La dessus, il adopta une attitude similaire à celle de son interlocutrice. Bras croisés, sourire en coin satisfait et petit rire moqueur qui fusa de ses deux lévres. Riolu leva les yeux au ciel en même temps que sa collégue Evoli. La journée allait être longue, c'était maintenant une certitude. Et le pire, c'est que même si aucun des protagonistes ne le savait actuellement, c'est que cela risquait fort de se reproduire dans le futur...

**Marie-Lou Grebber** · **Marie-Lou Grebber**

Tu ressemble à un garçon. Voilà la phrase que Marie-Lou avait certainement le plus entendu de sa courte vie, et qu'elle continuait d'entendre encore maintenant. Il était vrai qu'avec ses shorts, ses chemises amples sans aucune forme et sa casquette presque en permanence vissée sur sa tête blonde, elle n'avait pas l'allure d'une jeune fille modèle, coquette et qui prend soin de son apparence. Que les garçons s'intéressent à elle n'avait jamais intéressé Marie-Lou, qui dès sa prime enfance avait parcouru les alentours de Vergazon en courant, un filet entre ses mains dans l'espoir de capturer un Pokémon insecte entre les fines mailles de cette arme bien inoffensive. Même son frère faisait pâle figure en comparaison. Mais était-ce la faute de la blondinette si elle n'avait jamais pu supporter les robes en dentelles et qu'elle faisait la grimace chaque fois qu'elle croisait une fille qui se plaignait des tâches sur son tout nouveau vêtement ou de son ongle qui s'était malencontreusement cassé? Elle était ici pour remporter des badges, pas pour faire son intéressante en mettant des mini-jupes qui n'avaient de jupes que le nom. Peut-être que si sa mère était restée avec eux, elle aurait agit différemment. Oh, il ne fallait pas se leurrer: Marie-Lou Grebber était une sale peste impulsive et tout sauf féminine et conciliante, et même entourée de l'amour maternel le plus encombrant qu'on puisse imaginer, elle n'aurait jamais pu être débarrassée de tous ces défauts qui l'empêchaient bien trop souvent de se faire apprécier des autres. Elle était ainsi, c'était comme ça. A prendre ou à laisser. Mais peut-être aurait-elle au moins été plus gentille si sa mère était encore parmi eux. Partie alors qu'elle et Yann n'avaient que cinq ans, Julia Grebber s'en était allée sur les routes, accompagnée de ses Pokémons, pour tenter de gagner Marie-Lou ne savait plus quoi. Elle était trop petite à l'époque pour s'en souvenir, et son père refusait catégoriquement de lui en parler. Ce qui était certain, c'est qu'une fois passé le pas de la porte, sa mère n'était plus jamais revenue. Portée disparue, personne ne semblait savoir ce qui lui était arrivé, ni où elle pouvait être ou même si elle était encore en vie. Cette femme dont elle et son frère avaient selon leur père hérités les traits était du jour au lendemain sortie de leur vie, sans que personne n'ai jamais pu les renseigner sur ce qu'elle était devenue. En soit, penser à sa mère ne faisait aucun mal à Marie-Lou. Elle peinait à se souvenir des moments passés avec elle, alors son absence n'était pas quelque chose qui avait pesé sur son dos, au contraire de Yann qui, quoi qu'il puisse dire, était parti dans le but et de gagner, mais surtout d'apprendre ce qui était arrivé à leur mère. Elle, aussi horrible que cela puisse paraître, s'en fichait, et ne voulait pas le savoir. Elle était partie, et était sans doute morte, fin de l'histoire. Et quand bien même elle aurait été en vie, qu'est-ce que cela aurait changé aux neuf années qu'ils avaient tous trois passés sans elle? Yann était bien plus sensible et gentil que Marie-Lou. Il était digne et agissait de manière noble, même si tout comme elle, il se laissait parfois emporter trop vite. Oh, oui, Marie-Lou faisant ce constat, se dit que définitivement, elle devait être un monstre. Un vrai. Et la colère régnant toujours en maître sur son esprit, elle se décida à l'être encore plus.

C'était bien amusant de se moquer des autres, elle avait toujours trouvé cette occupation distrayante. Surtout quand celui qui lui faisait face ressemblait trait pour trait au croisement entre un Boustiflor et un Cradopaud! Dardant sur lui ses yeux bleus hantés par la colère, elle se demanda combien de temps il allait rester là, comme le crétin qu'il était, à l'embêter alors qu'elle avait franchement autre chose à faire que s'occuper d'idiots sans la moindre parcelle d'intelligence. Elle avait un voyage initiatique à faire, elle! Elle était une femme occupée. Et par conséquent, les imprévus, elle s'en passait bien, merci. Surtout quand ils avaient la même tête que son interlocuteur. Raaaah...! Elle avait vraiment envie de lui en mettre une, à ce malpoli! Et lorsqu'il éleva de nouveau la voix pour lui parler, elle n'en eut que plus envie encore, et du faire tous les efforts du monde pour ne pas céder à la tentation d'envoyer valser son poing dans sa tête.

C'était dur. VRAIMENT très dur.

"Oh vraiment? Personnellement je me dis que c'est très bien quand je vois ta face de Lippoutou. Et non, tu n'est pas très maligne. Je suis sûr que si on te montre une CT et une Super Potion, tu n'est même pas capable de faire la différence!"

Face de Lippoutou? Marie-Lou laissa s'échapper une petite exclamation outrée suite aux paroles de l'imbécile aux cheveux décolorés, serrant ses poings jusqu'à s'en faire mal. Mais-qui-avait-une-fac-e-de-monstre ici, hein?! Elle allait lui faire ravaler ce sourire d'arriéré, elle le jurait! Il se croyait intelligent, mais la blondinette était intimement persuadée qu'il devait avoir le cerveau de la taille d'un pois-chiche, si ce n'était moins. Elle allait le tuer, le tuer...Elle le jurait. Et ensuite, elle l'enterrerait et danserait sur sa tombe! Marie-Lou sourit légèrement à cette pensée visiblement très agréable, et Evoli regarda sa maîtresse s'énerver seule-comme de coutume-, tournant sa tête vers le Pokémon qui venait de s'asseoir près d'elle. Et le Pokémon évolutif aurait bien entamé une conversation si Marie-Lou ne l'avait pas soudainement prise dans ses bras, reculant d'un pas ou deux dans le même mouvement.

« Ah, n'approche pas Evoli, toi! Fit la jeune fille aux yeux bleus à l'adresse de Riolu, puis se tournant vers le dresseurs aux cheveux décolorés, d'une voix plus agressive et ferme, Le seul ici à avoir une sale tête, c'est toi! Je n'ose même pas imaginer ce que ça doit être, à l'intérieur! Ça doit pas être bien brillant, pour sûr. »

Passant alternativement son regard du dresseur au Pokémon bizarre, elle finit par ajouter, blessée dans son amour propre par les paroles du crétin qui pensait comme un imbécile fini:

« Et je suis sûrement plus intelligente que tu le pense, alors ne t'avise pas de me critiquer! Sinon, je te jures que je te frappe pour de bon! »

Oh, la menace! Evoli ne chercha pas à se débattre, sentant les bras de sa dresseuse trop fortement enroulés autour d'elle. Marie-Lou, quant à elle, fulminait comme ce devrait être interdit: Elle haïssait ce type. Qui était-il? Pour qui se prenait-il? Elle avait envie de le défigurer pour qu'il ne puisse plus ni sourire ni parler. Pourquoi avait-il fallu qu'elle tombe sur lui? Le destin semblait être contre elle, décidément.

[Mwahaha...Pour une raison inconnue, j'étais persuadée d'avoir déjà répondu. Complètement grave, la Micheline.v__v']

**Dante Durendal** · **Dante Durendal**

Dante savait qu'il n'était pas si fort qu'il se plaisait à le croire. C'était même loin d'être le cas. Peut être qu'il obtiendrait la force suprême d'ici quelques mois au cours de son voyage initiatique, mais pour l'instant, il n'était qu'un petit dresseur, lançé sur les routes comme des miliers d'autres. La seule chose qui le démarquait, c'était que son premier Pokémon était un Riolu, d'une descendance plus que Noble. Le pére du jeune Pokémon bleu n'était pas n'importe qui. C'était le Lucario du pére de Dante dailleurs. Cette histoire de descendance tapait dailleurs assez sur les nerfs du jeune garçon. Il n'avait pas beaucoup d'interêt à être le descendant d'une lignée aussi... Rah! Il mentirait si il prétendait que ses ancêtres où ses aïeuls étaient des stupides agriculteurs. Entre son grand pére, qui était le plus grand dresseur de Pokémons dragons de tout les temps, puis son pére qui était non seulement un violoniste de génie et un dresseur exceptionnel, lui n'était au final qu'un jeune garçon sans aucune prétention. Pourtant, il aurait dût avoir des qualités. Il aurait dût avoir le talent incroyable qu'il prétendait posséder à chaque fois qu'il disputait un match. Et il avait du talent, c'est vrai. Mais pas autant qu'il l'aurait souhaité. Pas autant qu'on aurait put en attendre de lui. Il était le petit fils d'Aragon et le fils de Sparda. Dans ce pays, c'était une responsabilité haute comme le Mont Courronné. Il portait sur ses épaules une pression assez colossale. Beaucoup de gens à Eternara attendaient de voir comment il grandirait dans l'avenir. Il savait que son grand pére regarderait avec attention les progrès de son petit fils. Il savait aussi que son pére lui imposerait un entraîneemnt draconien si jamais il venait à être un niveau légérement inférieur à celui que Sparda estimait correct pour un Dresseur comme lui en parcours initiatique. Rah, que tout ceci était bien compliqué! Pour un peu, Dante aurait préféré naître dans une famille sans histoire. Avoir un grand pére pêcheur, un pére vendeur dans le PokéShop du coin et rêver de conquérir le conseil des 4 pour partir à l'aventure avec un Salaméche... Cela lui aurait peut être plu de vivre comme ça. Mais quand il voyait Riolu, il se disait qu'il n'était pas si malchanceux. Il aurait put être mauvaise langue en pensant cela, ou plutôt mauvais cerveau mais la question n'était pas là, le fait est que Dante Durendal était persuadé du plus profond de son coeur que Riolu était le partenaire le plus idéal qu'on pouvait avoir dans sa situation. C'était un Pokémon puissant malgré sa taille, qui avait de qui tenir, qui était fidéle et loyal, qui était également d'un naturel joyeux. Oui, Riolu était réellement un Pokémon admirable. Peut être l'Evoli de la créature blonde que Dante avait percuté sans le vouloir était du même bois. Peut être, peut être pas. Dante en doutait. Pour accepter d'escorter une fille aussi cruche dans sa quête, il fallait vraiment ne pas être une lumiére. Cet Evoli était sans aucun doute très beau oui. Une Evoli femelle très mignonne aucun doute là dessus. Mais elle voyageait avec cette face de Lippoutou et par conséquent, perdait tout crédits aux yeux de Dante. Ce qui n'était pas le cas de Riolu visiblement, qui continuait à vouloir sympathiser avec le Pokémon Evolutif. Riolu avait toujours bien aimé se faire des amis, il s'entendait très bien avec tout les Pokémons de Dante qui se trouvaient dans ses Poké Balls. En particulier avec Draby, ce qui était assez évident dailleurs vut que Draby et Riolu étaient les deux Pokémons avec lesquels Dante avait commençé son voyage initiatique. Et il était fin prêt. Partir à 16 ans pour un voyage pareil, ce n'était pas rien. Il s'était bien entraîné, et était fin prêt à capturer le plus de Pokémons possible. A remporter tout les badges possibles et à vaincre les légendaires Conseils des 4 de chaque continent. Oui, il se sentait prêt, même si un peu stressé. Et maintenant qu'il avait croisé la route de cette fille, il se sentait encore plus enervé que d'habitude. Rah, ce qu'elle pouvait être enervante, avec ces yeux aussi vides d'expression que ceux d'un Archeomire! Pour un peu, il aurait préféré qu'elle ne soit qu'un Metamorph trouvé là sur sa route. Au moins elle aurait put adopter une apparence plus agréable.

Même si il n'admetterait jamais qu'il la trouvait extrêmement jolie. Mais plus elles étaient jolies, et plus elles l'enervait de toute maniéres, c'était souvent comme ça. Il n'avouerait jamais à une fille qu'elle était jolie, surtout pas à celle là. Parce qu'il était toujours passablement enervé par la beauté de ces jeunes filles. Plus elles étaients jolies, et plus il était en colére contre elles. Et là, il était tellement en colére qu'il aurait voulut la massacrer sur le champ. Grmbl...

Lorsqu'elle laissa une petite exclamation sortir de sa bouche après la pique de Dante, ce dernier afficha encore un sourire très satisfait sur son visage. Ah, oui. C'était très agréable de la voir s'enerver ainsi contre lui, en constatant son impuissance. Diantre, que c'était plaisant, d'être le plus fort et le plus intelligent. Parce qu'il l'était bien sûr. Il admettait, certes, ne pas être une lumiére où un modéle de force et de beauté, mais comparé à cette fille, il aurait put être l'homme parfait en tout points, tellement elle semblait conçue pour la nullité. L'exemple parfait à ne pas suivre, en réalité. Si toutes les filles étaient comme ça, Dante aurait bien rigolé dans toute son existence, c'était sûr. Aucune ne vaudrait le coup, non. Vraiment, il était sûr que si toutes les filles étaient comme celle là, il serait à la fois mort de rire et complétement déprimé et agaçé. Parce qu'elle était enervante oui, aucun doute là dessus. Déprimé, et agaçé. Heureusement que ce n'était pas possible que le monde porte deux êtres aussi pénibles que cette fille, impossible.

Ni aussi ...Rah!

« Ah, n'approche pas Evoli, toi! dit t-elle en prenant son Evoli dans ses bras pour l'enlever rapidement de Riolu, qui émit un léger cri de protestation, Le seul ici à avoir une sale tête, c'est toi! Je n'ose même pas imaginer ce que ça doit être, à l'intérieur! Ça doit pas être bien brillant, pour sûr. »

Le jeune Durendal haussa les sourcils, avant de répliquer à son tour, blessé dans son ego surdimensionné. Car oui, il avait un ego surdimensionné. Bien plus grand que la poitrine de cette fille, même si cela semblait être le minimum vital pour chaque ego tiens.

"Ca je m'en doute! Imaginer, tout comme penser dailleurs, ça doit être largement au dessus de tes moyens. Rassure toi, ça ne se voit pas tout de suite. Pas trop."

Fondamentalement enervé par le sourire content qu'elle affichait sur son joli, euh sur son horrible visage de petite peste arrogante, le jeune dresseur la laissa continuer, tandis que Riolu adressait un sourire au Pokémon Evolutif dans les bras de sa dresseuse. Décidément, le petit Pokémon bleu n'abandonnerait pas la possibilité de se faire une amie pendant le voyage! Il n'était pas du genre à abandonner, comme son dresseur dailleurs. La différence, c'était que Riolu était bien plus calme que son propriétaire, ce qui en soit n'était pas très dur. Tandis que le Pokémon Combat-Acier essayait d'attirer l'attention de la jeune Evoli en marchant sur ses mains, Dante écouta la suite des paroles de la petite blonde, en croisant les bras pour éviter de l'enfoncer dans le sol. Ca aurait été si facile de le faire...

« Et je suis sûrement plus intelligente que tu le pense, alors ne t'avise pas de me critiquer! Sinon, je te jures que je te frappe pour de bon! »

Dante la regarda pendant un instant, assez interloqué par ce qu'elle venait de dire, et cligna plusieures fois des yeux, avant de laisser échapper un petit rire, qui se changea bien vite en une belle esclaffade. Elle était assez fausse, c'est vrai, mais il était réellement amusé par cette... Menace.

"Oho, que c'est terrifiant! Je crois qu'une attaque Mimi-Queue me ferait presque le même effet, vraiment non! Epargne moi, je t'en prie!"

Continuant de rire, il fit semblant d'essuyer une larme sur son oeil. Il ne riait pas vraiment en fait. Il avait tout de même assez peur qu'elle ne l'apprécie réellement pas, même si il ne l'appréciait pas plus de son coté. Ce que ses sentiments pouvaient être compliqués, quand même! Mais ça, pas question de le dire à cette petite. Il suffisait de la remettre à sa place. Cette insolente. Ah, mais.

[Tant que tu l'as vraiment fait, y'a aucun probléme. Je pense.XDDD]

**Marie-Lou Grebber** · **Marie-Lou Grebber**

Marie-Lou détestait ce garçon, et comptait bien lui faire comprendre qu'elle n'en avait strictement rien à faire de lui. C'était vrai, ça, pourquoi restait-elle là, plantée devant lui, à le disputer alors que son cerveau de la taille d'un pois chiche ne semblait rien imprimer de ce qu'elle lui racontait? Gardant sur son visage cet air à la fois vexé et pincé, elle se demanda si tourner les talons ne serait pas plus efficace. Quoique, l'imbécile aurait été capable de penser avoir gagné elle ne savait trop quel combat, et elle refusait qu'il se sente supérieur à elle d'une quelconque façon. Elle allait lui faire regretter de l'avoir provoqué, et si ses poings n'étaient pas des armes de défense très efficaces, elle allait trouver un autre moyen de le faire grimacer, elle le jurait. Resserrant sensiblement son étreinte sur Evoli, toujours dans ses bras, Marie-Lou se demanda tout de même d'où pouvait venir un être si grossier. Elle ne le connaissait, c'était chose certaine, et ne l'avait jamais vu de sa vie. N'ayant pas bougé beaucoup de Vergazon jusqu'à aujourd'hui, ce n'était pas très étonnant en soi, mais tout de même. C'était quelque chose qui tracassait la blondinette chaque fois qu'elle parlait à quelqu'un. Pas son nom, ni son âge, mais l'endroit d'où il venait. C'était important, non? De savoir où étaient les racines de quelqu'un. On pouvait en déduire pleins de choses, même si elle ne parvenait pas forcément à les deviner, elle. Son père était très doué pour ça, de son côté; Rien qu'en sachant votre ville natale, il était capable de deviner des tas de choses à votre sujet, et pas forcément les plus évidentes. Elle imaginait que cela avait du lui servir de savoir que sa mère était originaire de Lavanville, même si elle ne savait pas vraiment en quoi. Bha! C'était déjà énorme, une différence de région. Une fille originaire de Kanto et un garçon originaire de Hoenn qui se rencontraient à Johto...Marie-Lou avait toujours trouvé amusante la façon dont ses parents s'étaient rencontrés, ça sortait de l'ordinaire, au moins. Pas comme toutes ces histoires d'amour débiles avec pour centre le coup de foudre et bla bla bla...

De toute façon, quelqu'un n'aimant pas les Pokémons qui rencontrait une dresseuse convaincue, ça n'avait pu que faire des étincelles! Sa mère n'avait pas réussi à persuader son père de devenir dresseur, mais elle l'avait convaincu de capturer un Pokémon. Un seul. D'ailleurs, Marie-Lou se demanda si Papilusion avait pensé à le réveiller à l'heure, ce matin...Il allait devoir se passer de petit-déjeuner, sinon.

Mais, ce n'était pas le sujet de la dispute, là. Ce type était une véritable ordure, et qu'il vienne d'Algatia ou Doublonville n'y changeait rien, au final. Elle le détestait, voulait le voir mort, et refusait que ce Pokémon bizarre-Oh mon dieu mais il marchait sur ses mains, maintenant?!- devienne l'ami de SON Evoli, qui avait elle aussi autre chose à faire que fréquenter des horreurs sur pattes! S'écartant encore de Riolu, le foudroyant du regard pour bien faire passer le message, ignorant les protestations de son premier Pokémon, elle tapa du pied contre le sol. Il se fichait d'elle, là? Il allait voir, il n'allait pas faire semblant de rire bien longtemps, ce pauvre type! Marie-Lou était loin du stéréotype de la jeune fille timide s'excusant pour un rien. En réalité, elle était loin du stéréotype de la fille tout court. La douceur, elle ne connaissait pas, n'avait jamais connu, et ne connaîtrait jamais. Quand on voulait faire taire quelqu'un, à quoi bon le supplier? C'était stupide. Autant lui envoyer un bon coup de poing dans la figure et ne plus s'en préoccuper, voilà. Mais n'étant pas d'humeur à s'abîmer les mains sur un simili d'être pensant, Marie-Lou eut une autre idée. Sa colère avait eut raison de toute sa curiosité à l'égard du débile qui lui servait d'interlocuteur, aussi ne se posa-telle pas plus de question quant à ses origines, son nom, n'importe quoi d'autre le concernant. Posant Evoli à terre après lui avoir intimé l'ordre de ne pas s'éloigner ou s'approcher du Pokémon de l'autre crétin, la blondinette se pencha pour saisir une pleine poignée de terre dans sa main-Elle n'était pas mouillée, quel dommage, elle aurait bien voulu lui balancer de la boue dessus-, et l'envoyer dans le visage du jeune homme aux cheveux clairs.

Et pan. Tellement énervée que la jeune fille était, ce geste ne lui arracha même pas un sourire, juste une mine encore plus énervée. Elle le détestait, elle le détestait, elle le détestait...!

« Ta-gueule, fit-elle, oubliant la politesse que son père avait toujours exigé qu'elle emploie, Je fais ce que je veux, et c'est sûrement pas toi qui va m'en empêcher! T'es qu'un idiot, un ersatz d'être humain, et encore! T'es qu'un sale crétin sans intelligence, et pas besoin de parler avec toi pour s'en rendre compte, ça se voit rien qu'à ta tête de demeuré! »

Marie-Lou foudroyait le garçon, des éclairs dans ses yeux bleus. Il l'avait cherchée, qu'il ne vienne pas se plaindre, après! Tout ça, c'était lui qui l'avait voulu, oui, c'était lui qui l'avait voulu. Au lieu de gentiment s'excuser et la laisser repartir...Mais quel imbécile!

[Dante vient de croiser un Pokémon très rare mais très féroce: La Marie-Lou. Je lui conseil de faire attention, on ne sait jamais.XD]

**Dante Durendal** · **Dante Durendal**

Dante ne pouvait simplement plus concéder que l'amour et la haine étaient deux facettes différentes de la même piéce de monnaie.

Après avoir rencontré quelqu'un d'aussi insuportable que cette fille, ca ne pouvait pas être le cas non? Il était totalement inhumain de penser qu'on pouvait se mettre à apprécier cette jeune fille, sur un claquement de doigts ou un coup de baguette magique. De toutes maniéres, cette fille là, elle était totalement invivable. Vraiment, Dante ne savait pas si elle avait encore son pére, sa mére, ses éventuels fréres et soeurs ou des tas d'autres possibilités qu'elle pouvait avoir dans son entourage. Non vraiment, il ne savait rien d'elle, dailleurs il ne tenait pas à savoir quoi que ce soit, mais il était persuadé qu'elle devait être bien seule. A être aussi malpolie envers un inconnu croisé sur la route, cela ne pouvait pas être quelqu'un de bien, si? Ou du moins, elle ne pouvait pas être quelqu'un qui avait un cercle social fondamentalement grand. Il aurait bien ricaner à cette pensée plus que probable, si il n'était pas lui même dans un cas similaire. Avec son caractére de cochon, Dante Durendal ne pouvait pas prétendre avoir de réels amis dans son existence. Il avait de nombreux enemis en revanche certes. Mais pas d'amis, aucun de vraiment véritable. Au final, peut être qu'il n'était pas si différent de l'abominable petite peste qui lui faisait face. Il faut dire aussi qu'il ne pensait pas tout ce qu'il disait. Pour sûr, elle n'était qu'une réplique miniature de la pire et la plus égocentrique de toutes les garces, mais elle était tout de même très jolie il n'allait pas penser l'inverse, c'était faux. Il avait bien dit l'inverse en revanche. Mais c'était juste des mots. Dante était souvent capable de dire des choses qu'il ne pensait absolument pas. Cela lui arrivait très souvent, à croire qu'il avait un don pour ce genre de choses. Le fait est que dans l'état actuel des choses, Dante n'arrivait pas à croire que cette petite blonde avait plus d'amis que lui. Vut comme elle était soupe au lait, les amis devaient être une denrée qu'elle ne trouvait que rarement, pour ne pas dire jamais. C'était triste dans un sens. Il comprenait cela, il lui arrivait souvent la même chose. Lui même n'était pas quelqu'un de particuliérement doux et poli, c'était tout le contraire. Son caractére tenait plus de l'imbécile fini qui ne réfléchissait jamais, et qui était malpoli avec tout le monde plutôt que du parfait petit fils d'un dresseur Légendaire. La plupart des gens auraient voulut le voir plus calme, plus posé, plus centré sur l'apprentissage et la recherche que sur cette espéce de constante soif de prouver sa valeur. Mais non, il n'était pas comme ça. Il ne voulait pas l'être, de toute façons. Il connaissait le fameux Peter, Dracologue Emerite. L'un des meilleurs dresseurs de Dragons de cette génération. Lui, il aurait été le petit fils idéal pour Aragon. Mais pas Dante, non. Dante était un jeune garçon, doté d'aucun don particulier, d'un sale caractére et d'une impossibilité chronique pour prendre les choses avec délicatesse. En régle générale, il ne traitait personne avec douceur ou avec respect. Ou tout du moins, très peu d'élus avaient cette chance. Quand il rencontrait quelqu'un, il n'était jamais agréable avec cette personne, peu importait qui cela pouvait être où à quoi elle pouvait bien ressembler. Le fait est que dans l'immédiat, Dante était extrêmement énérvé. Cette petite fille, là, à peine plus grande qu'un Goinfrex, elle ne lui plaisait pas, mais alors pas du tout. Bien sûr qu'elle était très belle, mais son caractére était tout bonnement insuportable! Elle n'était pas quelqu'un d'appréciable, et surtout pas pour quelqu'un d'aussi fier et colérique que le jeune Dante. Non, elle était quelqu'un de totalement detestable, qu'il vallait mieux écarter de son chemin à coup de balai! Ah, ça aurait été bien d'avoir un balai sous la main, ici et maintenant... Oui, ça aurait été vraiment très pratique ce genre de chose. Pour autant, il n'avait pas pensé une seule seconde qu'il croiserait aussi vite quelqu'un d'aussi pénible dans sa quête initiatique. Décidément, il n'avait vraiment pas de chance! Pourquoi fallait-il qu'il tombe sur une fille aussi... Aussi pénible?! Non, il ne comprenait pas. Pas du tout.

En revanche, il compris très bien lorsque de la terre percuta son visage, tandis que Riolu essayait de faire rire la jeune Evoli de la dresseuse tout en restant à bonne distance du Pokémon Evolutif. Le petit Pokémon Acier-Combat n'abandonnait jamais ce genre de combat, il continuerait à tenter de faire de cette Evoli une amie, et ce en respectant les régles imposées par la dresseuse. Rester à distance, mais continuer d'essayer! Il ne voyait pas pourquoi il interviendrait dans la conversation de son maître et de la jeune blonde. D'autant plus qu'il savait ce que son dresseur voulait, et Dante, même si c'était totalement inconscient, désirait régler cette affaire tout seul. Et ne pas être dérangé. D'un geste nerveux, il s'essuya le visage qui était encore couvert de terre avant de jeter un regard furibond à la demoiselle, tandis que celle ci continuait de parler.

« Ta-gueule. Je fais ce que je veux, et c'est sûrement pas toi qui va m'en empêcher! T'es qu'un idiot, un ersatz d'être humain, et encore! T'es qu'un sale crétin sans intelligence, et pas besoin de parler avec toi pour s'en rendre compte, ça se voit rien qu'à ta tête de demeuré! »

Dante ecarquilla les yeux, un peu surpris de l'audace qu'avait la jeune fille. Oh, alors elle voulait vraiment continuer ainsi? Fort bien, il poursuivrait dans ce jeu idiot, mais fondamentalement très défoulant. Enlevant ce qui restait de terre sur son visage, le jeune Dresseur ramassa de la terre sur le sol, avant de s'avancer vers la jeune fille et de laisser tomber la terre qu'il avait dans les mains sur les cheveux de la jeune fille. Il savait a quel point les filles étaient préoccuppées par leurs cheveux, celle ci, bien que n'étant fondamentalement pas du tout féminine, ne devrait pas faire exception. Après quoi il croisa les bras, la regarda dans les yeux, avant de lui déclarer d'un ton passablement enervé:

"Je préfére encore être un ersatz d'être humain plutôt que de te ressembler. Tu t'est vue? On dirait un Goinfrex avec un visage de Lippoutou et des yeux de Psykokwak! Dailleurs tu as même la fourrure qui va avec. Heureusement que je te l'ai redécorée, maintenant tu ressemble plus à la femme Préhistorique que tu est réellement!"

Après quoi il regarda Riolu, toujours occuppé à essayer d'impressioner l'Evoli de la Dresseur cette fois ci en lui vantant visiblement les qualités du violon qui se trouvait toujours dans l'étui, près d'eux. Pour un peu, Dante lui aurait ordonné d'arrêter si il n'avait pas noté que ce manége enervait visiblement beaucoup la petite blonde. Il se rendait compte qu'il ne savait même pas d'où elle venait, cette fille. Ni son nom. A vrai dire, il n'en avait pas grand chose à faire. Elle était une petite idiote, ce nom lui allait très bien. Quand à là d'où elle venait, elle pouvait bien y retourner! Ca lui aurait fait des vacances.

[Je crois que la Marie-Lou s'est déja faîte capturer par Dante, même si on ne dirait pas de prime abord.XDDDDD]

**Marie-Lou Grebber** · **Marie-Lou Grebber**

Premièrement: Lui arracher les yeux. Deuxièmement: Lui arracher la langue. Troisièmement: Le ligoter. Et pour finir, le jeter dans la mer, là où le sel contenu dans l'eau piquerait ses blessures et le ferait grimacer de douleur. Marie-Lou le détestait plus qu'elle n'aurait cru possible de détester quelqu'un, et sa colère se lisait dans ses yeux et ses visage rougi par l'énervement. En règle général, il n'en fallait pas beaucoup à la jeune fille pour s'emporter et littéralement hurler après son interlocuteur, mais cette fois-ci, c'en était vraiment trop. Et bien quoi? C'était trop dur à prononcer, pour lui, des excuses, peut-être? Ça aurait pourtant tout arrangé. Il se serait poliment excusé de sa maladresse, elle lui aurait pardonné dans sa grande bonté, et ils seraient chacun repartis de leur côté, dans le meilleur des mondes. Mais non, il fallait qu'il reste planté là comme une grande asperge, à l'insulter alors qu'elle était l'innocente d'eux deux, mais quelle perte de temps, quel type stupide et franchement malpoli! Vraiment, si Marie-Lou s'était écoutée, elle serait partie sur le champ, tant il l'énervait. Et elle serait partie loin, loin, en courant, et plus jamais ils ne seraient revus. Tiens, songea-t-elle, légèrement surprise, ça l'aurait quelque peu déçue, de ne plus jamais le revoir. C'était vrai, il...Méritait tous les malheurs du monde pour l'avoir verbalement agressée de la sorte, et elle allait faire en sorte que toutes ses journées à partir de maintenant soient un véritable enfer et que...Une poignée de terre venue s'étaler sur ses cheveux coupa court à ses pensées, et elle ouvrit en grand ses yeux, l'air proprement horrifiée. AH! Qu'est-ce que...?! Qu'est-ce qu'il venait de faire, ce malade, là? Lâchant Evoli sur le coup, qui se réceptionna doucement à terre sur ses quatre pattes, elle poussa un cri indigné, enlevant comme elle le pouvait le terre sale de sa chevelure blonde, qui était propre, elle! Ce fou! Comment avait-il pu oser? Et d'abord, où était passée sa casquette, quand l'avait-elle enlevée? Regardant vaguement autour d'elle à la recherche de sa précieuse casquette, son attention fut attirée de nouveau par le crétin aux cheveux délavés, qui venait de reprendre la parole, plus détestable que jamais:

"Je préfère encore être un ersatz d'être humain plutôt que de te ressembler. Tu t'est vue? On dirait un Goinfrex avec un visage de Lippoutou et des yeux de Psykokwak! D'ailleurs tu as même la fourrure qui va avec. Heureusement que je te l'ai redécorée, maintenant tu ressemble plus à la femme Préhistorique que tu est réellement!"

Il.allait.le.regretter. Repérant sa casquette qui traînait par terre, elle la ramassa d'un mouvement brusque, la secouant pour en faire partir la terre et la poussière qui s'y trouvaient. Secouant une dernière fois ses cheveux pour en faire partir les dernières traces de terre, du moins l'espérait-elle, elle vissa sa casquette sur ses cheveux dorés, son visage animé par la colère. Il existaient des personnes sur terre qui n'auraient jamais du venir au monde tant leur inutilité était flagrante. Ce type, là, que ferait-il de sa vie? Rien de concret, probablement. Pire que ça, elle en était certaine, il ne serait jamais rien. Elle, elle gravirait les échelons de la victoire, et lui resterait en bas, et elle lui montrerait qu'il n'était qu'un pauvre minable sans rien dans la vie. Serrant ses poings à s'en faire mal, elle poussa un long et profond soupir, tentant de se calmer, quoi que ce fut une bien vaine entreprise. Evoli, de son côté, s'était doucement approché de Riolu, pour pouvoir l'écouter. Marie-Lou aurait certainement hurlé si elle avait vu ça, mais trop occupé à fusiller du regard celui qui lui faisait face, elle fit, les sourcils froncés, son ton de voix pareil à du venin de serpent:

« Avises toi de faire ça encore une fois, et je te le promets, je te défonce! Ça tapes fort, les femmes préhistorique, tu le sais? Alors me donne pas une raison de te frapper. Dégage de là et reviens plus, tu m'embêtes! Pauvre idiot! Je te déteste, t'es nul, inutile, tu feras jamais rien de ta vie! »

Marie-Lou ne faisait jamais attention à ce qu'elle disait, n'imaginant pas que ses paroles puissent être blessantes dans un quelconque sens. Ou si, elle le savait bien, et c'était peut-être pire, lorsqu'elle les utilisait en connaissance de cause. C'était drôle, de blesser les autres: Ça les faisait taire, parfois pleurer. Elle adorait ça, cela lui procurait un sentiment de supériorité grisant. Evoli, elle, jetait des regards anxieux à sa dresseuse. Ne s'arrêtait-elle donc jamais? Pensa-t-elle avec un soupir. C'était sûr que voyager avec Marie-Lou n'était pas de tout repos, elle et ses compagnons le savaient mieux que quiconque. Puis, ce garçon et son Pokémon avaient l'air très gentils. Pourquoi toujours chercher les ennuis? Eut-elle envie de dire à sa dresseuse.

[Attention quand même. Même capturée, elle est diablement sauvage!XD]

**Dante Durendal** · **Dante Durendal**

[Premier RP avec le PC Rhinocéros. Croisons les doigts....>__<]

Dans le monde, il y'avait deux catégories de personnes. Celles que Dante n'aimaient pas du tout, et celles que Dante avait envie de massacrer doucement avec une hache en argent. Ou en acier. Ou en quoi que ce soit, du moment que c'était bien dur et que cela pouvait faire bien mal quand c'était aiguisé comme il le fallait. Enfin bref, le fait est que le jeune garçon aux cheveux argentés considérait la petite fille comme la nouvelle créatrice d'une catégorie de gens encore inconnue à l'heure actuelle: les personnes que Dante voulait simplement effacer de la terre. Et ne rien conserver, même pas le souvenir. Parce que au fond, il savait très bien que cette fille n'avait rien de bien maléfique, ou de méchant. C'était juste une petite gamine, qui s'était retrouvée là et qui avait un caractére aussi insuportable que celui du jeune homme. Mais il s'en fichait. Pour lui, la fierté, c'était même plus important que tout le reste. Après tout, c'était ce qui restait sans faille, la fierté. Elle restait là, même après la défaite. La défaite pouvait ôter la fierté, si l'autre savait s'y prendre, mais elle restait un moyen de consolation équitable. Ne disait t-on pas qu'on continuait de se battre sans relâche, pour preserver l'honneur? L'honneur, pour Dante Durendal, c'était quasiment la même chose que la fierté. Un sentiment important, qui s'emparait des hommes et pratiquement que des hommes, pour leur faire faire des choses la plupart du temps qualifiées de stupides par la raison, mais qui avaient leur utilité conséquente. Sans la fierté, Dante savait qu'il ne serait plus rien, c'était pour ça qu'il y tenait autant sans doute. Il tenait beaucoup à sa fierté, dailleurs. Il avait constamment l'impression que si quelqu'un s'approchait de lui, ce quelqu'un en voudrait à son honneur. L'humiliation n'était pas une option pour lui. Pas plus que la défaite dailleurs. Ce qui apportait également la preuve que Dante, si il s'éléverait au sommet, ne le ferait jamais par des moyens que l'on pourrait qualifier de douteux. Si Dante Durendal atteignait le haut de la grande montagne du progrés, ça serait à la sueur de son front et de celle de ses Pokémons. Rien d'autre, il ne ferait confiance qu'a ses propres capacités. Ca n'était pas comme si il prévoyait de se reposer sur autre chose de toutes maniéres. Où même qu'il pouvait. Il sentait encore la Poké Ball du Dracaufeu de son grand pére dans sa poche, se promettant à chaque fois qu'il se rappelait de la présence de cette balle de ne jamais se servir de ce Pokémon, sauf quand sa vie était en danger, et encore il faudrait y réfléchir plus posément. Ce Pokémon n'était là que pour les cas extrêmements urgents. A la seconde où Riolu serait aussi fort que le grand lézard orange, où même qu'il serait assez fort pour protéger Dante d'à peu près tout les dangers par lui même, car il était évident que Riolu serait le premier à acquérir cette force, puisqu'il était le premier Pokémon que Dante avait eu dans sa jeune vie, donc à l'instant même où Riolu serait doté d'une puissance de ce type, Dante renverrait le Dracaufeu chez son propriétaire légitime, et le remplacerait par une recrue potentiellement bien plus interessante. Il avait plus où moins ses idées concernant les Pokémons à attrapper au cours de son périple. Notamment des petites créatures qui pouvaient devenir des grands combattants d'élites, pleins de panaches. Repensant un instant à Riolu, Dante se demanda si il aurait le coeur de faire un jour évoluer son jeune ami en Lucario. Comme le pére du Pokémon Aura, ce dernier pouvait acquérir une force colossale, mais le probléme venait du fait de son identité. Dante n'avait aucune idée de la tournure que prendrait l'esprit de Riolu, une fois que le petit compagnon du violoniste évoluerait. Est ce qu'il deviendrait sérieux et calme en toutes circonstances, comme son paternel? Dante n'en avait guére envie. Riolu était son ami et compagnon de jeu, il ne voulait pas que ce dernier devienne quelqu'un de responsable où rasoir comme le Lucario de Sparda Durendal. Il n'avait absolument aucun désir de faire de Riolu une sorte de vieux sage Pokémon versé dans l'art de la méditation. Oh, il ne niait pas que cela lui ferait du bien d'avoir auprès de lui un acolyte plutôt sage et penseur, mais pas Riolu. Non, Riolu c'était son compagnon et ami de toujours, et c'était pour cela que Dante n'avait guére envie de le faire évoluer. Il ne s'y résoudrait probablement jamais, dailleurs. Il restera avec son Riolu, sans doute pour un sacré bout de temps. Mais malgré cette petite carence évolutive, Dante jurait de faire de son ami un combattant extraordinaire, capable de terrasser n'importe quel Pokémon en un seul coup de poing. Il savait qu'il finirait par y parvenir, c'était juste une question de volonté. Pendant que le fameux Riolu, qui faisait l'objet de toutes ces reflexions internes de la part de son dresseur, s'était mit à parler à voix basse à la jeune Evoli appartenant à la blondine, le dit Dresseur du Riolu affichait un air content après son forfait concernant la terre sur les horribles cheveux blonds de la demoiselle. Oho, elle n'appréçiait visiblement pas. Tant mieux, c'était légérement le but recherché. Il avait douté un moment, que cette chose qui voulait se faire passer pour une fille soit très sensible à l'hygiêne corporelle, mais visiblement même cette créature saisissait ce concept basique. Il ne put retenir un haussement de sourcil content en voyant la petite fille grimacer et montrer sa colére en cherchant l'horrible casquette qu'elle portait auparavant. Her, her... Voilà ce qui finissait par arriver, quand on s'en prenait à lui. Elle avait cru être la plus forte et la plus têtue? Pas de chance, petite, tu est tombée sur quelqu'un d'encore plus obstiné que toi. Voilà ce que Dante pensait, dans l'êtat actuel des choses. Il était content, satisfait, mais malgré tout une petite partie de lui se sentait coupable. Cette fille n'avait rien fait qui méritait une telle correction, et même si elle était particuliérement désagréable, elle avait un il-ne-savait-quoi qui le forçait à penser intérieurement qu'il était en train de prendre une route qu'il regretterait amérement quelques années plus tard. Mais si Dante se mettait à écouter toutes les petites voix qu'il pouvait entendre dans sa vie, il était certain de ne pas pouvoir s'en sortir. Voilà pourquoi il ne fit absolument aucun cas des avertissements fournis par ce semblant de conscience qui venait de lui pousser à l'instant, et qu'il écouta les ridicules petites menaces de la jeune fille, qui semblait vouloir se débarasser de la terre que Dante avait prit tant de soin à étaler sur sa petite chevelure horriblement jaune.

« Avises toi de faire ça encore une fois, et je te le promets, je te défonce! Ça tapes fort, les femmes préhistorique, tu le sais? Alors me donne pas une raison de te frapper. Dégage de là et reviens plus, tu m'embêtes! Pauvre idiot! Je te déteste, t'es nul, inutile, tu feras jamais rien de ta vie! »

Le fameux idiot hocha lentement la tête, sans rien dire. Intérieurement, il fulminait qu'elle ose prétendre pareilles infamies. Comment osait t-elle se mettre à dire de tels... Mensonges? Il allait parvenir au sommet, et montrer à tous qu'il pouvait être bien meilleur que le monde entier. Lui et Riolu, et tout ses autres Pokémons allaient grimper tout les plateaux indigos du monde et traverser toutes les routes victoires pour vaincre tout les dresseurs de toutes les organisations possibles. Et ça n'était pas du ressort d'une petite imbécile de déterminer si ils allaient réussir où pas. Quand à la menace de coup de poing, où d'autre chose, de la petite gamine, Dante n'en avait pas particuliérement peur. Elle avait beau venir d'une époque quaternaire, elle n'en restait pas moins tellement chétive que le vent aurait put l'emporter d'un simple souffle. Mais il devait bien avouer qu'il avait assez peur qu'elle... Le deteste réellement. Au point de le frapper. C'était stupide, non? Elle venait de le dire. Je te deteste. Et c'était réciproque, non? Pourquoi se soucier du point auquel elle pouvait le haïr? Il n'en savait rien. Il savait juste qu'une soudaine envie de rougir et de bafouiller s'était emparée de lui, et qu'il dût faire appel à toutes ses forces pour la contenir. Décidément, il navait pas besoin d'autant de... Problémes en une journée.

"Je reccomencerais autant de fois qu'il le faudras, c'est pas tes petits poings qui vont me faire peur, tu sais. Et je ne dégage pas, toi tu dégage! Laisse moi passer, et reste à l'arriére. Je reviendrais te voir quand je serais devenu un grand maître pour que tu t'excuse. Encore. Dailleurs, j'attends toujours celles que tu me dois pour tout à l'heure."

Adoptant au départ une attitude qui se voulait hautaine et assurée, son ton s'était durci et son visage avait prit une tournure de colére au fur et à mesure de ses paroles. Il s'était même imperceptiblement rapproché d'elle, comme pour se mettre au même niveau que la petite fille qu'elle était. Ah, ah... Il devait se pencher pour être au même étage qu'elle. Elle était toute petite, cette gamine. Vraiment très impressionante, ironiquement parlant. Riolu, de son coté, entamait une conversation avec la jeune Evoli, toujours à voix basse, tentan probablement de la faire rire en imitant doucement son dresseur lorsque ce dernier s'enervait, comme en ce moment même. Il voulait la faire rire, il s'y prendrait sans doute très bien. Dante lui, il ne voulait qu'une seule chose. Des excuses de la part de l'imbécile qui lui servait d'interlocutrice. Après, il aviserait. Un génie comme lui, cela avisait quand bon lui semblait.

[Her, her... Je crois que Dante aime ça.XDDDD]

**Marie-Lou Grebber** · **Marie-Lou Grebber**

Ce type devait être masochiste, songea la blondinette en ne quittant pas ce masque de colère qu'était devenu son visage. Il ne pouvait décemment pas en être autrement, sinon, il s'en serait allé depuis longtemps et aurait arrêté de l'importuner de la sorte! Elle qui voulait faire vite pour s'entraîner et gagner le plus de badges possibles, voilà qu'elle était coincée avec un idiot finit qui ne semblait rien comprendre à ce qu'elle s'évertuait à lui raconter! Non mais sérieusement! Avait-on idée de bousculer de la sorte les gens et les importuner par la suite? Si seulement il s'était cassé, elle n'aurait pas eu à supporter ça. Repensant à la poignée de terre qui avait atterrie sur ses beaux cheveux blonds, Marie-Lou fut prise de la soudaine envie de lui faire manger le terreau, au sens propre du terme. Elle n'était ni douce ni conciliante, combien de fois lui en avait-on fait la remarque! Mais elle n'en avait cure. Elle n'était pas ici pour plaire aux autres, après tout, et n'avait nullement la grotesque prétention d'être quelqu'un d'exceptionnel. Pour l'instant, tout du moins. Car quand elle aurait suffisamment entraîné ses Pokémons et battu les champions de toutes les régions, ils verraient, ces garçons qui se prenaient pour des Dieux du combat! Elle allait tous les surpasser et ils allaient s'en mordre les doigts, de l'avoir autrefois sous-estimée. Ce n'est pas parce qu'elle était une fille qu'elle n'avait aucune volonté; La sienne était de fer, et rien ni personne ne pourrait jamais la lui briser. Qu'on se le tienne pour dit. Enfin, l'heure était pour l'instant aux futilités, semblait-il. Jetant un œil à la fois ennuyé et furibond au type aux cheveux délavés qui continuait de débiter des paroles sans grand sens à ses oreilles, elle décida de jouer la carte pas si facile à feindre de l'indifférence. Faire comme si ses paroles ne l'atteignaient pas, comme s'il était to-ta-le-ment indifférent. Un pauvre type rencontré au hasard de son voyage à Autequia...Rien qui vaille la peine d'être noté, rien que sa mémoire n'ait à graver dans la pierre.

Mais quand on est une jeune fille pour qui le sens du mot 'contrôle' est inconnu, il est bien difficile de rester de marbre face à de pareilles insultes. Parce que très sérieusement, ce garçon...Il l'insupportait. Il racontait n'importe quoi! Ses poings étaient certes peut-être pas les plus impressionnants qu'il ai du voir de sa misérable existence, mais ils étaient encore assez durs pour lui faire mal. Et à continuer de la provoquer de la sorte, il allait réellement finir par en voir la couleur. Était-ce qu'il cherchait? Quant à devenir un grand maître Pokémon, il devait plaisanter! Laissant filtrer un rire mauvais à travers ses lèvres entrouvertes, elle laissa un sourire narquois étirer ces dernières. Qu'est-ce qu'il pouvait être drôle, ce crétin. Sa stupidité était quasiment attendrissante! Jetant un regard mauvais à son Evoli, qui s'était esclaffée un peu trop fort et avait attiré sans le vouloir l'attention de sa dresseuse, elle le reporta néanmoins vite sur le garçon qui lui faisait face.

Pathétique...Et elle pesait ses mots. Elle ne voulait plus le revoir, jamais. Une fois dans sa vie, c'était déjà une fois de trop, et de précieuses minutes de gâchées. Alors que pendant ce temps-là, Yann s'entrainait dans l'optique de gagner des badges et devenait chaque jour un peu plus fort! Tss...Elle ne laisserait pas le plaisir à son jumeau de l'humilier encore. Cette fois, ce serait elle, la meilleure des deux.

« Sombre imbécile, j'ai aucune excuses à te faire, c'est toi qui m'a grossièrement bousculée. Et puis, un grand maître...Tu rigoles? Ça se voit d'ici, que t'as aucune des compétences requises pour en être un! »

Elle marqua une petite pause, avec un nouveau petit rire, et enchaîna bien vite, sur un ton clairement agacé:

« Mes poings sont plus durs que tu le penses. Et dit à ton truc, Pokémon, là, d'arrêter d'approcher mon Evoli, ou je le balance dans le lac le plus proche, pierre aux pieds. »

A ces mots, elle foudroya le dresseur du regard, puis les deux Pokémons. Evoli du se retenir de ne pas reculer de quelques pas sous le regard furibond de sa blonde dresseuse. Toujours et encore à chercher des crosses aux autres...Elle était tombée sur au moins aussi susceptible qu'elle! Cette pensée fit réfléchir le Pokémon évolutif. Le voyage serait peut-être intéressant, en fin de compte, s'ils arrivaient à mettre leurs différentes de côté...Pourquoi avait-elle la sensation qu'ils n'allaient pas se quitter avant un bon moment, tous?

[Sale masochiste profond.X'D]

**Dante Durendal** · **Dante Durendal**

Dante n’aimait pas particulièrement avoir mal, non. Il n’était pas masochiste, encore moins. Il aurait fallut être complètement fou pour avoir ce genre de pulsions remarque, non ? Enfin, comme tout les garçons, il avait un coté vaguement vulnérable, mais il était déjà hors de question qu’il le laisse à découvert, et encore plus hors de question que cette fille se rende compte que le jeune homme ne détestait pas totalement la situation actuelle. Car non, il ne détestait pas cette conversation, cette fille l’insupportait, aucun doute là-dessus, mais pourtant… Pourtant il restait là, à parler avec elle alors qu’en temps normal il aurait tourné les talons après une petite pique bien sentie, et serait parti un sourire narquois aux lèvres. Pourtant, il restait, et à vrai dire il était bien le premier à s’en étonner. Riolu devait avoir un sentiment lui aussi surpris de voir que son dresseur et ami préférait rester là, à crier sur une petite fille qui était aussi soupe-au-lait que lui, mais sa surprise ne fit pas long feu comparé à sa joie de voir l’Evoli de la petite blonde rire à son imitation. Riolu fit un sourire à la petite Pokémon Evolutive, essayant de se soustraire au regard menaçant de sa dresseuse. Bigre, elle faisait peur cette dame ! Comment Dante arrivait t-il à supporter ainsi son regard ? Il ne savait pas très bien. Riolu porta un court instant ses yeux sur son maître qui continuait de regarder fiérement et avec une expression colérique dans la direction du visage de cette jeune fille. Et curieusement, il n’avait visiblement aucune intention de tourner la tête. Peut être que le spectacle qu’il avait en face des yeux lui plaisait ? Haussant légérement les épaules devant l’attitude un peu inhabituelle, mais pas vraiment surprenante puisque c’était la première fois qu’ils rencontraient quelqu’un d’aussi fier qu’eux, de son dresseur, Riolu se tourna ensuite plus discrétement de nouveau vers Evoli, à laquelle il fit un petit geste d’excuse et commença à lui dire son nom et à lui présenter son Dresseur en s’excusant pour lui au passage, le tout à voix bien évidemment basse. Il ne tenait pas à ce que l’effrayante dresseuse aux cheveux dorés se dirige vers lui avec son regard aussi terrifiant.

De son coté, Dante avait haussé les sourcils devant l’attitude nouvellement moqueuse de la petite sotte lorsqu’il avait déclaré qu’il deviendrait un grand maître. Oh, elle ne le croyait pas, peut être ? Mais qu’elle vienne l’affronter, un peu ! Riolu et lui étaient une paire très puissante en combat, ah mais ! Bon, après c’était vrai que le jeune homme aux cheveux argentés n’était pas encore d’un niveau suffisant pour battre tout les champions des régions actuelles, mais… Mais la question n’était pas là déjà, et de surcroît cette fille n’était très certainement pas une championne ! Et puis zut à la fin, il avait une équipe de Pokémons redoutables, qui en évoluant pouvaient tous devenirs des combattants redoutables ! Il ne fallait pas le sous-estimer dans l’immédiat, non. Mais alors pourquoi est ce qu’il était aussi en colère qu’elle prenne son rêve aussi peu au sérieux ? Est-ce qu’elle avait la moindre idée de l’importance que ça avait pour lui ? Si il ne devait pas fort, il serait la honte de sa famille. Son père, son Oncle, son Grand Père, même sa mère étaient des combattants Pokémons redoutables et redoutés. Si lui, le dernier membre de cette famille, ne devenait pas quelqu’un de puissant… Il n’oserait même plus retourner les voir. Cette fille ne pouvait pas avoir les mêmes motivations. Elle ne pouvait pas vouloir devenir maître plus que lui. D’eux deux, c’était donc lui qui avait le plus raison. Du moins, c’était ce que se répétait Dante en plissant les yeux, le rire de la jeune fille lui vrillant les tympans. Du moins, il aurait aimé qu’il lui vrille les tympans, mais ne put s’empêcher de furtivement penser qu’il aimait le son de ce rire. Un très bref instant. Après quoi il se frotta le front pour calmer le mal de tête que lui causait ce rire moqueur et ridicule.

Lorsqu’elle l’insulta, il ne releva pas la pitoyable pique qu’elle avait utilisé pour le faire réagir. Sombre imbécile, elle s’était bien regardée ? Il suffisait de voir sa couleur de cheveux pour être convaincu de sa stupidité, à elle ! Et puis, elle avait toutes les excuses du monde à lui faire, elle lui était rentrée dedans après tout ! Lui il n’avait rien fait, il avait la tête baissée de surcroît, il n’aurait jamais put la voir venir ! C’était elle la fautive dans l’histoire, et même si Dante savait bien qu’au fond c’était uniquement la faute à pas de chance, il ne pouvait pas s’empêcher d’en vouloir à cette fille. Ah, ce qu’elle pouvait l’énerver ! Il ne voulait pas rester ici ! Pourquoi le faisait t-il alors ? Tsss ! Décidément les femmes, ce sont des êtres bien étranges ! Même si celle-ci n’était pas encore une femme. Allait t-elle le devenir d’ailleurs ? Elle ressemblait à un garçon, un peu maintenant qu’il y pensait…

Après qu’elle eu menacé Riolu, Dante changea immédiatement d’expression et la regarda d’un air particulièrement menaçant et glacial cette fois ci. Autant jusqu’ici il était énérvé, autant cette fois, il était parfaitement sérieux.

« Tu t’avise de toucher à Riolu, de lui faire du mal, et tu n’auras plus jamais besoin de te brosser les dents. »

Clair, limpide, comme si cette fois ci c’était bien plus sérieux que toute la discussion jusque là. Puis il refronca immédiatement les sourcils, et réadopta un ton plus colérique et plus agaçé, afin de poursuivre la conversation, si tant est qu’on pouvait appeler ça comme ça, avec cette… Agacante petite gamine !

« Oho, tu m’est rentrée dedans, et tu as le culot de me réclamer des excuses en plus ? Je ne t’en ferais pas, c’est à toi de t’excuser, c’est toi qui m’a fonçé dessus. Et puis d’abord, je deviendrais un grand maître, que tu le veuille ou non ! C’est pas comme si tu était en mesure de juger quoi que ce soit ! »

Il releva légérement la tête, tournant son regard vers Riolu qui lui, la baissa en regardant légérement Evoli d’un air un peu honteux. Le Pokémon Emanation n’avait pas envie de se faire detester par la petite blonde, Dante lui-même n’avait rien contre l’Evoli de cette jeune fille. C’était juste… La jeune fille en elle-même. Rha, ce qu’elle pouvait l’agacer !

… Et ce qu’il pouvait s’amuser, là quand même…

[Bah, a être amoureux d’une fille comme Marie Lou…XD]

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Lost and upset.(PV Dante, et qui veut.~)

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