Une valse à la clarinette. [PV : Ludwig]

**Laure Dexila** · **Laure Dexila**

Féli-Cité. Capital de Sinnoh. Fief de la technologie et de la culture moderniste de la région. Coeur économique de la région Nordique, quand on savait que l'ancienne ville la plus moderne était maigrelette maintenant pour la région de Sinnoh, étant donné qu'elle était maintenant aux mains des Tyrans. Aux main de l'Empire Impériel Rocket. En tout cas, cela était une grande ville, importante. Une ville d'importance mondiale même ! En tout cas, pour Sinnoh, c'était une ville importante... Et pour Laure, aussi, cela était une ville importante. La ville de sa naissance, la ville où elle avait passé au moins les douze premières années de sa vie. Bref, une ville forte emotionellement parlant pour la jeune fille aux cheveux blancs. Enfin, aussi émotionnellement qu'elle pouvait dans son visage de poupée de marbre. Ou de poupée de cire. Vous savez ses poupées qui faisait peur. Avouez. Vous avez peur de ce genre de poupée. Genre, si votre mère vous en offre une... Vous pleurez quoi ? Enfin ça aurait été mon cas.

Reprenons notre sérieux pendant au moins trente seconde, histoire de véritablement continuer ce RP, et ne pas rester dans des digressions qui n'apportait pas grand chose à l'avancement de nos histoires. Ainsi dans la ville de Sinnoh se promenait la jeune fille aux cheveux blancs. Tel un fantôme, un fantôme discret et lévitant presque, la jeune fille marchait. Les rues étaient pour elle des routes qu'elle connaissait, elle se rappelait des détails et marchait tranquillement. L'Hopital, où ses horribles mois de soins avaient été... Les carrés d'habitations... Là où elle vivait, avec ses parents, avant de devenir une servante de la team Magma... Ensuite... Son collège, qui n'était pas très loin. Là où elle avait commencé ses études. Que de souvenirs... La jeune fille était comme ça. Elle ne pensait qu'à ça....

Elle arriva directement, au gré de ses pérégrinations devant son école de Musique. Elle regarda les locaux, lentement, penchant un peu la tête. Elle se rappelait. Elle se rappelait bien. Elle avait passé de nombreuses heures dans cette fameuses école de musique. Elle eut alors soudainement envie d'y aller... Elle passa alors dans l'accueil, montrant son ancienne carte de membre devant la concierge. Celle-ci releva doucement ses lunettes, étonnée de voir que la petite fille aux cheveux bruns, qu'elle avait connu, avait très peu changé, si on exceptait le fait que ses cheveux étaient devenus blancs comme neige. Pauvre gamine... Sa maladie l'avait bien affaiblie, et si tout le monde qui avait côtoyer cette mignonne gamine connaissait la maladie qu'elle avait eu... Peu de gens savaient ce qu'elle était devenu après. Des rumeurs circulaient qu'elle serait morte pendant son voyage initiatique, mais là, sa présence prouvait bien le contraire.

Elle se balada entre les salles de musique. Laure avait fait de nombreux tests dans ses salles pour voir quels instruments lui allait mieux. Finalement, elle s'en souvenait, elle avait décidé de faire de la Clarinette. Elle avait aussi participé comme tout son groupe au coeur de l'orchestre, mais la jeune fille n'avait jamais tenté d'être chanteuse. De toute façon, sa voix n'était pas spécialement belle, donc, cela n'attirait pas forcément les masses pour qu'elle chante régulièrement. Après, elle n'avait pas non plus une voix qui serait capable de faire briser le verre... Mais elle n'avait pas une voix spécialement belle; Laure n'était pas, je le rappelle, la fille parfaite hein. Elle n'était pas spécialement belle, ses cheveux étaient toujours aussi emmêlée, un vrai Saquedeneu, bref... C'était Laure ! Fallait pas chercher !

« Et si Laure essayait...? »

Elle regarda l'instrument de ses deux yeux bleus... Une clarinette. La sienne. Comment le savait-elle ? A cause d'une vielle tradition de l'école, qui gravait des noms sur les instruments, et les gardaient, quand les élèves ne décidaient pas de les reprendre. Ainsi, dans cette petite salle, parmi les bassons, cuivres, trompettes, trombones, tubas, fluttes, cor, hautbois, ocarinas, flute de Pan, flute à Bec, flute traversiaires...! se trouvaient une petite clarinette. Une toute petite clarinette, dont les cinq lettres étaient gravés : L. A. U. R. E.... Preuve d'un passé plus joyeux pour la petite servante de la team Magma. Passé pas si lointain, vu que la jeune fille se rappelait bien de comment jouer cet instrument à vent discret. Elle continuait de jouer, tranquillement, des airs doux, de belle manière, sachant bien jouer de cette instrument. Elle continua comme ça, pendant un petit moment, quand soudainement :

« Iiik ! Quelqu'un ?! »

Et oui ! C'était évident que cela allait se passer comme ça …! En effet, la jeune fille était totalement comme toujours timide, elle ne voulait pas du tout, mais alors pas du tout.... Pas du tout se faire voir dans ce genre de situation ! Une servante, même quand elle était en dehors de son travail, n'avait pas du tout, mais alors pas du tout à se faire voir comme ça voyons ! Elle, en tout cas, avait bel et bien entendu un bruit, ce qui signifiait que quelqu'un était pas loin. Elle retira l'instrument de sa bouche, et se tourna, confuse. Elle trouva vite son calme, cependant, et son visage d'enfant reprit alors rapidement son aspect de marbre. Aucune émotion, froide comme le vent glacial de Sibérie, la jeune fille se tourna lentement, et posa ses deux yeux bleu saphir sur l'intru. Ses cheveux blancs tombant dessus... Elle regardait.

**Ludwig Von Wittelsbach** · **Ludwig Von Wittelsbach**

Badum Tss Badum Ba-CRAC !

- Comment ça " CRAC " ? Tu peux pas me faire ça !

Moment de solitude. Les baguettes venaient de rompre. Comment cela avait bien pu arriver ? Elles étaient d'un bois de bonne qualité et même si elles vieillissaient, ce n'est pas un coup de batterie qui les achèveraient. Le blondinet avait du forcer un peu trop sur ce dernier mouvement de main. Pris par le rythme, il ne voyait plus se qu'il faisait et s'était laissé allé. Comme d'habitude... Et sa maladresse lui jouait encore des tours. Et il devait maintenant réarranger ça avant qu'on ne le réprime.

Il se demandait pendant un instant ce qu'on lui dira si l'école à qui appartient la batterie apprenait. Bon, c'est pas très cher à remplacer certes. Et c'est moins grave que s'il avait troué la grosse caisse. Faut comprendre aussi, Ludwig, à sa place, aurait été triste si on avait fait une toute petit éraflure sur sa guitare préférée. Il chercha dans les tiroirs qui se trouvaient dans le studio. Rien. Il chercha un peu partout dans la petite salle. Y compris dans les poches de son pantalon. Pourquoi ? Me demandez pas à moi. Peut-être qu'il espérait trouver des baguettes neuves par magie ? Toujours est-il qu'il n'y avait rien dedans. Même pas un sou. Visiblement il n'y en avait pas d'autre paire et ce sera à ses frais.

Il se releva alors et parcourait les couloirs de la prestigieuse école de musique de Féli-cité à la recherche d'une autre paire de remplacement. Il doit y en avoir tellement, qu'ils ne devraient pas remarquer que l'une d'entre elles a disparu, se dit-il. Il s'arrêtait devant les salles ouvertes et jetait un petit coup d'œil à l'intérieur. Rien. D'autres étaient closes et voulaient dire que quelqu'un y était et voulait travailler dans le calme. Il prit soin de ne pas les ouvrir en se disant qu'il devait y en avoir une et que la vie faisait toujours en sorte de ne pas lui laisser les choses faciles. Il arpentait les couloirs et s'arrêta devant une salle plus grande que les autres.

La porte était ouverte et il pouvait voir une fille. De dos, il ne voyait pas son visage. Elle regardait les nombreux instruments entreposés qui s'y trouvaient et son regard avait l'air de s'être intéressé à quelque chose en particulier. Lud' ne détachait pas son regard d'elle. Puis un délicieux son de cuivre se fit entendre. Une clarinette. Sans partition, juste elle et son instrument, elle jouait. Ce n'était pas une débutante loin de là. A l'entendre, elle maîtrisait son instrument et ses notes sonnaient justes. Il voulait continuer à l'écouter mais avait peur de la troubler et recula de quelques pas afin qu'elle ne le voie pas si elle se retournait soudainement.

Et son si juste, Ludwig avait envie de l'accompagner. Il était pris par cette mélodie et se mit inconsciemment à pianoter des doigts sur le mur. Et peu à peu, le son devenait plus fort. Assez fort pour que la jeune fille puisse l'entendre, trop même...

- Iiik ! Quelqu'un ?!

Fut précédé d'un canard qui vrilla ses tympans. Un son plutôt dur aux oreilles qui est émis que si on ne met que pas assez ou trop de souffle. Appelé ainsi car il ressemble au cri de l'animal du même nom. Rebelote. Ludwig venait encore une fois de se laisser aller, et une nouvelle catastrophe allait arriver. Cette douce mélodie si harmonieuse venait de se terminer brutalement en un cri qui l'arracha à ses pensées. Il avait gâché ce moment entre la musicienne et son instrument, mais l'heure n'était pas à la fuite. Et elle devait sûrement être terrorisée qu'on l'ait surprise dans ce moment là. Ces moments où on est tellement concentré qu'on se sent seul au monde et isolé de tout. De la peur, de nos faiblesses... Et tout nos mauvais souvenirs s'envolent pendant un instant grâce à la thérapie magique qu'est la musique.

Qu'aurait pensé Ludwig s'il avait été à sa place ? Peut-être qu'il ne serait pas en colère après tout. Justement, il aurait aimé connaître le petit curieux qui semble s'intéresser à la bonne musique. Et si la jeune fille aux cheveux purs et aux reflets cristallins pensait la même chose ? Ou ne pensait pas du tout d'ailleurs, trop gênée pour attendre quoi que ce soit de la vie. Plutôt que de la laisser dans cet embarras, aller vers elle pour lui présenter ses excuses était la juste solution, selon Ludwig. C'est ce qu'il fit.

Il sortit de sa cachette, un peu confus, sans oser la regarder. Il ne vit pas à quel point elle était belle à ses yeux. S'il avait relevé la tête, il aurait pu voir l'âme sœur juste en face de lui. Par humilité, il ne le fit pas. Il devrait pourtant. S'il savait ce qu'il ratait dans sa vie... Pourquoi ne saisis-tu jamais ta chance quand il le faut, Ludwig ?!

- Désolée, je voulais simplement... Ben t'écouter quoi. J'trouve que tu joues bien. C'est pour ça.

Excuses un peu foireuses. Déjà qu'il se sentait pas trop à l'aise dans cette situation, il sera dans un état encore pire après avoir l'avoir regardé dans les yeux. Voyons comment il s'en sortira,, le petit blondinet...

**Laure Dexila** · **Laure Dexila**

La jeune fille avait retrouvé son calme. Et oui. Cela n'était pas très long, chez la jeune fille, ses périodes de peur et de surprise intense. Là, elle avait retrouvé entièrement son calme, et posait son regard de saphir sur le nouveau venu. Un enfant. Il devait avoir visiblement son âge, enfin, cela était la théorie de la servante de la Team Magma. Il devait avoir dans les environs de 14 ans... En théorie, cela devait être son âge en théorie. Oui, deux fois en théories. Car cela vaut le coup. Il avait les cheveux blonds plutôt long, et la jeune demoiselle aux cheveux blancs trouvaient qu'il avait plutôt l'air d'une fille enfaîte. La jeune fille d'ailleurs pourrait très bien le dire. Elle n'avait que peu de subtilité, et elle pouvait très bien dire à Ludwig qu'il ressemblait à une fille. Et oui... C'était comme ça que marchait la jeune fille. Elle pouvait dire tout ce qu'elle pensait, car elle ne se retenait jamais. Déjà qu'elle avait se défauts avant même de devenir servante...

- Désolée, je voulais simplement... Ben t'écouter quoi. J'trouve que tu joues bien. C'est pour ça.

« Ah...? »

La jeune fille fut surprise. Elle jouait si bien ? La modestie était grande en elle. Elle était loin de penser qu'elle jouait bien de la musique... La jeune fille, je rappelais croyait dur comme fer qu'elle n'était qu'une simple servante. Avoir un compliment, comme ça... Elle n'y était pas habitué, non. Ce n'était pas dans ses habitudes. En général, de la part de ses commandants, Laure recevait relativement plus souvent des menaces et des punitions que des compliments. Quoique...? Elle avait reçu quand même des compliments et des félicitations de la part du glorieux Adonis de Locksley, ce qui n'était pas rien, vous me direz. Au contraire, même de sa part, cela était particulièrement rare, si vous voulez mon avis. Après, faut voir pourquoi elle avait reçu

« Laure vous remercie. »

Laure s'inclina respectueusement, comme elle avait l'habitude; Surtout que là, elle s'y devait. L'inclinaison n'était pas qu'une marque de respect pour les domestiques comme elle ! Et oui... Vous savez bien quand quel cas nous faisions des moments d'inclinaisons, hors des cas où Laure était une servante de la team Magma, et donc, s'inclinait devant à peu près n'importe qui, qui néanmoins, faisait une action pour la jeune fille qui méritait le fait qu'on s'incline. Donc... Vous ne trouvez pas ? Relisez le titre, relisez les Rps ! En effet, la jeune fille s'inclinait comme on s'incline à la fin de concert. La jeune fille s'inclinait bien bas, une seule fois, pour remercier ce fameux Ludwig Von Wittelsbach, tel une musicienne qui venait de terminer un véritable concert. Ainsi, Laure pouvait très bien avoir l'air d'une jeune prodige de la musique. Elle ne l'était pas, bien qu'elle se défendait relativement bien...! Ainsi, elle expliqua :

« Elle a joué durant de longues années ici. Elle était à l'orchestre de Féli-Cité, il y a un an. Un an... »

Elle semblait tenter de rassembler ses souvenirs; Comme toujours, cela n'était pas fortement aisé pour la gamine aux cheveux couleur neige. Preuve ? Et bien, l'usage des « longues années ». Elle avait passé deux ans, plus précisément. Mais les durées... les dates... Tout cela se mélangeait dans l'esprit brisé de la fillette. Tout se mélangeait, et Laure n'arrivait plus à discerner réalité et virtuel... Tout cela était confus pour Laure. C'est pour cela qu'elle tentait de le cacher le plus possible. Elle tentait de rester discrète sur son passé, et ne pas en parler trop. Cela était difficile, mais la jeune fille y arrivait plus ou moins. Elle restait discrète, sauf parfois, où comme ici, elle racontait trop. Se perdait... Elle déclara alors :

« Oh. Mais Laure raconte n'importe quoi. Elle se présente. Laure Dexila, servante. Enchanté de faire votre connaissance, Monsieur. »

Elle s'inclina de nouveau. Comme toujours, elle précisa sa nature, en temps qu'être humain, de servante. Elle était vraiment enchanté de faire la connaissance du musicien. Elle ne savait pas que c'était un musicien connu, mais bon. Fallait pas trop demandé à la jeune fille. Hein. Comme toujours, elle semblait un peu perdue, et regardait de ses deux yeux bleus le fameux Ludwig Von Wittelsbach. Pour une fois, de quelqu'un qui venait d'une grande, très grande famille, le terme « servante » n'allait peut-être pas le choquer. Après tout, les Von Wittelsbach avait de nombreux domestiques dans leur manoir, à Atlanopolis... Maintenant, comme je dis toujours, nous ne pouvions pas savoir comment cela allait se passer. En tout cas, sans grande émotion, la jeune fille regardait son interlocuteur, avec aucune émotion même; Ses deux yeux bleus étaient vides, et elle semblait presque sur le point de tomber, si on la poussait un peu... Un peu creepy si vous voulez mon avis...!

**Ludwig Von Wittelsbach** · **Ludwig Von Wittelsbach**

« Ah...? »

Sa voix était plutôt monotone, mais on sentait quand même un brin de surprise dans sa voix. Pourquoi ? Quand on a une certaine affinité avec son instrument, on le sait, non ? Avec la pratique on sent qu'on s'améliore et en comparant avec les années précédentes, on sent qu'on prgresse ! Pourtant... elle venait de prendre ce compliment comme si Lud' venait de le faire à une débutante ! Ce qu'elle n'était pas du tout d'ailleurs. Voyant qu'elle ne réagissait pas plus que ça, il resta interdit pendant un instant et releva la tête. Et c'est là qu'il la vit.
Ses cheveux étaient blancs et cours et les reflets du soleil lui donnaient un éclat argenté par endroits. Ils lui cachaient ses oreilles par des mèches lisses de même couleur. Elle avait un visage d'enfant et paraissait vraiment jeune. Le musicien ne pouvait pas définir avec exactitude quel âge elle avait. Du physique, peut-être dans les 12-13 ans. Mais il excluait pas la possibilité qu'elle soit plus vielle ou plus jeune. Ses yeux étaient d'un bleu éclatant. Elle était plutôt petite et sa robe bleue et blanche qui allait si bien avec son visage ne laissait pas oir à quel point elle était maigre. Elle semblait... tellement fragile, telle une poupée de porcelaine qui pouvait se casser à n'importe quel instant. Mais ce qui surprenait le plus Ludwig, c'est qu'elle était sans vie. Elle ne souriait pas, pas plus que sa surprise se voyait dans ses beaux yeux bleus. Et pourtant... elle l'attirait tout de même. Il avait envie de lui donner ce souffle qui lui permettrait de vivre.

« Laure vous remercie. »

Elle s'inclina. Comme si ce moment était aussi important que si elle était sur scène devant une demi-millier de personnes. La fille acceptait son compliment comme si c'était le seul qu'elle ait reçu. Même un domestique ne lui avait jamais paru autant... distant. C'est vrai qu'elle agissait poliment pour montrer qu'elle était flattée, mais il n'en avait plus trop l'habitude maintenant. Il n'appréciait pas trop ce genres de coutumes qui séparaient les classes en deux, alors qu'ils vivaient tous ensembles dans la même maison. En évoquant mentalement sa vie passée, il continuait à la regarder. Elle n'était pas bizarre... Elle agissait juste différemment. Peut-être que c'est pour ça qu'il n'arrêtait pas de penser à elle. En réponse, il lui sourit, bêtement. Il ne savait que faire d'autre.

Ainsi donc elle s'appelait Laure ! Mais pourquoi parlait d'elle à la troisième personne ? Nombre de personnages historiques utilisaient cette tournure pour parler d'eux dans des écrits officiels comme César. Mais seulement dans les écrits officiels pour marquer la distance entre le politicien et la personne qu'il y avait à l'intérieur. De même qu'un enfant, s'il ne parvient pas à identifier les parties du corps comme les siennes, il le fera sur un autre individu et utilisera alors la troisième personne. Cela ne pouvait être aucun de ces cas-là. La première étant évidente et pour le second... Laure paraissait pourtant mature...

« Elle a joué durant de longues années ici. Elle était à l'orchestre de Féli-Cité, il y a un an. Un an... »

Il ne disait rien et l'écoutait attentivement. Elle devait avoir de l'expérience... Et avoir la chance de jouer dans une école de musique de grande renommée ! Ludwig avait appris seul. Il aurait aimé jouer avec les autres. Pour progresser, c'est important d'avoir du contact avec les gens. Et Ludwig ratrappait toutes ces années en étant plus social. Et puis, le sentiment que vous avez, quand un jour, vous jouez tout seul dans votre salon, une mélodie qui ne ressemble à rien et que le lendemain les pièces du puzzle se mettent en placent pour jouer une symphonie à vous faire frémir. Vous avez ce sentiment de puissance parce que vous êtes ensembles. Mais Ludwig ne connaissait pas cette joie là. Mais pourquoi pas ? Peut-être qu'un jour...

« Oh. Mais Laure raconte n'importe quoi. Elle se présente. Laure Dexila, servante. Enchanté de faire votre connaissance, Monsieur. »

Houston ? Houston ? Je crois que nous avons perdu le signal avec Ludwig, il doit s'être perdu dans l'univers infini. Et nous supposons qu'il flotte actuellement au dessus de la lune. Oui ! C'est à toi de parler ! Lud' avait beau essayer, aucun son n'en sortait. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Cette fille était devant lui perdue et tout ce qu'il avait à faire, c'était à parler pour combler le vide. Jamais on ne lui avait fait un coup pareil auparavant. A moins que... le sentiment qu'il ressent à présent... Mais c'était tout à fait impossible. Rien ne l'intéressait plus que la musique. Il ne voulait pas l'admettre.

« Ben... moi c'est L-Ludwig Von Wittelsbach. Enchanté... »

En disant cela, il était de plus en plus mal à l'aise. Surtout que Laure venait de se désigner comme étant une servante. Or les Von Wittelsbach étaient plutôt connus pour leur puissance. Or qui dit puissance, dit entre autres domestiques et toutes les choses fantasites et superficielles alors qu'ils pouraient très bien s'en passer. Alors.. si elle prenait peur à l'évocation de ce nom ? Et ce n'est pas du tout ce qu'il voulait. En essayant de s'en sortir, il venait de creuser sa tombe plus profond. C'était ce qu'il ressentait. Vite changer de sujet.

« Tu as dit que tu avais joué ici, nan ? Pourquoi tu as arrêté ? »

Ce qu'il ne savait pas c'est qu'il venait de toucher un sujet encore plus sensible. Avec un peu de chance, il s'en sortirait sain et sauf... Mais qu'était devenu le Ludwig si loquace d'habitude, arrivant toujours à détendre l'atmosphère en parlant simplement ? Les mots ne sortaient pas. Alors il disait n'importe quoi. Mais nous serions peut-être dans le même état que lui, dans de tels moments...

**Laure Dexila** · **Laure Dexila**

Laure, ainsi, était toujours entrain de regarder le fameux Ludwig Von Wittelsbach. Chez la jeune fille... Cela n'avait aucune importance de toute façon, aux yeux de la jeune fille aux cheveux blanc. Quoi donc ? Et bien de connaître le nom de Ludwig. La jeune fille se débrouillait très bien sans connaître les noms. Pour cela, elle donnait des surnoms selon ce qu'elle connaissait sur la personne. Par exemple... Elle appelait le chef de la team Galaxie : « Monsieur l'Asperge ». Cela était plus simple, mais sans doute bien moins flatteur... Souvent, les gens qui l'aidaient devenait « Monsieur les Sauveurs de Laure ». Ce qui était un surnom assez flatteur, quand on y pensait. Parfaitement ! Maintenant, elle cherchait comment appeler Ludwig. Peut-être « cheveux blonds » ? Oui... Mais cela serait un peu simple. Elle avait pensé à « Garçon-aux-cheveux-blonds-qui-ressemblait-à-une-fille... » Mais cela avait l'inconvénient de cette fois être un peu trop long. Heureusement pour elle, Ludwig trouva la solution la plus simple :

« Ben... moi c'est L-Ludwig Von Wittelsbach. Enchanté... »

« Enchanté Monsieur Von Wittelsbach. »

La jeune fille s'inclina alors pour la troisième fois depuis qu'elle avait rencontré le musicien. Elle était un peu accros à l'inclinaison... La jeune fille s'inclinait dès qu'elle pouvait. Cela était toujours assez mal vu par les gens. Enfin... Pas mal vu... Mais vu bizarrement. Bon, fallait être sérieux pendant un instant. Cela était logique. Etant donné que Laure était bizarre. Par nature. Elle était étrange la jeune fille aux cheveux blanc. Fallait pas se voiler la face. C'était d'ailleurs cela qui la rendait autant populaire. Sérieusement. Une petite fille normal n'aurait pas autant de popularité...! C'était son côté étrange qui la rendait si populaire. Plus on était étrange, et puis, on était spécial. C'était classique. Et oui, je dis des phrases vachement philosophiques ? C'était normal ! Bon, en tout cas, la jeune fille écouta tranquillement :

« Tu as dit que tu avais joué ici, nan ? Pourquoi tu as arrêté ? »

« Oui. Laure a joué ici. Et si elle a arrêté, c'est qu'elle a été surprise de croiser quelqu'un. Elle pensait que l'école était déserte... »

La jeune fille déclara cela d'un ton monocorde. Tranquillement, sans rien dire d'autre. Comme toujours, elle déclarait cela clairement et calmement. Sans faire de chichi. Par contre... Elle avait comme toujours mal comprit ce qu'elle avait dit. De plus, cela 'nétait pas logique ce qu'elle disait ! Vu qu'elle avait vu quelqu'un en entrant... Elle avait sans doute oublié. La jeune fille n'avait pas la meilleur mémoire du monde. En tout cas, elle pensait vraiment, avant de se faire surprendre par le musicien professionnel, qu'il n'y avait personne d'autres dans cette grande école de Musique. Ce qui n'était sans doute pas le cas, vu qu'on entendait d'autres instruments. Des pianos, des flutes... La musique était en effervescence dans ce bâtiments, cela se sentait... Laure avait fait un petit moment partit de cette immense chorale, cette immense mélange de musique, de connaissance, et beauté... cela avait été splendide, si vous voulez mon avis...

« Oh...? Vous ne parlez pas de ça ? »

La jeune fille pencha légèrement la tête, ayant deviné qu'elle avait sans doute fait une faute. Elle était alors entrain de réfléchir activement... Qu'est-ce que voulait dire Ludwig avec sa phrase ? La jeune fille cherchait activement. Cela avait sans doute un sens, mais elle devait le trouver... Euh... Elle réfléchissait. Qu'est ce que cela pouvait bien être... Elle recherchait dans ce qu'elle avait dit avant... Euh... Ah oui ! Elle avait trouvé ! Elle déclara :

« Laure a arrêté car elle est tombé malade des poumons. Visiblement. Elle ne pouvait donc plus jouer des instruments à vents. »

Logique. Avec sa maladie, jouer dans des instruments à vents, cela pouvait être dangereux. En effet, pour tout le monde, la maladie de Laure avait été sans aucun doute une forme étrange d'infection pulmonaire. Elle crachait du sang, et avait du mal à respirer; Cela semblait donc le plus logiquement possible être une maladie atteignant ses poumons. En vrai, sa maladie était bien plus complexe, que croyez vous. Pourtant, cela était cru pour beaucoup... N'est-ce pas ? Cela était logique, la jeune fille ne connaissait même pas ce qu'était la maladie qui la pourrissaient pas. La jeune fille cherchait toujours ce qu'elle avait exactement. Elle était juste assommé de médicaments, dont elle ne savait même pas les effets sur son fragiles corps. Elle était véritablement prisonnières, et ne savait même pas ce qu'elle prenait. Mais cela n'était pas la seule raison de son arrête. En effet, la demoiselle déclara alors calmement, en baissant les yeux

« Et puis, c'est dur de consigner pratiques artistiques et servir ses maîtres. »

De plus. Elle avait raison. Cela n'était pas aisé pour elle. Et comme sa mission avant tout était bel et bien de servir ses maîtres, et bien, elle avait des priorités ! Et la musique n'en faisait pas partie. La jeune fille se devait d'être efficiente. A quoi la musique pouvait-elle bien servir ? La musique avait-elle une utilité ? Et bien oui et non. Ou plutôt non et oui. Non. La musique n'avait aucune utilité. Cela ne produisait rien. Cela n'avait aucune utilité. Et oui. Désolé chanteur, musicien... Mais... La musique n'était pas utile... Et de cette inutilité naissait une utilité. Ouh là. Ca devient complexe, je sens que je vous perds. Ainsi... Ce n'était pas après tout l'inutilité qui faisait de nous des Hommes ? Un être qui ne serait uniquement qu'utile... C'était un Robot. Et là, Laure perdait son humanité en voulant toujours être utile. Comme je vous le dis, et je le répête... C'était bel et bien en étant inutile que nous étions humain. Laure devait donc apprendre à être parfois inutile.

"Et Vous ? Laure ne vous a a jamais vu à Féli-Cité, or elle était dans l'Orchestre Symphonique. Vous êtes un nouvel élève...?"

**Ludwig Von Wittelsbach** · **Ludwig Von Wittelsbach**

« Enchanté Monsieur Von Wittelsbach. »

Monsieur... ? On l'avait pas appelé comme ça depuis... Depuis pas mal de temps, en fait. Ça lui faisait bizarre... Il n'avait jamais compris pourquoi on s'embêtait avec des formules de politesses inutiles. Même avec les gens qu'on connaissait bien... On était tous frères, non ? Et de sa part, c'était d'autant plus étrange. Il ne connaissait que quelques personnes qui agissaient de cette façon. Et c'était les domestiques de la maison Von Wittelsbach... Elle agissait exactement comme eux, avec leurs révérences à toucher le sol et leurs façons de parler. Mais ce point dépassait la conscience de Ludwig et ne savait pas trop quoi en penser. Alors il lui posa une question sur son passé de musicienne.

« Oui. Laure a joué ici. Et si elle a arrêté, c'est qu'elle a été surprise de croiser quelqu'un. Elle pensait que l'école était déserte... »

C'est pas vraiment ce qu'il voulait dire. Et puis l'école, était pas si déserte que ça... Il y avait beaucoup de musique dans l'école, et heureusement que les murs de l'école étaient insonorisés, sinon on en sortait sourd ! C'était une école, logique qu'il y ait des élèves. Surtout quand on avait du temps libre, beaucoup venaient ici.

« Oh...? Vous ne parlez pas de ça ? »

« Hem... Pas vraiment, mais t'inquiète, c'est rien »

Dit-il, essayant de la rassurer. Laure essayait vraiment de faire de son mieux alors que cette question n'était qu'une bêtise... Même pour les demandes les plus simples, elle essayait de faire de son mieux. Mais il ne lui en demandait pas temps ! Et il se sentait un peu gêné et pitoyable de s'en faire pour des choses comme celles-ci. En même temps... les seules personnes qui agissaient comme le jeune Von Wittelsbach étaient plus grandes que lui, et avaient en général un libre-arbitre... Car nous ne somme plus au moyen-âge, à l'époque ou les esclaves étaient écartés du savoir pour qu'ils ne se rebellent jamais. C'est un peu ce que lui inspirait Laure... Une fille lobotomisée. Et pourtant, elle en avait l'air de savoir des choses... Ceci était trop paradoxal et étrange pour Lud'.

« Laure a arrêté car elle est tombé malade des poumons. Visiblement. Elle ne pouvait donc plus jouer des instruments à vents. »

« Et... Rassure-moi, t'arrive toujours à respirer ? »

Cette question était complètement stupide. Bien sûr qu'elle pouvait encore respirer... Sinon elle serait déjà morte d'asphyxie. Ne cherchez pas la logique de toute façon. Cela dépassait même Lud de temps à autres. Mais comme j'ai dit, ne cherchez pas à comprendre. La logique chez Lud, c'est comme celle dans les animés japonais. Y'en a pas. Mais il était inquiet aussi. Les gens avec des maladies rares, il en croisait pas beaucoup. Il avait eu une enfance heureuse, dans un bon cadre de vie, lui. Alors forcément, il était inquiet...

« Et puis, c'est dur de consigner pratiques artistiques et servir ses maîtres. »

Ah oui, il l'avait oublié. Laure était une servante. Ces maîtres devaient être cruels pour lui faire parler comme ça et revendiquer son titre à la place de sa vraie nature. C'est vrai quoi... ils devaient tellement lui dire qu'elle n'était qu'un objet à leur yeux, qu'elle finit par le croire et le répétait maintenant. C'est comme les papiers jaunes dans l'ancien temps. Pas si loin que ça d'ailleurs... Deux siècles environ ? Dès qu'on sortait de prison on vous collait un papier qui signifiait que vous êtes un ennemi de la loi. Et que vous ne connaîtrez plus la vraie liberté... Coller une pancarte sur quelqu'un avec marqué " Bonjour ! Je suis un ancien terroriste !" revenait au même... Mais elle n'avait peut-être pas conscience que cela lui était un fardeau...

« C'est pas dur, faut juste trouver du temps...»

Question organisation, c'était pas lui le meilleur. Mais il en avait assez pour faire de la musique quand il le voulait. C'était évident en même temps, quand notre vie était remplie de notes de musiques ! Musicien quand il travaillait, Musicien quand il jouait... Bref, il vivait de sa passion... Il avait de la chance, il avait fait ce qu'il voulait... D'un autre côté, il se sentait égoïste. Etre au service d'un maître qui ne lui laissait pas le temps de se détendre... Ce ne serait certainement pas ce qu'aurait voulu Laure...

« Et Vous ? Laure ne vous a a jamais vu à Féli-Cité, or elle était dans l'Orchestre Symphonique. Vous êtes un nouvel élève...? »

Lui ? Lud' ne parlait pas souvent de lui... Il n'en avait pas trop l'habitude. La meilleure à ce jeu là, c'était Sylv', qui savait toujours quoi répondre quand il fallait parler d'elle-même. Ce n'était pas si dur certes... Mais il n'en avait pas l'habitude c'est tout. Il aimait plus en apprendre sur les autres. Il adorait échanger avec les autres... Mais ce qu'il oubliait souvent de faire, c'est de parler de lui... Alors que dans un échange, tout le monde doit y apporter !

« Pas vraiment un nouvel élève. En fait, mes parents financent un peu cette école pour qu'elle fasse un peu de pub pour eux. Du coup je viens de temps en temps ici. »

Ça y'est, maintenant elle allait s'imaginer qu'il possédait un manoir immense, une montagne à Sinnoh, et je ne sais quoi encore qui pourrait attiser la jalousie des autres firmes, encore plus cupides les unes que les autres. Et comme tout gosse de riche, il devait être traité comme un prince... Mais ce n'était pas la réalité et il avait complètement coupé les ponts avec cette vie... Ou presque... Mais c'était pas du genre de Lud' ! Alors il essayait de se rattraper comme il le pouvait...

« Mais...' Sont pas si riche que ça hein, c'est juste un partenaire euh... comme un autre .. héhé »

**Laure Dexila** · **Laure Dexila**

La jeune fille était paisiblement, entrain de fixer ses deux bottes blanches. Comme toujours, elle avait du mal à discuter avec quelqu'un tout en le regardant droit dans les yeux. Chez la jeune fille, c'était assez complexe. Elle préférait se contenter de regarder obstinément le sol, sans rien dire, discrètement...! Bref, une vision, bien sombre de la gamine, qui avait toujours peur du regards des autres, de ses maîtres potentiellement dont, elle devait obéissance totale et absolu... Ainsi, elle ne regardait pas. Pourtant, ses yeux bleus n'étaient pas concentré uniquement sur un sujet aussi banal et peu intéressant que ses bottes blanches. Nope. La jeune fille restait aussi concentré sur tout ce qui l'entourait, et ce qui pouvait se passer. Elle ne se contentait pas de simplement regardé ses pieds... Laure était toujours relativement sur ses gardes...!

« Et... Rassure-moi, t'arrive toujours à respirer ? »

« Laure respire jusqu'à preuve du contraire. Du moins... Elle croit. »

Que c'est cute ! Les deux formaient un duo d'être naïfs tout à fait adorable ! C'était si cute ! Sérieusement ! On aurait presque envie de prendre les deux gamins si naïfs, et leur faire des câlins, bien fort, à ses deux gamins, si adorables... Et oui ! Car ils étaient sans contexte absolument mignon, dans leur réactions si naïve, ils étaient si adorables ! Sérieusement ! Sur une echelle de dix en cuterie... Là, Ludwig et Laurinette atteindrait les 45 ! So cute ! Bon plus sérieusement, il était vrai que l'échange était véritablement emplis d'innocence, et pouvait vraiment être qualifié de mignon. Ou de stupide, pour quelqu'un de cartésien, et sans la moindre once de gentillesse, mais passons sur ce genre de réaction malheureusement existante mais heureusement rare ! Ainsi, les deux gamins, car vu leur âge, c'étaient ce qu'on pouvait dire, les deux gamins discutaient de manière adorable et naïve... de parfaits petits amoureux en apparence, dans la mignoneté était absolument haute...

« Pas vraiment un nouvel élève. En fait, mes parents financent un peu cette école pour qu'elle fasse un peu de pub pour eux. Du coup je viens de temps en temps ici. »

« Ah...? »

Elle ne comprenait pas trop l'intérêt de faire de la « pub ». Elle savait ce que c'était par contre. Publicité. Elle devait en faire régulièrement pour ses Maîtres, pour la team Magma. Logique, étant donné qu'elle était une petite fille, qu'on qualifiait régulièrement d'être « mignonne », bien qu'elle avait régulièrement l'air d'une mandante sous-nourrie, mais bon. Bien shampoignée, avec un peu de parfin, et un grand manteau bleu et blanc propre... Elle serait parfaite ? Non ? Bien mignonne, qui n'aurait pas envie d'entrer dans la team Magma, avec un tel bout de chou ? Bon, bien sur, elle avait plusieurs problèmes pour cela... Déjà le fait qu'elle était entièrement en blanc. Cela ne faisait pas très crédible pour une membre de la team Magma. Ses couleurs : Blanc et bleu. C'était les couleurs de la team Aqua ! Espèce d'idiote ! Mais bon... La gamine était comme ça, et puis, son fameux manteau avait été régulièrement taché de rouge...

« Mais...' Sont pas si riche que ça hein, c'est juste un partenaire euh... comme un autre .. héhé »

« Laure comprends. Vous êtes soit quelqu'un qui finance l'école par des Dons, le père de Laure l'avait fait lui aussi, à une époque, soit vous êtes fils de sponsors financier. Elle comprend. »

Oui, c'était logique. La jeune fille connaissait cela, ou du moins s'en rappeler. Cependant, elle déclara encore une fois selon ses souvenirs, donc, elle n'était pas sur à cent pour cent. S'il était un sponsor financier, il était donc important ! En effet, les sponsors permettaient surtout à l'école de fonctionner. Il ramenait presque tout les profits pour l'école, en échange que ceux-ci fassent d'autres services, comme acheter exclusivement chez eux... Ce qui était sans doute le cas des Von Wittelsbach. Sinon, l'autre cas, c'était une petite participation financière en plus des frais d'inscription... Le père et la mère de Laure l'avait fait à l'époque où la jeune fille aux cheveux de couleur neige avait été inscrite pour faire de la clarinette... Après tout, c'était une famille moyenne, la famille Dexila. Une famille moyenne, jusqu'à ce que certains événements graves se passent. Depuis, la jeune fille avait disparu de la circulation de Féli-Cité, n'apparaissant que périodiquement...!

« ... »

Elle se tut soudainement. Que se passait-il... Une ombre était dans le couloir... Et s'approchait de la salle, derrière Ludwig, qui sans doute n'avait rien vu... Ainsi, soudainement, la jeune fille sauta sur la personne qui était encore entrain de s'apprêter à franchir le seuil de la porte, comme ça, et ainsi, d'entrer dans la salle, apparaissant derrière le jeune Ludwig...!

« Cible maîtrisé, Monsieur Von Wittelsbach. Il entrait par derrière...
-Ludwig ? Elle a quoi votre jeune ami...?! »

Le pauvre professeur de musique était terrifié. Alors qu'il passait tranquillement dans le couloir, en lisant une partition de Bohémian Rhapsody de Freddy Mercury, pour la faire étudier à ses élèves le lendemain... Et oui, dur d'être un professeur d'Opéra, quand on aimait aussi le Rock'n Roll ! Mais bon, là, son problème n'était plus trop ce que les violonistes allaient devoir prendre comme Tempo, allegro ou presto, ce que les accordéonistes devront faire en accord avec les trombonistes... Bref, ce n'était pas des problèmes musicaux, ici, qui étaient mis en valeur ! Mais bel et bien le fait que le fameux professeur de musique était entrain de se faire écraser par une petite fille aux cheveux couleur neige. Là, comme ça, sur son dos... Cela n'était pas conventionnellement ce qui arrivait régulièrement dans une école de musique, mais avec la jeune fille aux cheveux couleur neige... Et bien tout était possible... Ainsi, le pauvre jeune professeur, attrapa ses lunettes, et déclara un peu confus :

« Vous pouvez m'aider, Ludwig...?
-Vous ne devriez pas parler comme ça. Monsieur. Un mot, et Laure peux vous couper la gorge.
-Que... Que quoi...?! »

Le professeur n'avait pas bien comprit... Ou du moins; il l'espérait vraiment ! Car là, ce n'était pas rassurant, quand une jeune fille d'une douzaine d'année était sur ton dos, et disait clairement qu'elle était prête à te trancher la gorge, juste sur un mot. Il connaissait un peu Ludwig, et il savait bien qu'en théorie, il ne risquait rien, mais il doutait fort que les domestiques de la famille Von Wittelsbach était aussi sur d'eux, et sans pitié. Oui, car bien sur, pour le pauvre professeur, sur le ventre, la tête devant le blondinet de la famille Von Wittelsbach, en théorie, Laure était sans aucun doute une domestique de sa famille... Maintenant, Laure était prête ! Elle attendait juste que le fameux Von Wittelsbach, où plutôt Ludwig, car appelons le par son prénom, c'est quand même plus sympathique, déclara quelque chose... Et oui, le pauvre était sans doute dans une des situations les plus gênante qui s'était déroulé dans sa vie... Et attention, Laure peux toujours faire pire ! Et oui, c'est ça la beauté des quiproquos et des mécompréhensions !

**Ludwig Von Wittelsbach** · **Ludwig Von Wittelsbach**

« Laure respire jusqu'à preuve du contraire. Du moins... Elle croit. »

Bon tant mieux, si elle disait qu'elle respirait... C'est qu'elle devait avoir raison ! Règle n°1 que lui avait apprise sa grande sœur, les filles avaient toujours raison. Surtout elle. Règle n°2 : Si elle avait tort se référer à la règle n°1. Donc Laure, puisqu'elle le disait, avait forcément raison. Et Lud' fit disparaître cette inquiétude irrationnelle. Il n'avait même pas réfléchi une seconde sur le fait que s'arrêter de respirer pouvait entraîner la mort... Mais bon, tant qu'elle se disait en vie, tant mieux pour elle et pour lui. Il n'aurait pas à imaginer sa vie sans elle. Naïf comme il était, il lui suffisait de dire que tout allait bien pour qu'il le croit et se calme immédiatement. Sauf si il avait un pistolet pointé sur lui, là il pourrait se poser des questions... Et... Changeons de sujet voulez-vous bien ? Comment peut-on parler d'un sujet aussi triste dans un moment aussi mignon ?

« Laure comprends. Vous êtes soit quelqu'un qui finance l'école par des Dons, le père de Laure l'avait fait lui aussi, à une époque, soit vous êtes fils de sponsors financier. Elle comprend. »

Ouf, elle n'était pas comme la plupart des gens normaux qui soit, commençaient à jouer les pauvres quand on leur parlait d'argent, ou soit faisaient preuve de dédain quand on leur disait qu'on avait des parents possédant une fortune astronomique. C'est pas vraiment ce qu'il lui avait dit en même temps... Et voilà, il culpabilisait maintenant. Il était en train de lui faire gober n'importe quoi sur lui, et elle disait qu'elle comprenait parfaitement. Comme si cela ne la gênait pas. Mais lui ça le gênait ! Comment une personne peut agir d'une façon aussi démesurée par rapport à ce qu'elle pensait ? Il était peut-être parano au point d'imaginer que tous les gens sur la terre étaient cupides ou dédaigneux envers les gosses de riches... Laure était vraiment spéciale. Après tout, si elle pouvait comprendre sans avoir aucun préjugé...

« ... »

« Euh... Tu vas bien ? C'est pas tes poumons qui ont cesser de fonctionner au moins ? »

Elle se tut pendant un instant et continuait à le regarder. Et si Laure avait cessé de fonctionner et s'était arrêtée brutalement comme ça ! Comme un ordinateur qui plante sans prévenir ! Non en fait en suivant bien ses yeux... Ce n'est pas Lud' qu'elle observait. C'était le couloir. Elle avait dû sentir quelque chose qui venait dans l'allée. Et soudain, Laure sauta sur l'ombre qui était derrière lui, et qui voulait simplement entrer ! Ludwig s'apprêtait a se retourner, quand :

« Cible maîtrisé, Monsieur Von Wittelsbach. Il entrait par derrière... »

« Mais tu f... Professeur ?! »

Laure était limite en train d'immobiliser un des profs de musique, en pensant que c'était une menace pour lui... Les ennuis n'étaient pas finis... Surtout que la façon dont elle l'avait appelé pouvait laisser penser qu'elle était l'un de ses domestiques ! Mais quelle idée... Après tout, il s'en débarrassait à chaque fois qu'il pouvait. Il ne pouvait pas jouer quand il y avait une bande de pots de colles pour le surveiller. Il tenait à sa liberté ! Il comprenait qu'ils étaient là uniquement pour lui mais... bon dieu qu'ils étaient collants ! Pas moyens de faire des bêtises ou de rigoler quand ils sont là. Toujours est-il qu'il serait responsable si le professeur pensait qu'elle était aux Von Wittelsbach. Et lui qui croyait qu'on allait le punir pour une paire de baguettes...

« Ludwig ? Elle a quoi votre jeune ami...?! »

« ... J-je vous présente Laure... C'est pas tellement commode pour des présentations... »

Lud' ne savait trop que dire dans ces moments là. Il essayait plus de détendre l'atmosphère pour éviter de plomber l'ambiance encore plus... Il avait suffisamment honte déjà. Mais il ne se rendait pas compte que cela le rendait plus pathétique encore. Il essayait ce pauvre blondinet, de se sortir constamment du sable mouvant dans lequel il était ! Ce n'était pas de sa faute, il était pourtant plein de bonnes volonté ! Trop gentil ? Ou trop malchanceux, plutôt. Il avait ce truc qui lui empêchait de recevoir la faveur divine d'Arceus... Pourtant, il avait rencontré Laure ! Et il avait pensé que ce serait plutôt un signe pour les événements à suivre ! Un ange qui lui montrerait la voie... Y'a du avoir un petit problème dans le script... En tous cas, il était toujours là, bien embarrassé de voir sa cop- euh... sa nouvelle connaissance sur le dos de son professeur, incapable de bouger...

« Vous pouvez m'aider, Ludwig...?

- Laure, tout va bien, ce n'est que mon professeur...

- Vous ne devriez pas parler comme ça. Monsieur. Un mot, et Laure peux vous couper la gorge.

- Que... Que quoi...?! »

Mais... C'est qu'elle était vachement dangereuse en fait ! Lui qui la croyait si innocente et si fragile ! Couper la gorge à quelqu'un... De la part de Laure ! C'est impossible à imaginer ! Une toute petite fille, si mignonne, avec une arme à la main... C'est dangereux une arme ! Et ça pourrait blesser... Bah oui, les couteaux, c'est tranchant... Et Laure pourrait se faire très mal ! Non, Lud' ne l'imaginait pas avec un couteau dans les mains... Mais si elle le disait qu'elle le pouvait, alors elle avait raison. Mais le gentil musicien avait un peu de mal à se l'imaginer... Et son prof qui était à deux doigts de mourir si Lud' ne faisait rien...

« Je suis.. vraiment désolé Monsieur, ce n'est qu'un accident... Vous avez dû lui faire peur en entrant soudainement dans la salle... C'est que... on parlait en fait... Laure, lève-toi s'il te plaît, ce n'est pas quelqu'un de dangereux... » dit-il en lui proposant sa main, pour qu'elle se relève.

**Laure Dexila** · **Laure Dexila**

Ainsi, Laure était toujours sur le professeur. Bien sur, enfaîte, cela n'était pas très important, car si le Professeur voulait vraiment se dégager, et forçait, la jeune fille serait emporter, ne pesant rien du tout vis à vis du fameux professeur de musique, qui avait beau être taillé en fil de fer, faisait quand même un bon mètre quatre vingt, donc, voilà... Par rapport à la taille et au poids maigrichon qu'était la gamine aux cheveux couleur neige... Mais d'un côté le professeur ne voulait pas trop, car une fois la surprise passé, il savait qu'il ne risquait rien. Premièrement, car il pensait que la jeune fille avait un couteau juste pour la figuration, ne sachant pas s'en servir, et deuxièmement, et surtout, car il connaissait Ludwig, et savait qu'il ne risquait rien, si c'était lui dont la jeune fille assurait la protection. Maintenant, il allait falloir pour Ludwig trouver des explications aux actes incohérents de la jeune fille... Pauvre de lui...

« ... J-je vous présente Laure... C'est pas tellement commode pour des présentations... »

En effet, peu commode. Pourtant, en cherchant bien, cela pouvait être un bon moyen de faire des rencontres plus que cocasse ! Sérieusement ! Cela était fascinant ! Moi, je conseille aussi que Laure fasse d'autres bétises, comme ça, si Ludwig et Laure finissait ensemble, et bien, si le musicien raconterait à ses éventuelles enfants la première rencontre... Et bien, les gamins pourraient bien rigoler, et cela serait moins long que How I Met Your Mother. Surtout qu'au final, on sait toujours pas comment Ted avait fini par avoir ses maudits enfants, et comment il l'avait rencontré la fameuse mère des deux marmots ! Mais bon, restons plus concentré sérieusement sur l'importance ici des évènements, et non de série américaines !

« Je suis.. vraiment désolé Monsieur, ce n'est qu'un accident... Vous avez dû lui faire peur en entrant soudainement dans la salle... C'est que... on parlait en fait... Laure, lève-toi s'il te plaît, ce n'est pas quelqu'un de dangereux... »

« Oh. »

La jeune fille fut blasée. Ce n'était donc pas un tueur voulant tuer Monsieur Ludwig ou elle ? Cela était surprenant. Pourquoi avait-il pas annoncé qu'il entrait, alors, tranquillement...? Et bien, ma petite Laurinette, je vais te répondre : On ne s'annoncait pas forcément, quand on entrait dans une salle ! C'était logique ! Pourtant, la jeune fille était bel et bien du genre à croire que quelqu'un qui ne s'annonçait pas, avant d'entrer dans une salle, pouvait très bien être un danger. Voir quelqu'un de potentiellement dangereux au point de faire des menaces mortels, donc, elle devrait l'arrêter... Ouais, va falloir qu'elle se calme, la gamine aux cheveux blanc. Et qu'elle arrête d'agresser les gens aux hasards ! Aussi bonne était ses explications, elle devait absolument faire attention... Ce n'était pas très poli d'agresser les Professeur comme ça. Pas très poli du tout même si vous voulez mon avis. Laure, tu allais devoir dire pardon... Ce qu'elle fut.

« Laure s'excuse totalement Monsieur le Professeur de Monsieur Ludwig. »

Après avoir accepté la main que lui tendait le fameux Ludwig, elle s'inclina respectueusement devant le professeur, voulant bien faire comprendre qu'elle était confuse de ce quiproquos, et qu'elle ne recommencerait pas. Bien sur, cela était faux. Si elle ne recommencerait plus sur lui, en effet, il pouvait être relativement tranquille, la jeune fille le recommencerait sans doute un autre jour sur une autre personne qui comme le pauvre professeur de musique de l'école de Musique internationale de Féli-Cité, n'aura vraiment, mais alors je dis bien, vraiment rien fait, mais dont la jeune fille croira qu'il représente une menace pour un de ses maître ou la Team Magma.

« Et bien... Elle est agitée, ta jeune domestique. Tes parents te lâchent pas d'un pouce, c'est ça...? J'te plains...! »

Et oui ! Car pour le professeur était sur à cent pour cent que Laure était sans aucun doute la domestique du jeune Ludwig. Après tout, cela serait logique. Si la jeune fille aux cheveux blancs avaient eut une telle réaction... Cela serait logique qu'elle doive surveiller le pauvre Ludwig. Pour ce professeur, issu de la classe moyenne, cela devait être un véritable enfer pour le pauvre Ludwig... A son âge, on avait envie d'être libre, et de se défouler ! Et surtout pas d'avoir une telle domestique sur le dos, déjà qu'être gosse de riche, cela voulait souvent dire avoir une enfance horrible niveau surveillance, et liberté... Il était un peu étonné de l'âge de la fameuse domestique aux cheveux couleur neige, mais cela était crédible. Ludwig allait devenir un adolescent, donc, bon. Mieux vallait une enfant pour le surveiller. Surtout qu'elle devait sans doute être efficace. Sans doute une orpheline recueillit par les Von Wittelsbach. La famille était connu pour cela, garder des orphelins, et en faire des domestiques fidèles et obéissant. En tout cas, il était maintenant debout, et l'incident était oublié maintenant ! Soudainement :

« Tenez. Vos partitions. Elles étaient par terre...
-La faute à qui...? Mais bon, merci... C'est elle qui jouait tout à l'heure ? La salle était censé être vide, je pensais pas qu'on avait le droit d'y aller...! »

La jeune fille tendait un paquet de papiers. Elle était blasée à l'extrême, absolument ps au courant de ce qu'elle avait véritablement fait... Et du fait qu'elle était allé dans une salle où elle n'avait sans doute pas le droit d'aller. Il y avait dedans sa clarinette, qu'elle avait abandonné. Donc, elle avait le droit, non ? Après, si on lui disait qu'elle n'avait pas le droit, elle s'inclinerait, et demanderait ses excuses de manière immédiate, comme elle avait l'habitude ! Elle était bien sage, et n'était pas du genre forte tête. Non, c'était même l'exact inverse, si vous voulez mon avis ! Ainsi, la jeune servante, etait maintenant calmement au côté du fameux Ludwig, comme si de rien n'était. Le fameux Professeur de musique, lui, était étonné... Comment pouvait-on changer aussi rapidement ? Cette jeune fille était bizarre... Limite creepy... Il ne savait pas à quel point il avait raison !

**Ludwig Von Wittelsbach** · **Ludwig Von Wittelsbach**

« Oh. »

La jeune fille disait ça comme si c'était une erreur pas plus grave qu'une autre. Ludwig n'allait pas lui faire un sermon parce qu'elle ne s'en voulait pas plus que ça, mais il était quand même assez étonné de voir que Laure ne laissait pas paraître plus d'émotions que ça. Quoi vous êtes sur le point de tuer quelqu'un, vous vous en voulez généralement non ? Bien sûr Laure s'en voulait mais il y avait un tel décalage entre ses ressentis et ce qu'elle laissait paraître... Elle prit la main du musicien et se releva. Sa main était toute douce. Lud faillit en rougir au toucher. Elle était... C'était... Bref. Pas besoin de tout détailler pour comprendre que le petit blond était amoureux.

« Laure s'excuse totalement Monsieur le Professeur de Monsieur Ludwig. »

Elle s'inclina respectueusement devant le prof de musique pour la 3ème fois au moins. Ça faisait beaucoup de "Monsieur"... Déjà qu'il n'était pas habitué, cela faisait trop... D'accord qu'on appelle nos supérieurs "Monsieur ou Madame " Mais si c'était les élèves en plus, là c'était trop ! Même les profs les tutoyaient... Bon certains restaient un peu old school et continuaient à nous vouvoyer... Mais entre élèves, je dis non ! Ça devrait même être interdit ! On utilise les marques de politesses pour marquer la distance... Si ça se trouve elle ne voudra jamais être assez proche de Ludwig...

« Et bien... Elle est agitée, ta jeune domestique. Tes parents te lâchent pas d'un pouce, c'est ça...? J'te plains...! »

« Ouais, ma domestique vous dites... Vous avez parfaitement raison ! Haha... Mes parents voulaient euh... qu'elle prenne un peu l'air et qu'elle s'amuse ! Comme elle était un peu musicienne avant... »

Bon, cette excuse était parfaitement bidon. Et si il était un minimum intelligent, ce dont il ne doutait pas, il pouvait très bien s'en rendre compte. Mais bon, à la limite il pourrait juste remarquer que ce n'était pas dans ces habitudes d'agir comme ça et que cela cachait quelque chose d'étrange... Mais moi je vous parie qu'il va s'en ficher totalement. Et oui, il avait sûrement mieux à faire que de fouiner dans une histoire de jeune amourette de deux adolescents, et qui n'existait même pas encore. Car il fallait aussi que ce soit réciproque... Et Lud' n'avait aucun moyen de le savoir encore !

« Tenez. Vos partitions. Elles étaient par terre...

- La faute à qui...? Mais bon, merci... C'est elle qui jouait tout à l'heure ? La salle était censé être vide, je pensais pas qu'on avait le droit d'y aller...!

- Non non, vous avez parfaitement le droit d'entrer c'est juste que... » dit-il en se poussant de l'entrée et en souriant avec un air de cacher quelque chose « Voilà, la voie est libre... »

Lud' se contenta d'un soupir de soulagement, voyant qu'il ne poserait pas de nouvelles questions... Ce serait vraiment embarrassant pour lui d'avouer alors que Laure était juste à côté. Mais bon, il était devenu un peu parano... Il veut le protéger son secret et il a l'impression que tout le monde veut lui tirer les vers du nez ! Mais enfin, laissez ce gosse tranquille quoi, il vous veut pas de mal !

« Tiens en parlant de partitions... Ça me donne une nouvelle idée de compo'.»

Et qui disait composition disait forcément instrument de musique ! Et là, il en avait besoin tout de suite avant que la mélodie ne s'échappe et ne soit remplacée par une autre. Il boucha ses oreilles mentalement en essayant de se concentrer sur les notes et en marmonnant la mélodie avant qu'on lui bourre le crâne d'autres bruits... Vite un piano ! Il n'y en avait pas ici... A part des dizaines d'instruments entreposés dans cette pièce et qu'il ne pouvait pas toucher vu que ce n'était pas les siens... Quel dommage. Lud' sortit de la salle en vitesse pour retourner dans la salle où il frappait sur les caisses quelques instants auparavant. Dans toutes les salles il y avait au moins un piano. Logique quand on y pensait. C'était un peu l'instrument de base. Et comme on ne pouvait pas ramener le sien ici comme une flûte, c'était plus facile d'en jouer. Les harpes et les batteries aussi étaient déjà dans les salles. Mais étant moins populaires, on se dispensait d'en mettre dans chaque studio.

Ainsi donc il posa ses mains sur le clavier du piano et commença à jouer ce qui lui était venu dans la tête. Il jouait presque instinctivement et improvisait selon ce qui venait. Ce qu'on entendait ressemblait plus à une intro de chanson plus qu'à la mélodie principale... Mais c'était pas mal pour lui, et il en était plutôt fier ! Et il savait déjà qui allait être le sujet de ses prochaines paroles... Et c'était un peu grâce à elle que cette musique était né. Il n'y avait pas encore vraiment réfléchi mais en fait sans le savoir, cette musique lui était venue grâce à elle ! Laure était maintenant sa muse, et il allait faire cette chanson pour elle !

« Voilà !»

Il était vraiment enthousiaste à l'idée de lui faire écouter quand elle sera terminée. Laure aimera peut-être... Mais si elle n'aime pas, comment faire ? Il aurait sûrement le cœur brisé le pauvre. Non, il n'allait pas lui montrer... Du moins pas tant que cette musique n'aura pas fait l'objet d'une série de test par sa grande sœur aux goûts uniques... Sylvia ! Allons, si elle aimait, Laure allait sûrement aimer. Pour l'instant que fallait-il faire... Chanson douce ou rythmé ? Pour installer le rythme il fallait bien sûr... Des percussions ! Il se tourna vers la batterie

« Zut ! J'avais oublié les baguettes...»

Et oui, il était tellement concentré sur sa rencontre avec la jeune fille aux cheveux blancs, qu'il en avait totalement oublié sa mission première : Chercher une autre paire pour remplacer celles qu'il avait cassé, pour pouvoir jouer à nouveau et surtout pour ne pas se faire taper sur les doigts... C'est qu'ils étaient sévères sur le matériel ! Bon il allait devoir refaire un tour en attendant de pouvoir jouer... En tous cas plus besoin de précipitations ! La mélodie était bien ancrée dans le petit cerveau de Lud', maintenant qu'il l'avait entendue. Et puis, il se rappelait un peu des gestes qu'il avait fait. S'il oubliait la mélodie il n'avait qu'à refaire les mêmes doigtés...

« Tu veux m'accompagner ? Je vais refaire un tour des salles pour voir si y'a pas une paire quelque part »

**Laure Dexila** · **Laure Dexila**

Le jeune fille tendait toujours à bout de bras, les fameuses liasses de papiers qui étaient en grande partie donc, des compositions qu'allaient travailler différents élèves de différentes classes et sections, avec différents instruments ! Laure avait un secret bien lourd en main... Non j'plaisante ! C'était juste différentes partitions de toutes sortes. De Mozart à Crush 40 en passant par Daniel Balavoine... Il y avait de tout. Le professeur attrapa alors le paquet de feuille, ou le feuillet, et ainsi, attendit. S'il avait le droit de passer, il allait pouvoir continuer tranquillement, mais bon, il n'avait pas envie de s'embêter... D'un autre côté, il était arrêté par deux gamins, et c'était pas une menace non plus très très effrayante... Et si vous allez jouer ailleurs les deux gamins ? Ouais, voilà, les gamins, ce n'était pas la pire menace de l'humanité. Par rapport aux zombies, aux Dieux vengeurs, ou à Jean-Claude Van Damn...

- Non non, vous avez parfaitement le droit d'entrer c'est juste que... Voilà, la voie est libre... »

Le professeur passa alors, laissant les deux enfants tranquille ! Tant mieux, il n'allait pas s'incruster encore plus, le pauvre Ludwig devant déjà subir sa pauvre servante... Et oui, le fameuse professeur de musique n'était pas doué du tout dans les questions amoureuse, et n'avait pas du tout capté que le jeune Von Wittelsbach était bel et bien amoureux de la petite Dexila. Et oui... Ahlala l'amour... L'amour à la Pokémon ! C'est si merveilleux, c'était la Belle de Mai ! Ainsi, les deux amoureux, ou plutôt, l'amoureux et la jeune fille sans aucune émotions, était ainsi maintenant tout les deux seuls, dans la salle. Soudainement, alors que la jeune fille était totalement immobile et silencieuse, s'étant totalement tue, et étant totalement immobile, comme si elle regardait Ludwig dans les tréfonds de l'âme, le fameux musicien déclara :

« Tiens en parlant de partitions... Ça me donne une nouvelle idée de compo'.»

« Composition...? »

La jeune fille savait ce que c'était une composition. Mais ce qu'elle voulait savoir, ce qui l'étonnait, là, c'était quel type de composition...? Il y avait plein de façon de faire de la composition. Florale, ou en Histoire Géographie... La composition se développait de multiples façons. Ne vous plaignez pas ! Pour une fois, la jeune fille avait tout de suite comprit que l'abréviation « compo » voulait dire « composition » ! Cela était déjà un exploit pour la gamine aux cheveux blancs, d'habitude, elle mettait plus de temps à comprendre ce genre de chose. Visiblement, il devait sans doute bien faire une composition d'Histoire Géographie. Cela n'était pas très logique, mais qui sait, il y avait peut-être une raison derrière tout cela... Mais bon. Elle ne cherchait pas à comprendre. Ce n'était pas son genre. Elle préférait ne pas comprendre.

Mais cependant, ce qu'elle croyait n'était pas du tout la vérité. En effet, il n'était pas entrain d'écrire, mais bel et bien entrain de jouer. Le piano était un des instruments que préférait la jeune fille aux cheveux couleur neige. Elle adorait ce genre d'instrument... Et elle écouta ainsi tranquillement. Elle écoutait les notes, les musiques, le solfège... Tout cela lui montait à la tête... C'était si spécial... Elle ne connaissait pas la chanson, mais cela était entièrement crédible, vu que Ludwig étaient entrain de composer. Oui, c'était logique ! En tout cas, la fameuse gamine oublia pendant un moment grâce à la musique, sa nature de servante, le fait qu'elle était inférieur à ses yeux de manière social de Ludwig. Là, il n'était plus "Maître" et "Serviteur". Ils étaient respectivement musicien et auditrice ! Ce qui était totalement différent. Et à mon sens, bien plus ouvert et intéressant d'un point de vue rencontre. Le moyen de pousser Laure hors de la servitude ? Lui montrer quelque chose qui n'avait rien avoir, et qu'elle aimait... Malheureusement, toute bonne chose à une fin...

« Zut ! J'avais oublié les baguettes...»

« Laure sait où... »

La jeune fille eut le retour à la réalité de manière plutôt brutale, mais elle ne s'en soucia guère. Elle savait où il y avait des baguettes, mais elle n'eut pas le temps de le dire, car juste après, le fameux musicien blondinet déclara à la jeune servante de la team Magma

« Tu veux m'accompagner ? Je vais refaire un tour des salles pour voir si y'a pas une paire quelque part »

« Laure vous suit. »

La jeune fille déclara cela calmement. Comme toujours, elle était parfaitement obéissante, et discrète; Sa spécialité, si vous voulez mon avis. Discrétion et efficacité. Et pourtant elle était assez bavarde, la fameuse gamine aux cheveux couleur neige. Et oui, quand on regardait bien la jeune fille aux cheveux blancs, c'étaient bel et bien une vraie moulin à parole. Mais bon... En tout cas, elle suivait tranquillement le fameux Ludwig, attendant qu'il dise quelque chose, ou qu'il lui donne quelque chose à faire. Elle était une servante, cela serait totalement logique, non ? M'enfin bon, la logique et Laure... Disons qu'elle aimait beaucoup la logique, mais qu'elle même n'était pas toujours spécialement logique...!

« Vous voulez qu'elle vous indique ? La réserve est au sous-sol, mais on peux en trouver ailleurs, logiquement. Les élèves les oublient régulièrement partout. »

Oui. Partout. En même temps, c'était comme ça avec les affaires de musiques qui pouvait littéralement se faire remplacer rapidement... Vous n'êtes jamais allé dans une école de musique pour rencontrer des milliers, oui, je dis bien des milliers de Médiators abandonnés ! Sérieusement ! Vous allez vers les endroits où on trouve des guitares en général, ou des gens qui jouent de la guitare... ET BOOM ! Il y a assez de médiators pour faire un portrait de Bob Marley ! Oui, Bob Marley, mais écoutez, nous sommes dans un RP de musique, donc autant de faire le plus de référence possible ! J'ai fais le classique, la pop française des années 80, le Rock'n Roll. Maintenant, c'était logique de faire des référence au Reggae ! Bien que je risquait sans doute d'avoir des problème, car on allait dire que je fais apologie de la drogue. En même temps, regardez Laure... Elle n'a pas l'air drogué...?

« Cela est un comble quand on veut que cela soit rangé. Comment voulez-vous bien faire votre travail ? Laure a les même problèmes avec ses maîtres, ils rangent jamais, et Laure doit réorganiser...! »

Ouh là... Elle avait gros sur la patate la jeune fille ! Comme ses commandants n'étaient pas là, la jeune fille pouvait plus aisément raconter cela, sans trop avoir de problème. Et elle était assez râleuse enfaîte. Surtout, elle était accrocs à certains trucs. La cohérence scientifique, la logique, le rangement... Quand cela n'était pas là, et bien... La jeune fille n' »aimait pas trop. N'oubliez pas ! La cohérence avant tout ! Sinon, un couteau entre les deux yeux, et je peux vous assure, cela ne fait pas du bien. Ainsi, la jeune fille attendait patiemment les réponses du fameux Ludwig. Bien sur, elle espérait qu'elle ne l'avait pas ennuyé avec ses déclarations. Cela aurait été fort impolie de sa part. Et la jeune fille voulait toujours être un exemple de politesse. En même temps, cela était logique. Elle était une servante. Une servante était toujours poli et exemplaire... Enfin, à ce qu'elle savait, en temps que servante de la team Magma.

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Une valse à la clarinette. [PV : Ludwig]

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