Home Sweet Home (with Laure Dexila)

**Calder** · **Calder**

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- Bienvenue à la Pension du Joyeux Magicarpe !

Laure et Calder avaient voyagé jusqu'à Carmin-Sur-Mer à Kanto, utilisant le véhicule que Calder avait loué pour voyager dans la région, puis avaient pris le bateau jusqu'à Johto avant de faire la suite du chemin en louant des Piafabecs pour voyager en volant, Oliville étant difficilement atteignable en véhicule. C'est après une demi-journée de voyage, durant laquelle Calder parla de ses découvertes avec Terrence tandis que Laure restait muette, qu'ils arrivèrent enfin au Joyeux Magicarpe, entre le Lac Colère et Oliville, là où vivaient l'éleveur et ses deux compagnons.

Calder ouvrit la porte principale de la pension, faisant signe à Laure d'entrer elle aussi. La première chose remarquable, et surement remarquée, fut le capharnaüm qu'était devenu le bureau d'accueil, à quelques mètres en face de l'entrée. De nombreux papiers y étaient posés pelle-mêle en tas plus ou moins arrangés, comprenant des factures et des contrats d'élevage. Une petite boule de poils bruns sortit de sous un tas de feuilles, remuant la queue d'un air satisfait.

- Cal ! s'exclama Rhys.

- On est rentrés plus tôt que prévu, lui dit alors Calder en souriant. Je vois que tu as essayé de ranger un peu. Au fait, je te présente Laure, elle va rester dormir ici un petit moment. Laure, voici Rhys.

Rhys eût un petit sourire rusé en voyant la fillette.

- Oooooh, alors tu t'es enfin décidé à ramener une fille, hein ?

- Rhys ! C'est une enfant, tu sais que je ne suis pas de ce bord-là !

- Tu as bien fait s'accoupler un Wailord avec un Skitty la dernière fois.

- C'était dans le contrat..., répondit l'éleveur, un sourire mal à l'aise sur les lèvres. Enfin bref, les Pokémons qu'on m'a confié vont bien ?

- Impeccable ! Ils ont été sages comme des images !

- Bien, je vais vite fait les voir, Laure, ensuite je te montre ta chambre.

Une entrée dans le mur à la droite du bureau permettait d'entrer dans un couloir que Calder et Rhys empruntèrent, Terrence restant à l'entrée, les bras croisés et appuyé au mur, fixant Laure d'un air méfiant. Cal traversa le couloir, passant plusieurs portes et un escalier, avant d'atteindre une entrée barrée par une petite porte en barreaux, comme ces petites portes que les humains posent devant les escaliers pour que les bébés ne tombe pas. Il l'ouvrit et entra. Au centre de la pièce se trouvait plusieurs bébés Pokémons : un Mime Jr, un Caninos et un Goupix jouaient entre eux, se chamaillant et se bagarrant. Plusieurs petits jouets pokémons étaient éparpillés partout dans la pièce, certains neufs et certains machouillés jusqu'à avoir perdu leur forme originelle, accompagnés de quelques peluches de Mélodelfe et autres petits Pokémons mignons. Une lourde armoire ancienne, campée sur ses quatre pieds, était fermée, et on pouvait voir derrière les verres de la partie supérieure une série de biberons et autres ustensiles d'alimentation, ainsi que des médicaments soigneusement étiquetés. Une autre armoire, ouverte celle-ci, contenait plusieurs livres de taille et d'épaisseur variables. Les murs étaient recouvert d'un papier peint représentant des clairières dans un style enfantin.

En voyant arriver l'éleveur, les bébés Pokémons arrêtèrent immédiatement de se bagarrer et coururent vers lui en poussant des petits cris de joie, le Caninos se frottant à sa jambe. Calder s'accroupit en leur souriant et caressa la tête de chacun, le Mime Jr s'agrippant à son autre bras.

- Il semblerait que Mime Jr ne veuille pas me laisser me lever ! Laure, tu veux bien m'aider ? Je crois que Goupix est un peu malade. Tu veux bien récupérer un thermomètre dans l'armoire, s'il te plaît ?

Il sortit une clé de sa poche et la lui tendit, lui adressant un sourire chaleureux.

**Laure Dexila** · **Laure Dexila**

Bienvenue à la Pension du Joyeux Magicarpe !

La jeune fille leva le nez. Elle avait marché longtemps, et était enfin devant la fameuse pension du fameux Calder, qu'elle avait rencontré quelque temps auparavant. Le voyage avait été assez long, mais elle avait bien sût s'occuper. Elle n'avait pas parlé pendant tout le voyage, se contentant de regarder d'un air vide tout ce qu'elle voyait, et parfois, de lire des livres pour se renseigner sur la vie. Le voyage alors pour Laure avait été très discret, et on aurait presque pût oublier son existence presque transparente durant ce voyage, si elle n'avait pas suivit à la trace le fameux Calder, sans rien dire. Presque comme une garde du corps, étant donné que la jeune fille était toujours avec ses deux armes dans ses manches.

La porte s'ouvrit alors grand, et révéla l'intérieur de la pension pokémon. La pension était relativement grande, pensa la jeune demoiselle aux cheveux couleur neige. Mais ce qui frappa surtout la jeune demoiselle, c'était enfaîte le désordre ambiant qu'on pouvait voir dans la pension. C'était relativement important. Et la jeune fille, elle, avait une manie de l'ordre. Sa chambre, quand elle était dedans, était toujours parfaitement rangé. Seul son sac semblait échapper à tout cela, et était souvent en désordre. Mais passons sur ce point. La jeune fille regardait tout autour d'elle pour tenter de comprendre le pourquoi d'un tel désordre.

Quand soudainement, le désordre commença à bouger de lui même. Elle le savait. Un tel désordre avait fini par... Engendrer des formes de vie ! Oui, cela était surement cela. Le désordre était resté pendant tellement de temps non rangé, que des nouvelles formes de vie était apparu en dessous. Cela devait être au final assez effrayant... Comme quoi, la vision du monde de Laure restait une vision de petite fille, qui continuait parfois d'avoir une trop grande imagination, malgré les restrictions qu'on tentait de lui imposer de force. Heureusement, l'horrible monstre ne se trouva qu'être qu'un petit évoli qui fonça sur son maître. La jeune demoiselle écouta alors la discussion qui s'en suivit.

« - Cal !
- On est rentrés plus tôt que prévu, Je vois que tu as essayé de ranger un peu. Au fait, je te présente Laure, elle va rester dormir ici un petit moment. Laure, voici Rhys.
- Oooooh, alors tu t'es enfin décidé à ramener une fille, hein ?
- Rhys ! C'est une enfant, tu sais que je ne suis pas de ce bord-là !
- Tu as bien fait s'accoupler un Wailord avec un Skitty la dernière fois.
- C'était dans le contrat... Enfin bref, les Pokémons qu'on m'a confié vont bien ?
- Impeccable ! Ils ont été sages comme des images !
-Bien, je vais vite fait les voir, Laure, ensuite je te montre ta chambre. »

La jeune fille hocha la tête, pour montrer quel était d'accord. Pour Rhys, qui ne la connaissait ni d'Adam ni d'Eve, on pouvait presque la croire muette. Elle semblait presque disparu, invisible. Mais elle était juste derrière le fameux Calder, et le suivait. Elle n'avait pas trop comprit la discussion. Premièrement, elle savait pas que les Wailords et Skittys pouvaient avoir des petits. Cela était bizarre, mais pourquoi pas... Après, la remarque sur elle, c'était bizarre. Laure ne comprenait pas. Monsieur Calder devait ramener des filles chez lui ? Suivant ce qu'avait dit l'évoli, cela serait le plus logique. Peut-être que Calder devait ramener une fille, et que Laure était celle-ci...? Heureusement que Laure était encore jeune et innocente. C'était... Mieux. N'est-ce pas ?

Elle suivit alors le fameux éleveur tranquillement dans la grande maison, pour arriver vers un fameux petit parc, qui contenait des pokémons qui semblaient tous encore jeune. Des bébés sans doute. La jeune fille était assez fière d'elle. Elle connaissait tout les pokémons qui était présent. Un Caninos, venant de la région de Kanto. Un Goupix, qui lui venait de la même région que son camarade du même type, et Un Mime Jr, qui venait elle sans doute de sa région. Mais comme d'habitude, elle n'exprimait pas du tout sur son visage ses expressions, et se contentant de les regarder blasé, elle écouta alors le fameux éleveur qui lui déclara calmement, détournant son attention de ses pokémons :

Il semblerait que Mime Jr ne veuille pas me laisser me lever ! Laure, tu veux bien m'aider ? Je crois que Goupix est un peu malade. Tu veux bien récupérer un thermomètre dans l'armoire, s'il te plaît ?

« Bien. »

Le mot fut presque chuchoté, discrètement. La jeune fille regarda l'armoire, pendant que Calder s'occupait tranquillement des pokémons. Elle remarqua le thermomètre. Mais problème. Celui-ci était bien là. Mais trop haut. Zut. La petite fille portait bien son adjectif, car elle était vraiment petite, et était incapable de l'attraper. Comment faire... Elle sauta alors, plusieurs fois, pour tenter de l'attraper, mais remarqua qu'elle était toujours trop petite, même en sautant. Bornée, elle retenta plusieurs fois, avant de se rendre compte qu'elle était vraiment trop petite, et que ses sauts n'étaient pas suffisant pour la permettre d'atteindre le fameux outil médical. L'ancienne servante de la team magma réfléchissa alors. Et trouva une idée.

Laure partit alors, et retourna avec une chaise, qu'elle plaça à côté de l'armoire. Toujours un poil trop petite, ce qui l'agacait fortement, elle descendit de la chaise, et sortit ses livres de son sacs. Comme elle avait beaucoup de gros livres de philosophes, ce qui faisait qu'on se demandait pourquoi elle les avait dans un sac, alors qu'elle devait avoir à peine treize ans, la jeune demoiselle aux cheveux couleur neige put faire une hauteur supplémentaire, en empilant les livres. Ohoh... Vous devinez sans doute ce qui va se passer... C'était gros comme une maison, mais la jeune demoiselle ne semblait pas avoir comprit cela. Elle monta alors sur son fort improvisé, et attrapa la thermomètre. Elle déclara alors :

« Laure l'a... A... Oh ! »

Et oui ! Bien évidemment, ce genre de pile était tout sauf stable ! Au contraire même. Ainsi, la jeune fille glissa littéralement de sa pile d'affaire.

« Ouah ! »

La jeune fille tomba alors par terre, tandis que la chaise tomba contre l'armoire, faisant tomber quelques objets, surtout des livres. La jeune fille atterissa par terre, se faisant un peu mal sur le coup, mais heureusement, rien de gravissime. Juste un petit incident, qui allait sans doute énerver le poulet roti qui servait de garde du corps à Calder. Mais la jeune fille était allongée par terre, et regardait le plafond, blasée. Elle venait de tomber par terre, avait une joli chute, et semblait en avoir rien à faire. En était seulement blasée. Elle avait encore fait une connerie, si vous voulez mon avis. Mais au moins, elle avait le thermomètre. Il était juste là, dans sa main. Ses cheveux blancs en désordre tombant sur ses yeux bleus, elle resta comme ça, allongé sur le sol. La journée allait être longue...

**Calder** · **Calder**

Calder était dos à Laure pendant qu'elle cherchait le thermomètre, les Pokémons tirant sur son T-shirt pour qu'il joue avec eux. Il s'assit donc par terre en tailleur en attendant que Laure récupère le thermomètre, jouant à Trois Petits Chaglams avec Mime Jr alors que les deux chiots étaient allongés sur ses jambes. Il ne se rendit pas compte du temps que prenait Laure. Ce n'est que quand ils entendirent un gros "boom !" que Calder, Rhys et les trois bébés Pokémons se tournèrent vers elle, les bébés sursautant et allant instinctivement se cacher dans les jambes de Cal.

- Laure !

Il se releva et se précipita vers elle, l'aidant à se relever. Elle semblait tenir debout, elle ne s'était donc pas cassée une jambe en tombant. Mais il valait mieux qu'il vérifie qu'elle ne se soit pas blessée autre part, au cas où.

- Rhys, occupe toi des petits, je vais l'examiner pour voir si elle n'a rien.

Il fit sortir Laure de la salle et referma la barrière derrière lui. Il traversa à nouveau le couloir par lequel ils étaient passés en entrant, mais cette fois-ci monta par l'escalier en colimaçon fait de bois laissant l'espace entre les marches apparent, et entra par une des portes. Ils se trouvaient à présent dans une chambre d'apparence simple, comprenant un lit assez grand pour une personne, à côté duquel trônait une table de nuit, et de l'autre côté de la chambre une armoire. Une fenêtre permettait d'avoir une vue sur l'arrière de l'auberge, où se trouvait un enclos en plein air, une cabane verrouillée et plusieurs mannequins de combat.

Calder fit signe à Laure de s'asseoir et commença à l'examiner pour vérifier qu'elle ne s'était rien cassée. Il était plus doué pour les Pokémons que pour les humains, mais il avait des bases en cas de situation d'urgence. Il toucha l'arrière du crâne de Laure : non, pas de sang, elle ne s'était pas ouvert le crâne. Il prit le poignet de Laure dans sa main par dessus sa manche, et appuya très légèrement.

- Est-ce que tu as mal quand j'appuie l-

Il s'arrêta au milieu de sa phrase. Quelque chose clochait avec son poignet. Une partie plate et dure semblait recouvrir le dessus de son poignet. Une partie plate qui n'avait aucune raison de se trouver là dans une anatomie humaine. Poussé par la curiosité, Calder releva la manche de Laure pour découvrir qu'elle y avait caché une lame. Plusieurs secondes de silence passèrent, durant lesquelles l'expression du jeune homme demeura neutre, seul un sourcil levé témoignant de sa surprise. Terrence aurait surement déjà jeté Laure dehors : heureusement, il n'était pas présent dans la salle. Comme si de rien n'était, Cal remit la manche de Laure en place et lui sourit, semblant avoir instantanément oublié sa découverte.

- Tu as mal quelque part ?

**Laure Dexila** · **Laure Dexila**

-Laure !

La jeune demoiselle aux cheveux blancs tourna de suite la tête, quand elle vit le fameux éleveur abandonner ses petits pokémons à son évoli. On avait appelé son nom. Pourquoi était-il inquiet ? Elle ne comprenait pas. Elle n'était qu'une servante, qui avait faillit se blesser en exécutant un ordre...? C'était normal. On ne devait pas s'inquiéter pour elle, en théorie. Le plus important, voir la seule chose qui comptait vraiment, c'était qu'elle avait accomplit sa mission, celle de réussir à trouver le fameux thermomètre, la jeune fille espérant sérieusement qu'elle ne l'avait pas cassé dans sa chute. Aussi bien pour la réussite de la mission, que par le fait que se retrouver avec du mercure dans les mains, ce n'est pas forcément très bon.

Il l'aida à se relever. Heureusement, elle pouvait encore marché. La chute lui avait fait quelques hématomes, mais au final, rien de bien gravissime. Elle n'avait sans doute rien de casser, et elle pouvait encore marcher, sans avoir besoin d'aide véritablement pour rester stable sur ses deux pieds. Elle se dirigea, accompagnée de l'éleveur qui semblait vraiment s'inquiétait pour elle, qui l'amena dans une salle qui donnait sur une cours extérieur. C'était une chambre, visiblement, vu qu'il y avait un lit, et plusieurs autres meubles du genre... Elle regarda à droit comme à gauche, pour voir où elle était exactement, quand Calder lui donna « l'ordre » de s'assoir, ce qu'elle fit immédiatement.

Calder commença à voir si elle allait bien, et la jeune demoiselle n'eut strictement aucune réaction, quand il toucha alternativement sa tête, pour vérifier si elle n'avait pas de sang qui coulait. Heureusement, rien d'aussi grave était vraiment arrivé. Elle était entière, et pas encore morte. Tant mieux ! N'est ce pas ? Elle était encore entière, et était tranquillement devant l'éleveur. Ce dernier alors posa tranquillement sa main sur le poignée de la jeune fille, et déclara :

-Est-ce que tu as mal quand j'appuie l-

La jeune fille faillit tout de suite déclarer non, mais remarqua l'arrêt brutal de la phrase. Pourquoi donc ? Que s'était-il passé ? Elle regarda de ses deux yeux bleus, sans expression, le jeune éleveur, et porta ensuite son attention sur son poignée, dont le jeune éleveur était entrain de remonter tranquillement la manche, pour voir qu'elle avait été ce curieux « os » plats, qu'il avait ressentit. La jeune fille ouvrit alors des grands yeux d'horreur. Ses couteaux de combats ! C'est vrai qu'elle les avait toujours sur elle ! Ses lames de combats faisaient d'elle une sbire de terrain, toujours prête à se battre, aussi bien avec ses pokémons, qu'elle toute seule pouvait se battre. Elle n'était pas qu'une sbire normal. Elle était une servante de la team Magma, toujours prête à défendre les intérêt de sa team.

- Tu as mal quelque part ?

« Non. Laure 'na pas mal. »

Elle déclara cela, comme à son habitude, sans émotion particulière. Elle n'avait pas mal, cela était passé. Après tout, cela n'avait été qu'une petite chute. Elle savait s'en rétablir. Elle se leva brusquement, comme à son habitude. Enfaîte, Laure n'était pas du genre à avoir la moindre subtilité, au contraire même. Elle était plus du genre, à sauter sur quelqu'un, quand elle doit l'immobiliser... Au moins, cela marchait. C'était un peu violent, et très gênant, de se retrouver, comme ça, avec une jeune demoiselle qui te sautait littéralement dessus, car elle avait reçu l'ordre de t'immobiliser. Bref, une spécialiste dans le manque d'intimité, et le pire, c'est qu'elle ne s'en rendait même pas compte. C'était desespérent. Tout d'un coup, elle déclara, tranquillement :

« Laure s'excuse de ne pas vous avoir mit au courent plus tôt. Elle aurait dû, et à fait un manquement grave à son devoir. »

La jeune fille parlait comme à son habitude de manière presque noble, ce qui était un comble, vu qu'elle n'arrêtait pas de ne se voir que comme une servante. Mais en tout cas, elle était visiblement sincèrement désolé, et s'inclina comme à son habitude pour prouver sa profonde soumission envers le fameux éleveur. Elle considérait que ce qu'elle venait de faire était une faute gravissime, et donc elle devait rapidement acquitter réparation et intérêt et cela le plus rapidement possible pour ne pas se faire mettre à la porte. Avoir des armes dans ses manches, quand on était invité par quelqu'un, quelque soit votre raison, et bah... C'était pas super, si vous voulez mon avis. Ainsi, elle déclara, regardant droit dans les yeux Calder :

« Que dois faire Laure pour se faire pardonner ? »

Ouh là ! C'était limite creepy là ! La jeune demoiselle était comme ça, regardant le fameux Calder. Elle n'avait pas pensé, d'ailleurs à expliquer pourquoi elle avait des lames de combats dans ses manches. Cela aurait peut-être était la première chose à faire, si vous voulez mon avis, mais visiblement la jeune demoiselle aux cheveux couleur neige n'y avait pas pensé. Boah ! Ca arrivait ! Mais si la jeune fille le remarquait, elle allait nous faire un sale trip où elle allait encore une fois se morfondre d'excuse, tout en ayant autant d'expression que le poireau qui était toujours dans son sac dérangé. Ainsi, elle regardait tranquillement ses bottes blanches, n'osant lever les yeux, de peur que cela soit prit comme une marque d'irrespect. Irrécupérable, la gamine. C'est moi qui vous le dit !

**Calder** · **Calder**

Calder, en bon observateur, remarqua une lueur d'effroi dans les yeux de Laure quand il découvrit la présence du couteau dans sa manche. Elle ne voulait à priori pas qu'il sache qu'elle les possédait - et c'était légitime, qui voudrait que son hôte découvre que l'on est armé dans sa maison ? Cal commençait à avoir de sérieux doutes sur l'identité de la petite fille. Une enfant, se prétendant servante, parlant de manière distinguée et portant une lame cachée...

Mais là encore, le caractère singulier de Calder fit son oeuvre. Au lieu d'être inquiet, il fut de plus en plus curieux vis à vis de la demoiselle qui se trouvait assise devant lui. Il voulait percer ses mystères, comprendre qui elle est, pourquoi elle était ainsi... L'éleveur Pokémon ne s'était jamais intéressé aux êtres humains. L’intérêt qu'il éprouvait pour Laure, il avait plutôt l'habitude de l'éprouver pour des Pokémons. Mais ce jour-là, dans le froid qui s'était abattu sur la ville de Bourg-Palette, il avait rencontré un petit Goupix blanc abandonné. Un Goupix répondant au nom de "Laure". Et il se devait de le soigner et d'apprendre à le connaître, incapable de le laisser seul dans le froid.

C'est ainsi que Calder décida de prendre Laure sous son aile. Oh, bien sûr, il ne lui dit pas immédiatement "veux-tu habiter chez moi ?". Non, il resta muet. Mais dans son fort intérieur, il espérait que Laure décide de rester avec lui au Joyeux Magicarpe.

Ladite Laure se releva brusquement, tirant Calder de ses pensées, et déclara d'un ton où la peur de la découverte de Cal était indétectable :

- Laure s'excuse de ne pas vous avoir mit au courent plus tôt. Elle aurait dû, et à fait un manquement grave à son devoir.

- Oh, ne t'en fais pas pour ça, répondit-il avec un sourire. Nous vivons dans une époque dangereuse, après tout.

Avant même qu'il ait eût le temps de finir sa phrase, Laure s'inclina, comme elle l'avait fait à Bourg-Palette quand Cal lui avait "sauvé la vie". Ce dernier fût surpris, mais son sourire resta sur son visage.

- Que dois faire Laure pour se faire pardonner ?

- Tu n'as pas besoin de faire quoi que ce soit ! fit-il en secouant les mains devant lui en signe de négation. Et inutile de t'incliner, je ne suis pas un prince, juste un modeste éleveur. Mais si tu veux vraiment te rendre utile...

Il réfléchit. Peut-être devrait-il lui faire rencontrer en privé Terrence ? Bien qu'il paraissait invivable aux yeux de tous, le Braségali était un Pokémon de confiance et gentil, et le protecteur de Calder et Rhys. Mais Terry semblait ne pas porter Laure dans son coeur, suspicieux. Lui parler lui permettrait peut-être de se rendre compte que l'enfant était inoffensive et ne poserait pas de problèmes. Oui, cela semblait une bonne idée.

- Tu peux aller aider Terry à changer ses bandages, si tu le souhaites. Il doit être à l'entrée. Tiens, de quoi t'occuper de lui...

Il sortit un rouleau de bandages de son sac qu'il n'avait pas encore eût le temps de poser, ainsi qu'une bouteille de désinfectant au cas où - moins agressif que celui que possédait Laure, bien entendu. Il prit ensuite le thermomètre que tenait encore la fillette en la remerciant, puis se dirigea vers la sortie de la chambre.

- Ici, ce sera ta chambre tant que tu resteras à la Pension, ajouta-t-il avant de sortir. Met-toi à ton aise, on ne viendra pas te déranger ici. Oh, et une dernière chose : tu ferais mieux de ranger cette arme avant d'aller voir Terry, il risque de mal le prendre.

Il sortit enfin de la chambre et redescendit les escaliers, retournant voir les bébés Pokémons pour s'occuper du Goupix - le vrai, pas Laure.

Terrence se trouvait bel et bien à l'entrée, les bras croisés, appuyé contre un mur, le pied lui-aussi contre le mur. Le bandage qu'il portait au bras, servant à recouvrir la morsure de l'Arbok pour éviter qu'elle ne s'infecte, était taché de rouge, commençant apparemment à rendre l'âme. Terry restait là, immobile, les yeux fermés, réfléchissant au sujet de l'étrangère qui allait bientôt venir s'occuper de la blessure qu'il s'était faite pour la sauver.

**Laure Dexila** · **Laure Dexila**

La jeune fille regardait le sol, toujours, sans oser lever les yeux. Elle avait peur des punitions. Elle avait fait une grave erreur... Quelle serait sa punition, ou sa tentative de rachat ? Elle croyait vraiment qu'elle était dans une très mauvaise situation... Calder allait-il être clément envers elle ? Ou bien, allait-il la châtier comme elle le méritait ? Notre petite demoiselle aux cheveux blanc était entrain de se faire un vrai trip tant elle avait peur. Elle pensait vraiment qu'elle allait se prendre une grande gifle, voir pire, pour lui faire comprendre, elle devait la vie à ce fameux eleveur. Elle allait donc fait une grosse faute. Euh.. Quelqu'un pouvait la calmer, là ?

-Oh, ne t'en fais pas pour ça. Nous vivons dans une époque dangereuse, après tout.

« Laure vous remerciât vraiment. En tout cas, elle est d'accord avec vous. Elle doit savoir se défendre elle même. »

Toujours ce langage étrange... Comme ça, avoir utilisé un passé simple au beau milieu d'une phrase comme ça... On avait presque l'impression qu'elle venait de la noblesse. Ce qui était faux. En vrai, Laure malgré les apparences de mendiante qu'elle avait en ce moment, était issu de la petite bourgeoisie. Son père était après tout un petit scientifique d'une envergure relativement apparente, et sa mère une comptable sérieuse. Donc, Laure venait d'un milieu social a priori assez important et respectable. Mais elle était devenu une servante. Les questions devaient se multiplier, dans l'esprit du fameux éleveur. Surtout qu'elle s'appelait en effet comme une servante. Mystérieux... La suite de la discussion arriva alors :

-Tu n'as pas besoin de faire quoi que ce soit ! Et inutile de t'incliner, je ne suis pas un prince, juste un modeste éleveur. Mais si tu veux vraiment te rendre utile...

« Vous êtes celui qui a sauvé la vie de Laure. Elle vous doit la vie. De plus, Laure vit pour servir. Donc... »

Elle déclara cela calmement, comme si elle annonçait une évidence. En même temps, cela était une évidence aux yeux de la jeune demoiselle. Vous commencez à le comprendre, maintenant avec le temps. Elle était comme ça. Mais elle n'était pas toujours, comme ça, et regardait tranquillement le fameux Calder, pour voir ce qu'il allait proposer pour l'utilité. Elle avait de multiples compétences, la gamine, en temps que servante. Mais la plupart, lié aux organisations criminels, ne devaient pas intéressaient Calder, a part si ses bébé pokémons étaient dans la mouvance marxiste révolutionnaire. Ce qui était possible, qui sait ?

-Tu peux aller aider Terry à changer ses bandages, si tu le souhaites. Il doit être à l'entrée. Tiens, de quoi t'occuper de lui...

On lui donna alors le matériel dont elle allait avoir besoin. Et le fameux Calder lui prit de ses mains blanches le fameux thermomètre, dont elle avait faillit casser la moitié de la baraque pour le récupérer. Moi, en tout cas, j'trouve cela normal. En tout cas, le fameux Calder en partant, se retourna, pour désigner la salle et déclarer :

-Ici, ce sera ta chambre tant que tu resteras à la Pension Met-toi à ton aise, on ne viendra pas te déranger ici. Oh, et une dernière chose : tu ferais mieux de ranger cette arme avant d'aller voir Terry, il risque de mal le prendre.

« Bien. Elle le fera. »

La jeune fille, en le voyant partir, retira ses deux lames de combats. L'idée de se retrouver sans ses armes de sécurité ne la plaisait pas beaucoup, vu qu'elle se sentait souvent dans l'incapacité de se défendre dans ce genre de cas, mais elle voulait bien obéir au fameux Calder. Il ne fallait pas qu'elle le déçoit une nouvelle fois. Elle attrapa alors tout ce dont elle avait besoin, pour pouvoir mieux soigner le fameux Terry, et sortit de la salle. Elle n'eut pas à courir très loin pour le trouver, car il n'était pas loin. Il était contre un mur, entrain d'attendre. La jeune demoiselle aux cheveux couleur neige s'approcha de lui, et lui déclara :

« Vous êtes Monsieur Terry ? Laure doit s'occuper de vous. »

Elle s'approcha du pokémon feu, et regarda son bras, et commença à en défaire le bandage, tranquillement. Elle appliqua le produit désinfectant pour empêcher une infection qui pourrait être dangereuse. Visiblement, il avait été blessé par une morsure, mais la jeune demoiselle ne savait pas, car elle n'avait pas vu vraiment le combat qu'il avait fait pour lui sauver la peau. Sauver la peau, oui, vu qu'elle avait quand même transpercé avec un couteau le bras de son adversaire, qui était le patron de ceux qui avait voulut lui faire la peau. Elle était tranquillement entrain de refaire la bandage, avec une délicatesse quelque peu maladroite, n'était pas soigneuse en général. Elle serrait un peu fort.

« Voilà. Laure pense que c'est bon. Cela vous fait mal ? »

Elle pencha la tête, la posant contre son épaule droite. Ses cheveux blancs lui tombaient sur le visage, sur ses deux yeux bleus. Elle voulait vraiment savoir si la blessure faisait encore mal. Si c'était le cas, elle allait tout de suite chercher un antalgique. Pour calmer la fameuse douleur... Cela était important. Il fallait que la douleur soit supportable, surtout quand elle était dans une zone comme le bras, car cela risquait d'être assez handicapant, dans le cas... En tout cas, la jeune demoiselle espérait sérieusement que la blessure n'était pas trop grave, et regardait alors Terry de ses deux yeux bleus sans expression.

**Calder** · **Calder**

- Vous êtes Monsieur Terry ? Laure doit s'occuper de vous.

Terrence ouvrit les yeux en entendant la voix de la gamine, mais resta immobile comme une statue, son expression sévère mais indéchiffrable au visage. Il n'ouvrit même pas le bec pour lui répondre. Ses yeux rouges cerclés de vert examinaient les profondeur vides de ses yeux bleus. Il resta tout aussi immobile quand elle s'approcha, et se laissa faire quand elle prit son bras, laissant l'autre pendre sur son côté, tandis qu'il tournait légèrement la tête pour voir ce qu'elle faisait. Ses mouvements étaient beaucoup moins sûrs que ceux de l'éleveur, apparemment moins habituée que lui à soigner des Pokémons.

Par moments, son regard se dirigeait vers celui de Laure qui était dirigé vers son bras. Il essayait de percer le voile qui masquait le visage de l'humaine, mais son expression était aussi indéchiffrable que celle du Pokémon. Cette petite était un véritable mystère sur pattes. Et Terrence détestait inclure des inconnues dans ses équations : trop d'imprévisibilité, pas assez de sécurité. Et Laure était une inconnue qui venait de poser les pieds sur son territoire.

- Voilà. Laure pense que c'est bon. Cela vous fait mal ?

Toujours muet, Terrence ramena son bras vers lui et serra et desserra ses serres, contractant les tendons de son avant-bras. Le bandage était un peu serré, mais il ferait avec. Il recroisa les bras, et, au lieu de répondre, il se contenta de regarder la petite humaine encore plusieurs secondes. Finalement, il ouvrit enfin son bec :

- Je ne t'aime pas.

C'était vrai. Crû, mais vrai. Terrence avait tendance à dire directement ce qu'il pensait, ce qui fâchait la plupart des gens et lui avait valu plusieurs bagarres.

Il ferma les yeux, puis se redressa, rouvrant les yeux en se dirigeant vers la porte d'entrée. Il l'ouvrit, et regarda les environs. Cet endroit... Il avait promis de le protéger, et de protéger le rêve de Calder. Et faire venir une étrangère aussi bizarre qu'elle n'allait pas lui faciliter la tache.

Il ne savait pas à quel point il avait raison de penser ça...

- Je ne te connais pas, dit-il en continuant d'observer l'extérieur. Je n'ai pas pour habitude de juger les gens sur les connaître. Mais quelque chose me dit que tu n'es pas normale. Quand tu t'es fait poursuivre, tu n'avais pas peur, et tes pas étaient sûrs. Rien à voir avec une gamine lambda qui se fait pourchasser par trois armoires à glace. Donc soit tu es folle, soit tu as l'habitude. Et tu n'agis pas comme une enfant humaine normale. Pour moi, tu es beaucoup trop imprévisible. Et je n'aime pas ce genre d'imprévisibilité.

Il se tourna alors vers elle et planta ses yeux dans ceux de l'humaine.

- Néanmoins, Cal te fait confiance. Donc je vais fermer les yeux pour le moment. Mais je te préviens...

Il s'approcha d'elle et se pencha pour se mettre à sa hauteur, une flamme brûlant dans son regard plongé dans la glace de celui de Laure.

- Touches à un seul cheveux de Cal ou de Rhys, ou provoque des problèmes dans cette pension, et tu auras affaire à moi.

Une grande histoire d'amour qui commence, mes amis...

**Laure Dexila** · **Laure Dexila**

La jeune fille avait terminé les soins qu'elle était capable de faire pour le fameux Terry. Elle regardait de ses deux yeux vide le fameux Braségali. Elle était incapable de lire ce que ressentait les gens sur leur visages, vu qu'elle n'était même plus capable de savoir ce qu'elle ressentait elle même. Mais visiblement, il ne semblait pas très content. Elle avait peut-être fait une erreur qui rendait douloureuse la plaie ? Elle n'espérait pas. Il fallait absolument qu'elle réussisse absolument à faire les ordres qu'on lui donnait. C'était son devoir, en temps que servante. La jeune demoiselle aux cheveux couleur neige n'avait qu'un seul rôle dans son existence, et c'était bel et bien celui-là. Point à la ligne.

- Je ne t'aime pas.

« Ah. Laure ne comprend pas. En quoi on peut aimer un... Outil ? »

Réponse vide. C'était sans doute la seule chose à dire de cette réponse. Rien ne ressortait de se petit mot, non, de cette expression, qui pouvait vouloir tout, et son contraire... Bref, une réponse digne d'une véritable coquille vide. Sans aucune expression. Pourquoi une telle réponse, après cette onomatopé, simple et efficace ? Car Laure ne comprenait pas, comme elle l'avait elle-même dit. Elle ne comprenait pas cette remarque. Pourquoi aimer Laure ? A quoi cela servait-il ? C'était un outil. Un outil, on s'en servait. On en faisait rien d'autre avec. C'était sa seule utilité. C'était la vision ultra-négative du monde de Laure, du monde, et de sa propre condition humaine. Elle écouta alors, regardant d'un air vide le fameux Braségali :

- Je ne te connais pas,Je n'ai pas pour habitude de juger les gens sur les connaître. Mais quelque chose me dit que tu n'es pas normale. Quand tu t'es fait poursuivre, tu n'avais pas peur, et tes pas étaient sûrs. Rien à voir avec une gamine lambda qui se fait pourchasser par trois armoires à glace. Donc soit tu es folle, soit tu as l'habitude. Et tu n'agis pas comme une enfant humaine normale. Pour moi, tu es beaucoup trop imprévisible. Et je n'aime pas ce genre d'imprévisibilité.

« Laure n'avait pas peur. Car si elle avait peur, elle serait attrapée et tuée. Laure ne doit montrer aucune sensation. Aucune émotion. Elle détruit son utilité. Or un outil inutile, on le jette... »

Souvent, Laure était plus douce, et amenait ses propos avec plus de tact, mais enfaîte, la jeune fille était comme on appelait une mimétique. Elle adaptait son langage suivant les personnes qu'elle rencontrait. Ainsi, devant Terry, elle avait « décidé », enfin, le mot est entre guillemet, bien sur, comme tout ses processus sont d'ordre inconscient, de dévoiler la vérité nu et tranchante comme ses couteaux. En effet, elle était une enfant esclave. Calder et Terry devait connaître l'existence de ce genre d'enfant, mais s'en retrouver devant une, c'était souvent un choc... Voir une raison de foutre à la porte la demoiselle aux cheveux couleur neige pour le braségali. Aussi. Mais passons sur ce point, et continuons les amis.

- Néanmoins, Cal te fait confiance. Donc je vais fermer les yeux pour le moment. Mais je te préviens...

Petit blanc. La jeune fille vit alors le fameux Braségali s'approcher d'elle, d'un ton peu amicale sur les bords, et la regardant droit dans les yeux, la jeune fille pouvant contempler un ton brulant. Elle se croyait presque dans une lecture d'Iris, comme elle savait le faire dans le cadre de la divination, qui était l'un de ses « loisirs », si l'on pouvait dire ça comme ça, préféré d'avant qu'elle sombre dans la servitude. Le pokémon feu et combat déclara alors sérieusement :

- Touches à un seul cheveux de Cal ou de Rhys, ou provoque des problèmes dans cette pension, et tu auras affaire à moi.

« Pour que Laure ait à toucher à leur cheveux, il faudrait qu'on lui ordonne de les coiffer... Non ? »

BOOM ! La jeune fille, de manière totalement naîve et non voulut, comme elle ne comprenait pas le sens des seconds degrés, venait de casser tout le sentiment sérieux de la scène... Ce n'était pas totalement de la faute de la demoiselle aux cheveux couleur neige. Elle avait toujours du mal avec le second degrés. Elle était beaucoup trop logique et cartésienne. Donc, tout ce qui relevait du monde des images, des seconds degrés, et autre choses du genre, bloquait fortement la jeune demoiselle aux cheveux blanc. Et elle tentait une explication rationnelle. Ce qui entrainait des quiproquos, car on pouvait véritablement croire que la demoiselle se foutait de nous.

« De toute façon... Laure n'a pas comprit... Calder veut d'elle en servante ? Ou bien est-ce un acte desintéressé ? »

C'était une vraie question de la jeune demoiselle. Qui n'avait pas tout à fait comprit les attentions de Calder en son égard. Et comme le fameux Terry semblait lui être du genre à ne pas macher ses mots, peut-être accepterait-il de donner des renseignements plus poussé. Ou alors, il la jetterait par la fenêtre, mais cela restait quand même qu'une supposition, une hypothèse, que peu probable, mais avait l'avantage de tester l'aérodynamisme d'une petite fille aux cheveux couleur neige qui s'autoconsidère comme une servante. Cela était scientifique comme approche, et avait un intérêt, sinon nul, peu important. C'était le narrateur, pour Science-P-L, a vous les studios.

**Calder** · **Calder**

- Pour que Laure ait à toucher à leur cheveux, il faudrait qu'on lui ordonne de les coiffer... Non ?

A l'entente de cette phrase, Terrence eût l'impression qu'il allait exploser. Cette gamine se foutait ouvertement de sa gueule ou quoi !? Ladite gamine n'avait pas fait cela volontairement, mais, comme l'a dit Terrence un peu plus tôt, il ne la connaissait pas, et ne savait pas qu'elle n'avait pas compris le second degrés. Les poings du Braségali commencèrent légèrement à grésiller, comme s'il allait les embraser. Cependant, il se contint. Cette peste blanche était qu'une gamine, et Calder lui en voudrait si il lui faisait du mal. Il inspira donc profondément, et calma les braises de ses poings.

- De toute façon... Laure n'a pas comprit... Calder veut d'elle en servante ? Ou bien est-ce un acte desintéressé ?

La voilà qui recommençait avec son histoire de servante. Elle baissa encore d'un cran dans l'opinion de Terrence. Aucune personnalité, comme une page blanche. Cal lui avait "sauvé la vie", et bam !, elle se mettait sous ses ordres comme un petit chien en manque d'affection. Non, Terrence ne l'aimait vraiment pas.

- C'était un acte désinteressé, idiote. Tu crois quoi, que Cal s'amuse à sauver des jeunes demoiselles en détresse pour en faire un harem de maids ? Et qui voudrait d'une gamine frêle comme toi comme servante, de toutes façons ? Je suis sûr que tu tombes dans les vapes avant d'avoir fini de nettoyer ne serait-ce que la moitié de la pension. Cal est un idiot idéaliste : c'est pour ça que je te fais pas confiance. Il t'invite sous son toit comme ça, sans réfléchir et sans même te connaître. Un jour, ça le perdra. Mais tant que je serais dans les parages, ça n'arrivera pas.

Il sortit alors comme une furie. L'idée qu'il avait été blessant dans ses propos ne lui venait même pas à l'esprit. Il avait dit ce qu'il pensait, point barre. Et cette gosse lui tapait sur les nerfs.

Calder se tenait là, dans le cadre de l'accès au couloir, silencieux. Il avait observé la fin de la scène, silencieux. A prioris, il avait fait une erreur en pensant pouvoir recoller les morceaux entre le pokémon rouge et la fillette blanche.

- Ne lui en veux pas, dit-il à Laure avec un sourire. Il n'est pas méchant, c'est juste qu'il s'inquiète beaucoup pour moi.

Il lui fit signe de le suivre dans le couloir.

- Il commence à se faire tard, et tu as l'air épuisée. Tu devrais aller te reposer un peu. Ma chambre est juste à côté de la tienne si tu as besoin de quelque chose.

**Laure Dexila** · **Laure Dexila**

La jeune fille regarda le fameux poulet roti qui semblait se mettre à cuire devant ses propos. La jeune demoiselle ouvrait des yeux fatigué sur le Braségali. Elle ne savait pas quoi dire. Enfaîte, il n'était même pas sur qu'elle comprenait tout exactement ce que voulait dire le pokémon qui ne portait que peu la jeune demoiselle dans son coeur... Cependant, la jeune demoiselle aux cheveux couleur neige savait qu'elle devait bien écouter. Elle devait au maximum éviter les quiproquos. C'était mauvais. Elle connaissait que trop bien les quiproquos, et savait qu'elle était une spécialiste pour en faire. Donc, elle devait au maximum lutter contre ces derniers. Elle écoute alors attentivement la tirade digne d'une pièce de théâtre mal joué déclamé par le Braségali :

C'était un acte désinteressé, idiote. Tu crois quoi, que Cal s'amuse à sauver des jeunes demoiselles en détresse pour en faire un harem de maids ? Et qui voudrait d'une gamine frêle comme toi comme servante, de toutes façons ? Je suis sûr que tu tombes dans les vapes avant d'avoir fini de nettoyer ne serait-ce que la moitié de la pension. Cal est un idiot idéaliste : c'est pour ça que je te fais pas confiance. Il t'invite sous son toit comme ça, sans réfléchir et sans même te connaître. Un jour, ça le perdra. Mais tant que je serais dans les parages, ça n'arrivera pas.

La longue tirade du pokémon feu et combat laissa perplexe la jeune demoiselle qui ne comprenait pas tout à faire de ce que disait le fameux pokémon. Premièrement, elle ne comprenait pas l'intérêt de faire un acte désintéressé. Cela était totalement illogique. On ne sauvait pas des gens sans contrepartie. Surtout, quand cette fameuse personne n'était rien a part qu'une servante. Bien sur la notion de « harem de maids » fut totalement incomprise par la jeune demoiselle aux cheveux blancs, qui quand elle parlait de servante, elle était plus dans le concept d'« agente de terrain », et non de servante ménagère. Bien que Laure savait faire les taches ménagère. De toute façon... Elle ne savait pas ce qu'était qu'une maid.

Sur le point, où elle fronça ses sourcils, c'était sur la notion de son incapacité à faire son travail... Que quoi …? La plus grande peur de Laure, rappelez-vous, était d'être inutile. Car tout outil inutile, on le jetait. Donc, elle n'aimait pas du tout ces propos fait par le fameux braségali de l'éleveur. Elle était parfaitement capable de laver toute cette pension, si elle en recevait l'ordre, car elle n'était pas que bonne a jeter. Son existence était réel, et il ne fallait pas la nier. Hors de question. Ses carnets seraient la preuve de sa vie, et elle continuerait à vivre, tant qu'elle serait utile. Ce n'était pas sa maladie et son apparence chétive qui faisait d'elle une inutilité.

- Ne lui en veux pas. Il n'est pas méchant, c'est juste qu'il s'inquiète beaucoup pour moi.

La jeune demoiselle aux cheveux blanc sursauta, comme à chaque fois que quelqu'un lui parlait, alors qu'elle était entrain de réfléchir. Elle n'avait pas l'habitude qu'on lui parle, alors qu'elle était plongé dans ses pensées. Confuse des évènements, elle se retourna brusquement, et s'inclina devant le fameux Calder, pour déclarer en suite :

« Oh... Euh... Laure ne lui en veux pas. Elle n'a pas le droit de toute façon ».

L'animosité chez Laure était interdite, à part chez les ennemis de ses amis et maîtres. Donc, elle n'avait pas droit d'haïr Terry. De plus, si Calder était le maître de la jeune demoiselle aux cheveux blanc, ce que la jeune demoiselle considérait comme total vu que le fameux Calder lui avait véritablement sauvé la vie... Elle devait la vie à ce fameux éleveur, donc, elle se devait de lui obéir le plus possible, pour montrer son respect. Si elle ne le faisait pas, elle se montrerait ingrate et irrespectueuse. Donc, même si Terry ne l'appréciait pas, elle le servirait. S'il voulait que Laure parte, elle partirait. Elle obéirait aux ordres, comme elle se le devait, dans sa nature même. Quand soudainement, le fameux eleveur, remarquant l'heure tardive, déclara

- Il commence à se faire tard, et tu as l'air épuisée. Tu devrais aller te reposer un peu. Ma chambre est juste à côté de la tienne si tu as besoin de quelque chose.

« Bien. De même. Si vous avez besoin de Laure, elle arrivera de suite. »

Elle s'inclina. Quatre fois. Quatre fois, j'ai compté; Cela faisait en effet, quatre fois. De quoi, vous vous demandez donc ? D'inclinaison que le fameux Calder avait eu à subir. Alors qu'il avait dit qu'il n'était pas un prince, et qu'il n'en n'avait pas besoin. C'est que la jeune demoiselle était visiblement tétu... Cela pouvait paraître paradoxal, surtout que vous avez comprit que Laure s'autoconsidérait comme une esclave... Mais enfaîte, cela était logique. Cela pouvait paraître innocent, mais cela était bien fait pour que la jeune demoiselle se considère comme en dessus du reste de l'humanité entière. Comme quoi, de simples petits gestes étaient source d'une véritable conditionement.

Ainsi, telle un agneau rentrant à la bergerie, la jeune demoiselle rentra dans sa petite chambre blanche. Elle regarda un peu partout... Et ainsi, Laure s'installa par terre. Elle dormait jamais dans les lits. Encore une fois, car elle n'avait pas le droit. Vous allez vraiment pensé que la Team Magma sont une bande de beau salaud, n'est-ce pas ? Et bien, vous auriez pas faux, mais nous n'auriez pas vrai non plus ! En effet, ce n'était pas la team Magma qui faisait que l'ancienne sbire de la team Magma faisait ça, enfin, pas tout à fait. C'était quelques membres, seulement, qui avait profité de ce que Laure s'autoconsidérait comme.

Mais de toute façon, comme tout les nuits, la jeune demoiselle aux cheveux blancs eut beaucoup de mal à dormir. Ce ne fut pas tant le sommeil qui fut dur à trouver pour Laure, mais que ce ne fut pas un sommeil agréable sans rêve... Non. Elle rêvait toujours de la même chose. Elle était là. Piégé. Des chaines à ses articulations. Et rien d'autre. Elle ne voyait que du vide, et elle ne pouvait bouger, à cause de ses poignée et de ses chevilles entravés par les chaines solides. Elle se voyait toujours bien habillé mystérieusement. Telle une noble du XVII. Elle ne comprenait pas d'où venait ses rêves. Elle aurait bien besoin d'une psychanalyse, si vous voulez mon avis... Et comme d'habitude, soudainement... Elle ouvrit les yeux.

**Calder** · **Calder**

En entrant dans sa chambre, Calder posa un petit appareil ressemblant à un talkie-walkie sur sa table de chevet. Il s'agissait en fait de ces petits appareils avec un transmetteur et un récepteur que les humains utilisent pour surveiller si leur bébé se met à pleurer ou non dans sa chambre. Le transmetteur se trouvait dans la salle des bébés Pokémons : ainsi, l'éleveur serait au courant en cas de problème.

Rhys entra à son tour et referma la porte derrière-lui d'un coup de tête, tandis que Calder commençait à se déshabiller pour prendre une douche. Rhys esquiva les vêtements que Cal jetait par terre et se pelotonna sur le lit, remuant le boût de sa queue.

Calder était pensif. Cette petite fille était bien singulière. Pourquoi cherchait-elle donc à ce point à être sa servante ? Il entra dans le carré de douche, frissonnant lorsque ses pieds entrèrent en contact avec la céramique froide, et commença à se laver. Il regarda un instant son corps à la musculature peu développée et recouvert de cicatrices d'origine diverses dans le reflet du miroir qu'il avait placé devant le carré de douche. Il laissa échapper un petit ricanement : non, elle n'avait pas pût tomber amoureuse d'un homme avec le charisme d'un Axoloto. Les femmes aiment les cicatrices, mais Calder faisaient bien attention à ce que les siennes ne soient pas visibles sous ses vêtements : la seule qui échappait à cette loi était celle de son oeil gauche, qu'il s'efforçait de cacher sous ses cheveux. Il releva ses cheveux et commença à l'examiner pour voir si elle s'était rouverte ou infectée, mais elle semblait aller bien. Laure l'intriguait au plus haut point : sa manière de parler était digne d'un vieux roman, sa manière de se tenir aussi également, mais cette impression de dignité et de noblesse était grandement entachée par ce qui semblait être aux yeux de Cal une sorte de dénigrement de soi. Pourquoi se dénigrait-elle autant, dans ce cas ? Se pourrait-il que... Sous le coup de l'idée, l'éleveur arrêta subitement de se savonner le bras, immobile. Ces yeux vides, ce ton monocorde... Il avait déjà vu ça chez des Pokémons, mais jamais chez des humains. Et encore, de manière rare. Les Pokémons qui agissaient ainsi n'était pas spécialement agressifs en temps normal, mais dès que Calder commençait à les entraîner, ceux-ci se montrait d'une férocité sans pareille. Ces Pokémons avaient été matés pour arriver à ce résultat, et bénéficiaient de très mauvais traitements. L'éleveur appelait en général la police quand cela arriver, pour mettre le sort du mauvais dresseur entre les mains de la justice : en général, il finissait par obtenir la garde de ces Pokémons et les confiait à des dresseurs de confiance. Laure pouvait-elle être dans le même cas que ces Pokémons ? Une petite fille maltraitée, qui n'était désormais plus qu'une machine à qui on avait enlevé toute trace de sentiments...?

Calder termina sa douche et se sécha. S'approchant de son miroir, il releva ses cheveux en arrière pour que l'eau ne coule plus sur son visage, et ouvrit son oeil gauche à l'aide de son index et de son pouce. Le miroir lui renvoya le reflet de son orbite vide, dont les médecins avaient tenté de recouvrir l'intérieur afin d'éviter une infection qui pourrait lui être fatale. Maintenant qu'il y pensait, Laure semblait aussi vide que son orbite gauche. Il éprouva un profond sentiment de sympathie pour la petite fille qui semblait avoir traversé de nombreuses épreuves. Non, il ne pouvait pas la laisser comme ça, toute seule, dans la nature. Que cela plaise à Terry ou non.

Enfilant un caleçon au cas où Laure entre dans sa chambre dans la nuit, il s'allongea dans son lit, Rhys se pelotonnant contre son torse comme une grosse boule de poils. Calder s'endormit alors, l'esprit plein de questions au sujet de son Goupix blanc...

[...]

- Gouuuu... ! Gouuuuuuuuu... !

Calder ouvrit son oeil et regarda en direction du bruit. Il provenait de son récepteur : cela signifiait que le bébé Goupix s'était réveillé, et il semblait avoir besoin de Cal. Les "Mimimi" de Mime Jr et "Caaa, cani" de Caninos, inquiets, confirma sa pensée. Cal enfila en vitesse un T-shirt et descendit dans la salle des bébés. Goupix semblait avoir beaucoup de mal à respirer. Cal l'examina, et fut frappé de stupeur en vérifiant sa température. Il attrapa le Goupix dans ses bras et sortit en trombes, suivit des deux autres bébés. Il trouva Terrence qui faisait une ronde autour de la Pension.

- Terrence ! Vite, fait un feu ! La température de Goupix a dangereusement chuté !

Au quart de tour, Terrence attrapa plusieurs branches qui traînaient et les embrasa en crachant une petite flamme dessus. Calder posa le petit Goupix frissonnant près des flammes, et repartit à l'intérieur tandis que les deux bébés qui les avaient suivis s'asseyaient à côté de lui, inquiets. Calder revint après quelques secondes en tenant plusieurs outils d'oscultation.

- ... C'est bien ce que je craignais...

- Tu veux dire... Tu penses qu'il...?

Calder se contenta d'hocher la tête. Il avait une expression grave sur le visage - Terrence sût alors qu'il était sérieux. Il regarda le Goupix, soudain pris de pitié pour la pauvre bête.

- ... C'est horrible...

[...]

Calder fut réveillé par les oiseaux qui chantaient dans les arbres entourant le terrain de la pension. Il s'était à priori endormit dehors alors qu'il gardait le Goupix. Tout courbaturé, il se releva et s'étira. Les bébés s'étaient eux aussi endormis, et il entreprit de les ramener à l'intérieur. Terrence le rejoint dans la salle où il gardait d'habitude les bébés.

- Terrence, s'il te plaît, pourrais-tu aller chercher du matériel en ville pour moi ?

- C'est pour le petit...?

Calder regarda le Goupix qu'il tenait toujours dans ses bras, une expression triste au visage, comme s'il regardait un souvenir douloureux. Il se contenta d'hocher la tête.

- Fais-moi une liste, et je vais chercher ça tout de suite.

Le remerciant, Calder écrivit sur un bout de papier tout ce dont il avait besoin et le donna à Terrence, lui donnant en même temps de quoi payer. Alors que Terrence quittait la pension, Calder alla s'installer dans le salon, tenant le Goupix dans ses bras, enroulé dans une couverture chaude. Il regarda le Pokémon dormir, silencieux et grave. Son éternel sourire avait disparu de son visage.

Rhys, quant à lui, s'était infiltré dans la chambre de Laure dans la nuit et se tenait là, juste devant son visage, la regardant alors qu'elle ouvrait les yeux, remuant la queue. Il remarqua qu'elle semblait paniquée et lui lécha la joue pour la rassurer.

- Tu as fait un cauchemar, on dirait. Ca va mieux ?

**Laure Dexila** · **Laure Dexila**

Laure avait ouvert les yeux... Encore ce rêve. Elle s'était toujours pas habitué. Pourtant, elle le faisait tout le temps. Elle en avait marre, mais elle ne savait même pas d'où il venait exactement... Le pire, c'est qu'il n'était pas tant effrayant. C'était même pas cela, tant qui était important, dans ce rêve. Non. C'est qu'il était long, et que la jeune fille ne semblait avoir aucune prise dessus. Et que surtout, elle ne le comprenait pas. Pourquoi la robe...? Pourquoi les chaines ? Elle n'en savait rien. Mais elle le faisait tout le temps. Elle en avait marre. Cela l'agaçait. Mais de toute façon, qu'importe... Elle sursauta néanmoins devant les mots envoyé par le petit Evoli, qui était à côté d'elle.

- Tu as fait un cauchemar, on dirait. Ca va mieux ?

« Oh. Euh. Oui. Laure a fait un cauchemar. »

La jeune fille, de part son éducation, d'abord, puis par son conditionnement, avait l'habitude de ne pas trop parler de ses problèmes, et plutôt dire qu'elle allait bien. C'est pour cela qu'elle n'avait pas rajouté un « encore », qui aurait pourtant eu bien sa place. Mais elle n'aimait bien cacher ses problèmes. Elle était déjà assez pitoyable comme ça, dans le sens premier du terme, bien sûr, le sens de « faire naître un sentiment de pitié ». Quoique le sens moderne du terme aurait aussi assez sa place. Mais elle n'avait pas envie. Donc, elle le cachait. Elle déclara, seulement, d'une voix calme, et se voulant rassurante :

« Laure va parfaitement bien. »

Elle se leva, et se dirigea vers une douche qu'elle avait repéré peu avant. Elle se leva tranquillement, pour être totalement présentable. Devant son hôte, elle se devait d'être propre et bien présentable, car bon, elle savait qu'elle avait eu du mal à rester présentable jusqu'à présent. Enfaîte pour tout dire, elle avait plus ressemblé à une jeune mendiante, qu'a une petite fille présentable, avec ses cheveux blancs. Elle se lava alors tranquillement, sous l'eau de la douche, tout en réfléchissant légèrement au rêve, et ce qu'elle allait devoir faire maintenant. Elle n'en savait strictement rien. Le fameux Calder avait accepté de l'héberger, et elle se demandait ce qui allait se passer.

Sortant de la douche, elle remit son grand manteau bleu et blanc, tout comme le reste de ses vêtement, et eut un moment de réflexion. Devait-elle prendre ses lames de combat, pour être apte à se défendre si la situation le nécessitait...? Oui. Elle pensait que c'était le mieux. Laure alors réinstalla alors ses deux petits couteaux de défenses dans ses manches respectives, pour mieux défendre s'il y avait le moindre problème. Il le fallait. Les cheveux encore mouillé, elle sortit de sa chambre, et descendit les escaliers, toujours en se séchant les cheveux, avec une grande serviette blanche, comme la couleur prédominante chez la jeune demoiselle aux cheveux couleur neige.

Elle descendait alors les escaliers, tranquillement, une marche par une, se séchant les cheveux, ce qui faisait que la jeune fille semblait avoir un véritable turban sur la tête. Elle entra alors dans la salle ou l'éleveur semblait être. En effet, la jeune fille ne se trompa pas sur le coup, vu qu'il était bel et bien là. Mais là, la jeune demoiselle aux cheveux blanc comprit de suite qu'il se passait quelque chose, visiblement. Elle le lut sur le visage de l'éleveur. Laure remarqua bien qu'il n'avait pas le sourire qu'elle avait toujours lu sur son visage. Que se passait-il ? Ce fut d'ailleurs la première réaction de la jeune demoiselle aux cheveux couleur neige, vu que celle-ci s'approcha de Calder, et déclara :

« Que se passe-t-il, Monsieur Calder ? »

La question fut assez inutile, car la jeune demoiselle aux cheveux blanc remarqua les causes de cette situation. Dans les bras du fameux éleveur, se tenait le Goupix dont elle avait dût donner le thermomètre, quelque temps auparavant, le jour d'avant même pour être plus précis. Visiblement, son état de santé n'était pas bon. Elle s'y connaissait un peu en médecine pokémon, mais seulement les bases de secourismes, et serait bien incapable de soigner ce fameux Goupix. Cependant, la jeune demoiselle considérait qu'elle devait faire quelques chose, c'était important. Elle se souvenait du sous entendu fait par Terrence. Elle n'était pas inutile. Personne n'avait le droit de penser cela. La jeune fille déclara alors :

« Que doit faire Laure ? »

La jeune fille regardait sérieusement l'éleveur, même si son regard restait de glace. Que devait-elle faire. Comme d'habitude, une question de servante, qui cherchait son travail, dans la situation. Elle devait absolument faire quelque chose, Sinon, elle serait inutile... Et bonne a jeter. Non. Elle ne serait jamais bonne a jeter. Elle en avait trop peur. De plus, elle pensait à cette pauvre Goupix. Elle avait besoin d'aide. La jeune fille n'était pas encore une coquille vide de sentiment. Elle avait encore des ressentis. Ainsi, elle regarda de son regard de glace. Et déclara :

« Laure est prête à agir. »

Bien sur, cela était bien gentil de la part de Laure, mais elle était trop dans l'optique d'une sbire, une agente de terrain, prête à aller se battre. C'était bien gentil de la part de Laure d'être ainsi aussi motivé, mais si elle ne servait à rien, elle devait se faire une raison, et attendre. Mais cela ne voudrait pas dire que la jeune demoiselle n'aurait perdu tout son intérêt, et ne serait plus qu'un outil cassé... Mais comment faire sortir cela de la tête de Laure...? Il allait falloir un beau marteau, ou plutôt, une bonne réeducation. Cela serait long, mais qui sait... Peut-être que Laure redeviendrait une petite fille normal, prête à refaire des études, et à vivre une vie normal ? Après tout, on peut tous rêver, et ne pas cauchemarder, comme la jeune fille.

**Calder** · **Calder**

- Que se passe-t-il, Monsieur Calder ?

Ledit "monsieur Calder" n'avait pas entendu Laure arriver. Tournant la tête vers elle, il se força à lui sourire, bien que le coeur n'y était pas. Il allait répondre lorsque la jeune fille posa les yeux sur le Goupix qui dormait encore dans ses bras, tout tremblotant. Laure semblait avoir comprit que le Pokémon feu allait mal.

- Que doit faire Laure ?

Ca, Calder se posait la même question. Enfin, il ne se demandait pas ce que devait faire Laure : il se demandait ce qu'il devait faire, lui. Il n'avait en fait confronté à cet maladie qu'une seule fois auparavant. Mais c'était chez un Pokémon adulte, il avait pût l'emmener dans un centre Pokémon avec les compétences nécessaires à temps. Hors, dans cette situation, il y avait deux problèmes. Le premier était que le Goupix n'était encore qu'un bébé, il ne serait pas assez robuste pour tenir le coup le temps du voyage. Et le deuxième était tout simplement que le Centre Pokémon n'était pas équipé pour ce genre de cas. En réalité, seul celui de Doublonville avait les moyens et le personnel formé pour les maladies telles que celles-ci.

Calder Arawak ne savait pas quoi faire.

- Laure est prête à agir.

- C'est gentil de ta part, Laure, dit enfin Calder, essayant de rendre son sourire forcé le plus naturel possible, sans grand succès. Mais malheureusement, on ne peut rien faire d'autre qu'attendre que Terry revienne... Tu dois être affamée.

Changeant délibérément de sujet, il se leva alors, son air d'habitude si nonchalant remplacé par une raideur peu commune chez lui, et se dirigea vers la cuisine, tenant toujours Goupix dans ses bras, essayant de rendre son pas le plus naturel possible - ce qui en soit n'était pas "naturel" chez lui de base. Sur le chemin, il sortit son téléphone de sa poche et composa un numéro, avant de mettre l'appareil à son oreille.

- ... Allô, Centre Pokémon de Doublonville ? ... Je suis Calder Arawak, je travaille à la Pension du Joyeux Magicarpe. J'ai un cas de Fièvre Rouge ici, pourriez-vous m'envoyer une équipe ? ... Oui, son coeur bas beaucoup plus vite que normalement, sa température est à un niveau dangereusement bas et il a des taches blanches sur la langue et l'intérieur de la gueule. J'ai essayé de le stabiliser du mieux que je pouvais, mais il a besoin de soins de toute urgence. ... Non, je ne peux pas le transporter, c'est un bébé, et je ne peux pas avoir le matériel nécessaire pour garder son état stable sur la route. ... La Pension du Joyeux Magicarpe, Route 43, à cinq minutes à pieds au Nord d'Acajou. ... Merci.

Il raccrocha et rangea le téléphone dans sa poche, entrant dans la cuisine. Il ouvrit le réfrigérateur et en sortit une assiette de pancakes plus ou moins raté - oui oui, "ratés", Calder est un affreux cuisinier - qu'il avait fait avant de partir en voyage. Il les mit à réchauffer dans son micro-onde et fit signe à Laure de s'asseoir, tandis qu'il restait debout, appuyé contre le rebord du plan de travail en attendant que les pancakes se réchauffent. Il réfléchit un instant, puis fini par expliquer la situation à la petite fille, jugeant qu'elle semblait assez mature pour cela :

- Goupix est atteint d'une maladie très grave et très rare chez les Pokémons feu, surnommée la "Fièvre Rouge". C'est une maladie qui attaque les organes permettant aux Pokémons feu de créer leurs flammes, et donc baisse drastiquement leur température corporelle. Si elle n'est pas traitée, elle peut causer la mort du Pokémon. On ne sait pas d'où elle vient, ni comment la guérir de manière durable, on peut juste la contenir en espérant trouver un remède un jour. C'est une sorte de cancer chez les Pokémons feu.

Goupix ouvrit alors les yeux et commença à gigoter doucement, semblant extrémement fatigué. Calder lui offrit son éternel sourire, essayant de le rendre aussi éclatant que possible.

- Ca va, toi ?

Le Goupix laissa échapper un petit "Gouuuu..." avant d'arrêter de gigoter, se pelotonnant contre Calder. Les pancakes finirent enfin de se réchauffer et Calder posa l'assiette devant Laure.

- Tiens, mange. Désolé, j'ai oublié de te donner à manger hier soir.

**Laure Dexila** · **Laure Dexila**

Laure regardait le Goupix. Pauvre d'elle. Elle était visiblement bien malade; Cela se voyait, rien qu'a voir son allure. Elle était même gravement malade, si vous vouliez l'avis de Laure, enfin, si elle avait le droit de le dire... Mais supposons qu'elle avait le droit, et bien, la jeune fille voyait que la Pauvre Goupix avait visiblement besoin de manière urgente de soin. Que faire...? La jeune fille avait beau être une servante, une agente de terrain, spécialiste dans le maniement de ses couteaux de combat, elle ne pouvait pas inventer une méthode de guérir, surtout une maladie qu'elle ne connaissait pas ! La jeune fille, de toute façon, n'avait jamais été une très bonne élève, restant dans la moyenne. Loin d'être une génie. Plutôt, une servante.

- C'est gentil de ta part, Laure Mais malheureusement, on ne peut rien faire d'autre qu'attendre que Terry revienne... Tu dois être affamée.

« Ah. »

La seule onomatopée, toujours tiré d'un ton froid et distant, pour faire paraître vraiment cruelle la jeune fille, même si cela n'était pas le cas. Loin de là. Mais Laure savait pertinemment qu'elle ne devait pas montrer ses sentiments. On l'avait conditionné pour être une agente de terrain, spécialiste dans les batailles. L'usage de ses couteaux de combats le prouvaient bien. Elle n'était pas du genre à devoir énoncer de la pitié sur le champ de bataille. Au contraire, elle devait en avoir aucune, et ne devait pas s'attachait. C'était important. Ainsi, elle ne semblait ne pas avoir de sentiments, de compassion envers le fameux Goupix... Ce qui était faux. Mais comment Calder pourrait le comprendre ? Il ne lisait pas dans les pensées de la jeune fille. Sauf qu'il était capable de comprendre l'énoncé précédent.

Ensuite, le fameux Calder attrapa un téléphone, et commença à téléphoner. La jeune fille, comme d'habitude, par mesure de politesse n'écouta pas le conversation, même s'il n'était pas dur de deviner de quoi il parlait. Il n'allait sans doute pas parler de la situation géopolitique du Nicaragua de 1834 à nos jours, ou de la culture des bettraves en Russie. Du moins, cela était peu probable, car c'était des sujets de discussion qui tombaient que très rarement sur la table, encore moins quand on avait un Goupix malade sur les épaules. Enfin, dans les bras; Ainsi, la jeune demoiselle aux cheveux couleur neige, comprit bien que visiblement, il appelait quelqu'un pour s'occuper de la fameuse Goupix malade. Calder déclara alors à la jeune fille, après le coup de fil :

- Goupix est atteint d'une maladie très grave et très rare chez les Pokémons feu, surnommée la "Fièvre Rouge". C'est une maladie qui attaque les organes permettant aux Pokémons feu de créer leurs flammes, et donc baisse drastiquement leur température corporelle. Si elle n'est pas traitée, elle peut causer la mort du Pokémon. On ne sait pas d'où elle vient, ni comment la guérir de manière durable, on peut juste la contenir en espérant trouver un remède un jour. C'est une sorte de cancer chez les Pokémons feu.

« Laure voit. C'est donc une maladie dangereuse, et qu'il faut traiter rapidement, ou provoquer un arrêt des souffrances. »

Ouh euh... Laure... Enfin. C'est gentil au fond... Il n'y avait aucune méchanceté dans ce qu'elle avait dit. Au contraire, la jeune fille ne pensait qu'à sauver la fameuse Goupix, ou du moins, faire en sorte que ses souffrances soient les plus courtes et minimes possibles... Mais la jeune fille avait là autant de subtilité qu'un camion benne, et elle ne le remarquait pas forcément. C'était là le problème, si vous vouliez mon avis... Laure était bien gentille, et au fond, elle ne voulait que du bien, mais là, elle devait apprendre à être un peu moins violente... Mais bon... Au moins, cela prouvait qu'elle s'intéressait à la condition de ce pauvre pokémon feu ! Quoi ? C'est une justification de merde...? Sans doute, en effet.. Mais bon, vous n'allez pas passer ce post à me critique, namého...! En tout cas, la tirade du fameux éleveur se termina :

- Ça va, toi ?

D'abord, la jeune fille ne répondit rien. Elle n'aimait pas parler de son état de santé, car elle n'aimait pas être plainte. Elle n'aimait pas, car elle n'aimait pas être vu comme faible. Car faible était presque équivalent dans l'esprit quelque peu réducteur de la jeune demoiselle aux cheveux couleur neige avec inutile. Or elle n'était pas inutile. Loin de là. Laure était parfaitement utile et allait très bien... Bon, ça c'était un mensonge. Mais ainsi, elle resta muette. La maladie de la Goupix l'a touchait particulièrement, vu qu'elle était elle-même malade... Sauf qu'elle ne savait pas de quoi. Soudainement, elle vit des Pancakes lui arriver devant le nez, et le fameux Eleveur déclara, tout souriant :

- Tiens, mange. Désolé, j'ai oublié de te donner à manger hier soir.

« Ce n'est pas grave. Laure a l'habitude. »

Elle regarda les Pancakes. Bon, visiblement, Calder n'était pas le meilleur cuisiner du monde, et cela se voyait. Laure savait bien cuisiner elle. Elle avait apprise, par sa mère, qui lui avait apprit très sérieusement, avec son air enfantin qui lui avait toujours collé à la peau : « Pour mieux attirer les garçon, ma Laurinette, il faut absolument que tu séduise leur estomac ! Car c'est comme ça qu'il pense, les Messieurs, ! » Bien sur, dans l'optique d'une jeune adolescente que Laure allait bien finir par devenir, l'optique allait devoir changer, mais quand celle-ci devait avoir seulement dix ans, c'était comme ça qu'elle marchait. Ainsi, Laure savait cuisiner. C'était important de le noter, non ? Enfin, cela était toujours utile !

Elle mangea donc, lentement, comme à son habitude. Quand on voyait sa maigreur, on devinait aisément qu'elle avait du mal à manger beaucoup, et avait plutôt tendeance à laisser beaucoup de sa part aux autres. Cela était sans doute aussi dût au fait que la jeune demoiselle avait souvent sauté des repas, comme elle l'avait avoué. Elle mangea alors tranquillement et lentement, en machant bien. Ce n'était pas si mauvais, Cela était même largement comestible. Au bout d'un moment, où aucune parole n'avait été donné, la jeune fille lacha enfin, plus par crainte, ou par peur, du fait qu'elle cacherait la vérité, que par intérêt personnel, on ne savait pas trop, d'arrêter ne pas déclarer ce qui lui arrivait, et tout en espérant ne pas être plainte ou source d'ennuie :

« Laure aussi est malade. Elle ne sait pas ce qu'elle a... Mais depuis longtemps, elle porte une malade grave qui la handicape parfois. C'est pulmonaire selon ses parents. C'est pour cela qu'elle crache parfois du sang... Mais cela n'est pas la preuve que Laure est faible ! Elle ne doit pas être jetée ! »

Ou là... Pour le pauvre Calder, cette tirade devait être bien étrange... Attendez... Enfaîte, Laure était totalement et parfaitement bizarre, donc, cela ne servait à rien de dire que cette tirade était bizarre; Enfaite, elle était... Lauresque. Bon, pour tout dire, comme d'habitude, à chaque fois que Laure parlait de sa maladie à elle, la peur reprenait le dessus sur la jeune fille, qui prenait toujours peur qu'on le considère comme inutile, et que comme un outil bon à jeter, qui ne servait à rien. Non. Elle n'était pas inutile, loin de là ! Bref, Laure psychotait, comme d'habitude. Il fallait la pardonner. Elle avait été conditionnée pour être comme ça ! Et sans faire exprès, la jeune fille rendait le mystère de moins en moins opaque sur sa propre condition... Comme quoi, un malheur pouvait avoir ses avantages, dans certains cas....

**Calder** · **Calder**

- Laure voit. C'est donc une maladie dangereuse, et qu'il faut traiter rapidement, ou provoquer un arrêt des souffrances.

Un frisson parcouru la nuque de Calder et son sourire se figea sur son visage. "Provoquer un arrêt des souffrances". Une façon polie de dire "achever". Il réfléchit un instant, la phrase tournant dans sa tête. Laure avait raison, dans un sens. Selon l'avancement de sa maladie et les moyens financiers de son dresseur - à maladie rare, traitement cher -, les médecins n'allaient pas laisser la Goupix souffrir et allaient l'euthanasier pour "arrêter ses souffrances". Cal se sentit mal à l'aise à cette pensée. Il n'aimait pas faire du mal aux Pokémons, et imaginer les tuer était au-dessus de ses forces.

Laure mangea les pancakes qu'avait réchauffé Calder pendant quelques minutes. Un long silence pesant régnait alors dans la salle, à peine interrompu par le bruit des couverts. A chaque cliquetis de fourchette et de couteau, le sourire de l'éleveur tremblotait, comme s'il entendait des instruments chirurgicaux prêts à découper la Goupix pour l'achever. Après de longues minutes, Laure prit enfin la parole :

- Laure aussi est malade. Elle ne sait pas ce qu'elle a... Mais depuis longtemps, elle porte une malade grave qui la handicape parfois. C'est pulmonaire selon ses parents. C'est pour cela qu'elle crache parfois du sang...

Calder releva la tête vers elle à l'entente de ces mots. Le choc de la découverte de la maladie de Goupix avait déjà profondément atteint l'éleveur, et l'annonce que venait de lui faire Laure avait achevé le sourire de l'homme. Ainsi, elle aussi était malade. La Goupix blanche et la Goupix rousse partageaient cette particularité. Calder se dit que c'était peut-être pour cela que l'enfant possédait ces cheveux hors du commun et un corps aussi maigre, allié à une sous-nutrition flagrante.

- Mais cela n'est pas la preuve que Laure est faible ! s'empressa-t-elle d'ajouter. Elle ne doit pas être jetée !

Calder lui adressa un sourire. Pas un forcé cette fois : un vrai sourire, qui venait du fond du coeur. Il s'approcha d'elle, tira une chaise et s'assit à côté d'elle, lui faisant face.

- Je ne vais pas te jeter, Laure, la rassura-t-il, lui tapotant la tête d'une main. Terry ne le pensait pas vraiment quand il a dit que tu étais iutile. Je ne te trouve pas faible, au contraire. Tu as sût survivre toute seule dans la nature alors que tu es très malade. Je ne m'y connais pas vraiment quand il faut soigner des humains, mais n'hésite pas à me prévenir si tu te sens mal ou quoi que ce soit.

La petite Goupix lécha alors la joue de Laure, ce qui tira un rire à l'éleveur.

- Tu vois, même Goupix t'aime bien, je ne peux pas te jeter, ça lui fera de la peine ! Si tu veux, nous irons à l'hopital dès que nous nous serons occupés de Goupix, pour voir pour ta maladie.

Avant même que Laure ne puisse avoir une quelconque réaction, un bruit de bois brisé se fit entendre en provenance de la porte d'entrée. Fronçant les sourcils, le gestionnaire de la pension se releva et se dirigea vers la provenance du bruit, tenant toujours la Goupix dans ses bras. Là, à l'accueil, deux hommes s'extirpaient des décombres de l'ancienne porte d'entrée qui venait d'être sauvagement enfoncée, portant des uniformes noirs et rouges, un gros "M" noir dessiné sur leur torse. Des membres de la Team Magma.

- Messieurs, leur dit alors Calder, vous êtes dans une propriété privée, je vous demanderais d-

Le poing d'un des deux sbires vint percuter la mâchoire de Cal qui tomba alors à la renverse sous le choc, n'ayant pas le temps de finir sa phrase. Il réussit de justesse à garder la Goupix dans ses bras, qui se mit alors à s'agiter et à pousser de petits cris, faible.

- Hey, s'exclama l'un des Magmas, il a un Pokémon dans les bras !

L'autre sbire tenta de prendre Goupix des bras de Calder qui la retint de toutes ses forces, essayant cependant de ne pas lui faire mal, celle-ci commençant à paniquer. La botte du sbire finit par rencontrer le visage de Cal qui fût sonné sur le coup, son nez saignant légèrement. Relevant la tête alors qu'il récupérait le Pokémon renard, il remarqua la présence de Laure.

- Va voir s'il y a pas d'autres Pokémons dans la pension, ordonna-t-il alors à son compagnon. Moi je m'occupe de la demoiselle.

- Gouuuuuu ! Goupiiiiiix !!!

- Oh la ferme toi ! hurla-t-il à l'attention du bébé Pokémon en essayant de lui fermer la gueule de force.

**Laure Dexila** · **Laure Dexila**

La jeune fille en avait trop dit. Elle le savait. Elle n'aurait pas du parler autant... Non. Elle avait honte; Elle avait prouvé sa faiblesse.... Elle avait pas envie qu'on se fasse de mauvaise idée d'elle. Car c'était mauvais pour elle. Enfaîte, Laure pensait beaucoup à elle, si vous vouliez mon avis. Elle ne se voyait que comme une servante dévouée aux autres, mais elle voulait absolument survivre. Normal, elle était jeune. Elle ne voulait pas voir sa vie disparaître comme ça. Cela était l'une des raisons de l'existence de ses carnets... Mais en tout cas, visiblement, Calder n'allait pas la jeter par la fenêtre pour ses révélations, et déclara, avec un grand sourire, visiblement sincère, vu ce qu'elle avait dit, peut-être en lien avec son affolement.

- Je ne vais pas te jeter, Laure, lTerry ne le pensait pas vraiment quand il a dit que tu étais iutile. Je ne te trouve pas faible, au contraire. Tu as sût survivre toute seule dans la nature alors que tu es très malade. Je ne m'y connais pas vraiment quand il faut soigner des humains, mais n'hésite pas à me prévenir si tu te sens mal ou quoi que ce soit.

Elle n'allait pas être jeter. C'était le principal. Comme dit précédemment, c'était la pire des craintes de la jeune fille. Si elle était jeté... Que deviendrait-elle ? Une servante qui n'était que moins que rien. Jeté par ses maîtres. Rien que la pensée lui faisait peur. Pourtant, c'était en quelque sorte ce qui s'était passé, vu que la jeune demoiselle avait été chassé de la team Magma. Enfin, elle avait été libéré, et n'était pour l'instant pas cherché par les Magmas. Enfin, c'est ce qu'elle pensait. Elle ne savait pas si sa disparation avait ou non était assimilé à une trahison, une désertion... Elle ne savait pas, car elle n'y avait pas pensé...

Mais en tout cas, visiblement, la jeune demoiselle aux cheveux couleur neige pouvait souffler. Visiblement, elle n'avait pas à avoir peur de ce qu'elle craignait le plus au monde. Visiblement, elle n'allait pas être jeté par la porte du Joyeux Magicarpe, vu qu'elle était malade. Visiblement, j'aime beaucoup ce mot, visiblement. Mais passons sur ce point, et retournons à nos moutons. Enfin, notre éleveur, et notre duo de Goupix, l'une rousse et malade, l'autre malade et blanche. L'une dont le feu n'arrivait pas à décoler, l'autre dont les poumons brulaient peu à peu de d'un même feu. Une dualité en chiasme, dans les différences ne faisaient qu'accroitre les ressemblances entre les deux Goupix, l'un issu de l'imagination du fameux éleveur borgne, l'autre de la réalité...

- Tu vois, même Goupix t'aime bien, je ne peux pas te jeter, ça lui fera de la peine ! Si tu veux, nous irons à l'hopital dès que nous nous serons occupés de Goupix, pour voir pour ta maladie.

La jeune fille ouvrit des grands yeux d'horreur. Ho... Ho... Hopital...? Non. Non... Elle avait pas du tout envie d'y retourner. Elle savait ce qui se passerait si elle posait le moindre pied dans l'enceinte d'un hopital. Elle se retrouverait de nouveau prisonnière de ce dédale de machine. Enfaîte, c'était l'inconscient et l'imagination de la jeune demoiselle qui jouait là en la défaveur de la petite. En vrai, elle n'aurait pas droit à tout cela. Un examen, en effet, elle aurait le droit, mais rien de plus. Peut-être de nouveau médicament... Et de nombreuses surprises de la part des médecins, qui pourraient avec un examin poussé, découvrir la vrai raison de la soumission de la jeune demoiselle aux cheveux blanc... Alors qu'elle s'apprêtait à réagir, un bruit se fit entendre, et Calder se dirigea vers l'entrée du Joyeux Magicarpe, la jeune fille juste derrière

- Messieurs, leur dit alors Calder, vous êtes dans une propriété privée, je vous demanderais d-

Deux hommes venaient d'entrer dans la pension du Joyeux Magicarpe, et une chose horrifia de suite la jeune demoiselle aux cheveux blancs. Ils... Ils portaient les combinaisons de la team Magma ! C'était, théoriquement, des camarades de Laure, des gens qui travaillaient avec elle, et dans la vision de la jeune fille, des gens auquel elle devait obéissance pure et total. Mais ce n'était pas tout. Non seulement il était entrer, mais en plus, il venait de casser la gueule au pauvre Calder, qui n'avait rien fait ! La jeune fille était terrifié, debout, devant le comptoir. Elle ne savait pas quoi faire; Le pauvre Calder l'avait sauvé la vie. Après tout... Mais elle devait allégeance aveugle et non discuté pour la team Magma... Elle n'avait aucun pouvoir de contradiction contre cette fameuse team... Bref, elle ne savait pas quoi dire, ni quoi faire...

Mais la suite horrifia encore plus la jeune demoiselle aux cheveux blanc. En effet, le sbire magma avait remarqué que le fameux éleveur avait dans ses bras un pokémon. Un pauvre pokémon malade... Il écrasa le visage du pauvre éleveur aux cheveux long et marron, et s'apprêta à arracher le pauvre pokémon malade, la pauvre Goupix, des bras encore protecteurs malgré l'évanouissment... Pauvre Goupix ! L'homme envoya son collègue fouiller le reste de la pension, et tenta d'arracher le goupil de feu, visiblement moins rusé que celui qui leur avait donné leur nom moderne, vu qu'il se contentait de jappir de manière à chercher à acquérir une pitié qui n'arriverait jamais. Alors qu'il allait le prendre, il se recut comme dans le bras un couteau, ce qui le fit pousser un véritablement hurlement, avant de se prendre véritablement un coup de pied dans la tête de la part de la jeune fille, le projetant par terre :

« Vous avez attaqué celui dont Laure doit la vie. Et vous attaquez cette pension. Vous serez châtier pour vos crimes. »

Elle le regarda de ses deux yeux vides, ce qui fit relativement peur aux sbire qui n'était pas habitué, et toujours sur le choc de s'être prit un couteau, suivit d'une véritable petite fille qui l'a frappé, au moment où il s'y attendait le moins. Plus, même quand tu t'y attends, ce n'est pas normal de te prendre une jeune demoiselle dans la tronche, comme ça. Nous ne sommes pas dans un manga, où les jeunes dames tombaient du ciel sur les jeunes premiers, dans une pure tradition occidental et japonaise. Sur ce point, les deux cultures se rapprochaient relativement. Le jeune premier, la jeune première, et paf... Coup de foudre. Dans le cas présent... C'était plutôt le coup de couteau. Et la réplique froide et sans appel :

« Votre crime... Est votre simple existence. »

Le Magma ouvrit de grand yeux, surtout quand il vit la jeune demoiselle aux cheveux blanc lui sauter dessus, le couteau bien dans la main. Il se protégea efficacement, avec une chaise, et la jeune demoiselle dût sauter sur le côté, s'il elle ne voulait pas se prendre la chaise dans la figure. L'autre sbire, surprit du cri que son collègue arriva :

« Eh ! Mais c'est une sbire Magma, la gamine ! Je m'en rappelle ! Laura, ou un truc du genre !
-Laure s'appelle Laure ! »

II y eut un grand blanc. Les deux sbires ouvrirent de grand yeux, devant la seul réaction de la jeune demoiselle aux cheveux blanc. C'était inhabituel. Puis le combat pris de plus belle. La jeune demoiselle sauta sur le nouveau venue, qui se défend toute de suite. Si les deux sbires étaient beaucoup plus fort que Laure, ils avaient un désavantage; Leur lenteur. Laure était beaucoup plus rapide, et cette agente de terrain savait parfaitement s'en servir; De plus, les deux sbires, humains malgré tout, retenait leur coups, face à une petite fille, ce qui les desservit franchement. Laure manqua de les raser de près avec ses deux lames de combat plus d'une fois, Mais heureusement pour les deux commandants, ils réussirent à immobiliser la gamine, en la faisant tomber, et en shootant dans son poing pour projeter le couteau. Résultat des courses, l'un avait le bras transperçé, l'autre une légère entaille au ventre. Ce dernier déclara :

« Quel furie, cette gamine...
-Ouais mais au moins... Non seulement on ramène les pokémons, mais en plus... »

Il attrape la jeune fille, et la tenant comme un sac à patate, déclara :

« On ramène une récalcitrante ! »

Il rigola, en même temps que son collègue. Comme quoi, des vrais brutes étaient aussi humains. Notre vision était toujours trop manichéenne. Bien sur, ils n'était pas gentils, loin de là, mais était capable d'humour, de gentillesse, même, qui sait...? En tout cas, là, il n'était que peu sympatique.. Et nous semblions bien près du GAME OVER. Laure était maitrisé, malgré son combat, et dont les blessures que portaient les gens prouvaient le combat, et Calder était évanouie. A part un Deus Ex Machina, nous étions malheureusement proche du Bad end. Et non de Bagend. Bien sur. Nous n'étions pas dans Bilbo... Mais arrêtons les diggressions, et espérons une fin digne d'une comédie, au lieu de cette fin tragique qui se dessinait.

**Calder** · **Calder**

Un cri parvint aux oreilles de Calder, étouffé. Son esprit était loin, très loin de celle-ci, dans les méandres de l'inconscience. En fait, non, une partie de son esprit était toujours là. Il sentait du sang couler de son nez, qui devait surement être cassé d’après la douleur lancinante qu’il ressentait. Il bataillait péniblement pour ne pas sombrer totalement dans les ténèbres. Ces Sbires étaient chez lui. Pire que ça, il y avait trois bébés Pokémons sans défense, dont un gravement malade, et une petite fille. Ces quatre êtres étaient sous sa protection – sous sa responsabilité ! Il ne pouvait pas se permettre de laisser ces hommes leur faire du mal ! C’est pourquoi il se cramponnait tant bien que mal à la petite Goupix qui bougeait dans ses bras, paniquée. C’était le seul lien qu’il lui restait avec le monde conscient.

Il y eût plusieurs bruits de lutte étouffés, les lumières dansèrent devant les yeux presque clos de Calder, et la force qui voulait lui prendre Goupix le laissa enfin tranquille. Peu à peu, les ténèbres voilaient la vision de l’éleveur, qui sentit alors un liquide chaud rouler sur sa joue. Il ne sût dire s’il venait de son nez ou non. Toujours est-il que quelques minutes plus tard, alors qu’il ne s’y attendait pas, la force revint à la charge et réussit enfin à lui arracher la petite renarde.

- Quelle furie cette gamine…

Calder remua, et roula pour se mettre sur le ventre, levant la tête vers la voix. Tout était flou autour de lui, et il ne distinguait que deux taches rouges et noires. Laure… Est-ce que Laure allait bien ?

- Ouais, mais au moins… Non seulement on ramène les Pokémons…

Le borgne se hissa difficilement à quatre pattes et rampa jusqu’aux Magmas qui lui tournaient le dos. Il sentait le goût du sang dans le coin de sa bouche.

- Mais en plus, on ramène une récalcitrante !

Une tache bleue et blanche fût alors hissée sur l’une des taches rouges et noires. Bleue et blanche… Laure… ? La main de Calder s’avança, et attrapa le pantalon d’un des Magmas, autant pour s’y accrocher que pour le retenir. Le Magma se retourna vers lui et frissonna en le voyant. Avec ce sang coulant de son nez et de la cicatrice sur sa joue, et ce regard bleu absent et pourtant déterminé dans l’ombre de ses cheveux, Calder ressemblait à un revenant. Les deux sbires avaient entendu la rumeur comme quoi l’éleveur était fou, et ils y repensèrent alors. Mal à l’aise, le Magma dont Cal tenait la jambe remua sa jambe d’un grand coup, faisant valser celui-ci.

- Dégages !!!

Cal tomba sur le dos, et la base de son T-shirt se souleva par inertie. Les Magmas eurent un nouveau frisson en voyant les cicatrices sur son ventre. Et pourtant, ce n’était qu’une toute petite parcelle de son corps.

- On se casse d’ici. Cette pension est malsaine.

Alors qu’ils s’apprêtaient à sortir, Rhys déboula comme une furie et sauta sur le sbire ne portant pas Laure, lui mordant sauvagement la main et lui tirant un hurlement de surprise. Malheureusement, Rhys n’était qu’un petit Evoli qui n’était pas taillé pour le combat, et il reçut le même sort que son maître : il fut éjecté et percuta le sol, légèrement sonné.

Les sbires purent enfin quitter le Joyeux Magicarpe. Une fois dehors, chacun sortit un Roucarnage de sa Pokéball, et ils enfourchèrent leur monture ailée. Ils avaient bien planifié leur coup : Acajou était le seul accès à pied pour quitter le Joyeux Magicarpe. S’ils y passaient avec les Pokémons se débattant, et en plus avec une fillette sur les épaules à présent, ils se feraient immédiatement arrêtés par les autorités de la ville, et risqueraient en plus de tomber sur de puissants dresseurs venant défier l’arène de Glace. C’est pourquoi ils avaient au préalable pris des Pokémons volant, afin de passer sans se faire arrêter. Ainsi, ils s’envolèrent, l’un des deux Magmas portant Laure et Goupix, et l’autre portant Caninos et Mime Jr. Les Pokémons se débattaient comme ils le pouvaient, sans effet. Et plus il se débattait, plus Goupix devenait fatiguée.

C’est après une ou deux minutes de vol que le Roucarnage portant Laure fit soudain un salto arrière dans les airs. Un éclair rouge, jaune et blanc venait de percuter le dessus de son bec, poing en avant. La Magma se rattrapa de justesse et l’oiseau réussit à stabiliser son vol, mais Laure et Goupix tombaient dans le vide. L’éclair rouge bondit à nouveau et rattrapa l’humaine et le Pokémon, avant de les poser au sol. Terrence posa un regard rougeoyant de haine vers les deux Magmas, et prépara un nouveau Stratopercut.

Le Magma qui venait de perdre sa précieuse cargaison pesta, et envoya son Volcaporod à l’attaque. Celui-ci tenta un Lance-Flamme sur Terrence : mais le Braségali était habitué à des attaques bien plus efficaces que cela, et le Volcaporod semblait sous-entrainé, ce qui lui permit d’encaisser les dégâts, protégeant ainsi nos deux Goupix, avant de se jeter vers le Volcaporod avec une attaque Riposte qui le mit immédiatement hors d’état de nuire. Comprenant qu’ils avaient affaire à un puissant Pokémon, les deux Magmas tentèrent de prendre la fuite, conscients que battre un Braségali, dont la force et la vitesse ont fait leurs preuves, serait bien moins facile que mettre à terre une petite fille. Mais, comme je viens de vous le rappeler, Terrence était un Pokémon très rapide. Il prit son élan et bondit, lançant un nouveau Stratopercut. Le Roucarnage visé réussit à esquiver de peu l’attaque en baissant d’altitude, mais cela permit au Brasegali d’atterrir sur son dos. Il donna alors un coup de boule à l’humain afin de le sonner, attrapa Mime Jr et Caninos, et bondit en arrière, se réceptionnant au sol après un salto arrière, laissant ses genoux fléchir jusqu’à se retrouver avec un genou à terre pour amortir le choc de la réception. Il se redressa et regarda les deux Magmas prendre la fuite, dépossédés des Pokémons qu’ils venaient de voler. Cette Team allait leur foutre la paix pendant un bon moment après ça.

Quand ils ne furent plus que deux points noirs dans le ciel, Terry se retourna vers Laure, et avança vers elle à grands pas, furieux. Cette gamine… ! Avant, ils n’avaient jamais eût de problème, leur situation isolée et le seul accès de fuite passant par la ville leur aillant permis une sécurité que la pension de Doublonville n’avait pas. Et voilà qu’elle débarquait, et que deux Magmas venaient voler leurs Pokémons !

Calder arriva à leur hauteur, courant en titubant. Il avait légèrement repris ses esprits les yeux encore mi-clos et du sang sur le visage, suivant Rhys qui le guidait. Il trébucha et se laissa tomber devant la petite Goupix. A ce moment-là, Terrence commença à hurler sur Laure :

- C’est toi qui les a ramenés, hein !? Je savais que tu nous attirerais des ennuis !!! Tout va bien, et PAF, voilà que le lendemain du jour où tu te ramènes, deux voleurs se ramènent AUSSI chez nous et volent nos Pokémons ! T’es qui à la fin !?

Alors que le Brasegali hurlait sur la pauvre petite fille qui n’avait rien fait de mal, Calder était silencieux. Rhys le regardait, inquiet. Son regard était caché sous ses cheveux, et son visage était sombre. Son sourire si chaleureux avait déserté sa bouche, qui était à présent légèrement entrouverte, comme s’il était en état de choc. Il restait là, assis par terre, immobile.

Goupix également était immobile.

**Laure Dexila** · **Laure Dexila**

Laure était tombé. Le combat avait reprit. Cela était violent ! D'abord, ce fut Calder qui tenta de lutter, encore une fois, contre ses envahisseurs. Mais cependant, cette tentative fut relativement vaine, car elle n'aboutit à rien de concret, sinon au fait que le fameux éleveur fut maltraité une fois de plus, et ne put rien faire de concret. Il fut vite projeter, révélant aux sbires de la team Magmas une infime partit de toutes les cicatrices que portaient le corps de l'éleveur aux cheveux marron. De même pour Rhys. Malgré sa volonté de fer, le pauvre petit Evoli ne put rien faire pour empêcher les deux sbires de la team Magma de partir avec leurs captures nombreuses...

Ainsi, Laure tombait. En effet, dès que les deux sbires eurent mit hors combats leurs deux adversaires restant, ils comprirent qu'ils n'avaient tout deux plus rien à faire dans cette toute petite pension de rien du tout. Ils partirent donc. Ils avaient déjà une bonne récolte, non ? Les pokémons n'étaient malheureusement pas fameux, mais c'était déjà cela. Le plus intéressant, restait le fait qu'il avait une petite sbire récalcitrante sur le fait qu'elle était sbire de la team Magma, et pas une gentille petite servante en liberté dans les différentes régions du monde. Ainsi, ils montèrent tout deux sur des grands roucarnages, pokémons pratique pour le vol aérien. Oui, je sais, vous avez rarement vu des vols sous-marins, ou terrestres, mais ouvrez-vous chakras, et vous pourrez le voir. Ainsi, ils montèrent tout deux leurs immenses oiseau de proie, et s'envolèrent, la jeune fille étant sur l'un des deux, avec la Goupix.

Cependant, le vol fut court pour la jeune demoiselle aux cheveux couleur neige, ex-servante de la Team Magma, car en effet, peu après le décolage, l'oiseau de proie qui servait de monture au sbire qui portait les trophées de l'attaque du Joyeux Magicarpe, se prit une magnifique attaque. Si l'oiseau fit l'immense exploit de stabiliser de nouveau son vol, malgré l'attaque, il perdit néanmoins, ceux qui ne pouvait s'accrocher, c'est à dire Laure et Goupix. Les deux tombèrent alors vers le sol, s'en approchant même de manière inquiétante, si vous vouliez mon avis. Heureusement, l'impact qui paraissait imminent n'eut néanmoins pas lieu, vu que le fameux Terrence, Braségali et membre du Joyeux Magicarpe en son état, rattrapa les deux, et les posèrent plus ou moins délicatement sur le sol.

Avant de prendre en charge la suite des événement. C'est ici alors qu'on pouvait véritablement dire que le combat avait reprit. De plus belle, même si vous voulez mon avis. Car Terrence avait aussi bien l'avantage de la rapidité de la jeune demoiselle aux cheveux blancs, et la puissance des deux sbires, sans doute combinés, même si vous vouliez mon avis. Ils ne firent pas long feu, si vous permettez ce jeu de mots foireux. Vous remarquez que je fais des rimes. Ce n'est point un crime. Mais si vous voulez mon avis. Ce n'est point un alibi. Ce n'est ni le lieu, ni le moment. Je m'en remet à Dieu, en attendant mon chatiment. Bref, le combat fut assez violent, et Terrence metta ce qu'on appelle dans le langage courent, une véritable déculotté, dans les membres de la team Magma allait s'en souvenir pendant longtemps. Toujours si vous voulez mon avis. Une fois le combat terminé, le fameux Braségali commença un autre combat, visiblement difficile.

- C’est toi qui les a ramenés, hein !? Je savais que tu nous attirerais des ennuis !!! Tout va bien, et PAF, voilà que le lendemain du jour où tu te ramènes, deux voleurs se ramènent AUSSI chez nous et volent nos Pokémons ! T’es qui à la fin !?

« ... »

Ce fut la première réaction, qui fut... Rien, enfaîte. La jeune fille se contentant de regarder de ses deux yeux bleus vides le fameux Terrence, qui venait de lui sauver la mise, et une nouvelle mise en esclavage. Cela avait été évité que grace aux fameux Braségali. La jeune demoiselle avait ainsi tout échappé, grâce à ce Braségali. Non seulement une bonne engueulade, sans doute une brimade physique sans précédent. Et surtout, un retour dans les missions, les assassinats, les combats... Par rapport à toute les personnes ici présent, et cela choquerait sans doute tout le monde ici, Laure avait été dans une véritable guerre. Son maigre corps en portait quel trace, surtout sa jambe gauche, qui portant encore une longue cicatrice, souvenir de ce qu'avait dût faire la jeune demoiselle pour s'échapper.

« Laure peut partir. »

Les mots fut froid, comme à son habitude. Elle fit une pause, regardant le Goupix et Calder. Elle avait comprit ce qui s'était passé. Cela était évident... Et comme Laure croyait en la prédestination dès la naissance, en temps qu'amatrice de divination, elle savait que cela devait arriver, tout comme sa condition d'esclave. Donc, elle était triste, bien sûr, au fond pour la pauvre Goupix... Mais après tout, elle avait bien lut les thèses épicuriennes de Lucrèce comme d'Épicure. La mort n'était pas à craindre, ni a regretter. De plus, elle n'avait pas le droit de pleurer. C'était égoïste. Après tout, la Goupix avait échappé aux souffrances, de cette manière; Elle allait pouvoir partir en paix. Si un autre monde était existant, bien sur, ce qui était le cas pour Laure, comme cette dernièr était croyante.

« Visiblement, ses hommes cherchaient Laure. Laure s'est battu, mais a échouée. Elle n'a pas fait bien son travail. L'outil est abimé, ou inutile. Vous pouvez le jeter. Il ne vous semble d'aucune utilité. Discutez avec le co-propriétaire. Et rejoignez-le vite. Il a vite besoin de quelqu'un. »

Elle se laissa tomber par terre, comme une marionnette désarticulée. Comme un pantin auquel on aurait méchamment coupé les cordes. Comme une peluche anciennement vivante, dans les décousures auraient laissé échappé le souffle de vie. Quand on y repensait les mots de Laure avait été totalement atroce; Elle venait littéralement non pas de se considérait comme une esclave, ou une servante, mais pire. Comme une chose, qui n'avait non pas un maître, mais bel et bien un propriétaire... Mais cela était atroce... Pourquoi une dégradation encore pire ? Car c'est simple. C'est qu'elle avait revu les sbires de la team Magma. Et cela lui rappelait douloureusement sa condition de servante, ce qui faisait qu'elle se rabaissait à encore pire qu'avant... Pourquoi une telle condition d'elle.

*Un... Outil... Inutile...*

Cette voix chantait tranquillement dans sa tête, pour lui rappeler sa condition. Une sorte de schizophrénie que la jeune fille subissait depuis qu'on lui avait inoculé l'hormone qui détruisait peu à peu sa volonté. Bientôt, elle n'aurait plus de volonté propre. Une belle petite esclave elle serait. A cent pour celle, elle obéirait. Mais cela allait-il marcher...? Et oui. Car pour l'instant, la science avait fait des merveilles, d'horreur, sur cette jeune demoiselle aux cheveux blanc comme neige... Mais cela n'était sûr en rien. La volonté de Laure se battait toujours; Et était toujours capable de reprendre le dessus. Elle avait hérité cela de sa mère; Et la mère comme la fille se battait. L'un comme l'autre pour survivre. L'une a un virus. L'autre à une hormone. C'était bel et bien un combat familiale, dont le père jouait une sorte d'intermédiaire, voulait utiliser la fille pour sauver la mère. Une vision exagéré du « Tu honoreras ton père et ta mère ». Si vous voulez mon avis. Comme d'habitude !

**Calder** · **Calder**

- Laure peut partir.

Calder frissonna à l’entente de ces mots. Terrence aussi d’ailleurs, mais son frisson n’avait pas la même signification que celui de Calder. Ses poings se serrèrent d’eux-même, alors que la filette continuait :

- Visiblement, ces hommes cherchaient Laure. Laure s'est battue, mais a échoué. Elle n'a pas bien fait son travail. L'outil est abimé, ou inutile. Vous pouvez le jeter. Il ne vous semble d'aucune utilité. Discutez avec le co-propriétaire. Et rejoignez-le vite. Il a vite besoin de quelqu'un.

Avant que l’enfant ait eût le temps de toucher le sol, Terrence l’attrapa par le col de son manteau, la souleva et la gifla. Il la lâcha ensuite, la laissant tomber au sol. Ses yeux exprimaient une haine sans bornes et brûlaient d’une flamme qui demandait le sang de Laure pour s’éteindre. Le Braségali ne pouvait supporter ce genre de comportement. Cette sale peste recommençait à se dénigrer, et à se traiter d’outil. Ce n’était plus le fait que la pension se soit faite attaquée ou que la Goupix était morte qui le mettait hors de lui. Non : c’était le comportement de Laure. Elle le dégoutait.

- Oui, tu es inutile ! hurla-t-il à nouveau. Pas parce qu’ils ont réussi à nous voler les Pokémons ! Pas parce que Goupix est morte ! Pas parce que tu t’es pris une raclée monumentale ! Tu es inutile parce qu’au lieu d’aller réconforter celui qui t’héberge, tu t’apitoies sur ton propre sort et tu laisses les autres faire ce que tu n'oses pas faire ! J’en ai marre de ta manie de croire qu’on est là pour te manipuler et que tu vaux pas mieux que ça ! Réfléchis un peu par toi-même, par Arceus !!!

Se retenant de la frapper à nouveau, il se dirigea vers Calder qui était toujours aussi immobile. Il voulut poser ses serres sur l’épaule de son ami, mais celui-ci releva brusquement sa main pour dévier celle du Brasegali. Terrence resta immobile un instant, puis se redressa, laissant Calder tranquille. Celui-ci sortit son téléphone de sa poche, composa un nouveau numéro, et colla l’appareil à son oreille. Après quelques secondes d’un silence pesant, il parla d’une voix monocorde, dénuée de la moindre parcelle de bonheur :

- … Allô. Ici Calder Arawak, de la Pension du Joyeux Magicarpe. Pouvez-vous vous asseoir ? … J’ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer, monsieur. Votre Goupix souffrait d’une grave maladie. Malheureusement, nous n’avons pas pût la soigner à temps, et elle en est morte. … Oui, je comprends. … Oui, revenez dès que vous le souhaiter. La Pension ne vous fera pas payer les frais de garde de vos Pokémons. … Je suis sincèrement désolé, monsieur.

Calder raccrocha et rangea son téléphone. Les Bébés Pokémons essayaient de réveiller leur amie, mais sans succès. L’éleveur au visage ensanglanté prit le cadavre dans ses bras et se releva. Il tourna alors le visage vers Laure et lui adressa un large sourire. Mais la joie avait déserté son œil unique.

- Tout va bien, Laure, lui dit-il sans grande conviction. Je… J’aimerais juste… être un peu seul un moment… si ça ne te dérange pas…

Il lui tourna le dos et se dirigea vers la pension, titubant encore un peu, Terrence lui emboitant le pas. Laure ne pouvait pas le voir de là où elle était, mais, à présent, sur le visage de l’homme, des larmes coulaient de son œil, venant se mêler au sang de son nez qui commençait à sécher.

Rhys se tourna alors vers Laure, lui adressant un sourire. Sincère, celui-là.

- Tu devrais peut-être te tenir à l’écart du Joyeux Magicarpe un petit moment. Calder… Il a déjà vu des Pokémons mourir sous ses yeux. Mais ceux-là, il savait qu’il n’aurait pas pût les sauver, quoi qu’il ait fait. Goupix, en revanche…. Et j’ai peur que Terrence devienne violent s’il te voit trainer dans les parages. Viens avec moi, je vais te donner un peu d’argent et de quoi manger. Laisse-les seuls pendant deux ou trois jours, tu pourras revenir ensuite.

**Laure Dexila** · **Laure Dexila**

Laure s'était prit une giffle. La douleur fut cuisante, non pas que la gifle était inacceptable, mais qu'elle avait été sur une zone qui avait déjà connu une blessure cuisante. Elle se rappelait. Mais elle ne déclara rien. Elle resta muette comme une carpe. Le choc contre le sol ne fut pas immédiat, car la jeune demoiselle avait été attrapé par le fameux poulet roti, qui cuisait véritablement sur place, et était tenu par le col. De sa petite taille, le pokémon feu était capable de la soulever, et les jambes maigrelette de la gamine ne touchait même plus sol, quand le Braségali lui hurla dessus, de manière fortement mécontente, prouvant son énervement croissant depuis que la jeune demoiselle, et déclara fortement mécontent :

Oui, tu es inutile ! Pas parce qu’ils ont réussi à nous voler les Pokémons ! Pas parce que Goupix est morte ! Pas parce que tu t’es pris une raclée monumentale ! Tu es inutile parce qu’au lieu d’aller réconforter celui qui t’héberge, tu t’apitoies sur ton propre sort et tu laisses les autres faire ce que tu n'oses pas faire ! J’en ai marre de ta manie de croire qu’on est là pour te manipuler et que tu vaux pas mieux que ça ! Réfléchis un peu par toi-même, par Arceus !!!

Inu... Inutile. Le mot avait frappé le jeune demoiselle. Elle était inutile. Elle le savait. La voix, à l'intérieur de Laure, jubilait de bonheur. Les hormones chantaient de joie. Ce stupide poulet venait de faire ce qu'il révait le plus au monde. Briser la volonté encore restante de la jeune fille. Quoi de mieux qu'une bonne engueulade pour que celle-ci croit qu'elle est véritablement moins que rien... Parfait. Qu'elle se considère comme moins que rien. Elle sera l'esclave parfaite. Comme quoi, quelques mots pouvaient être plus utile que toute une éducation. Il fallait juste les dires au bon moment, et les faire avec les bons gestes. Bien sûr, nous donnons là le mauvais rôle au pauvre Braségali, dont l'énervement était totalement légitime, et qui avait raison de faire cela, mais là... Terrence ressemblait aux yeux de Laure à un commandant. Un maître.

La jeune demoiselle aux cheveux blanc avait comprit son problème. Elle était égoïste. Elle ne pensait qu'à elle. C'était mal. Le Mal. L'égoisme. Elle se souvenait des mots de sa mère. Penser à soit, c'est cruel. La jeune fille devait vouer sa vie pour les autres personnes. Elle n'avait pas le droit de penser à elle. Elle avait triché sur ses propres règles. C'était mal. Elle ne devait plus penser à elle. Elle aurait dût partir consoler le pauvre éleveur sur cette mort. Mais comment faire...? La jeune fille n'avait pas non plus le droit de le pleurer. Faire cela... C'était égoïste. Donc... Que donc aurait-dût-elle faire ? Consôler Calder. Oui, mais comment...? Elle ne comprenait plus. Elle n'y arrivait pas. Enfaîte Laure avait vu le bon problème, mais la seule solution qu'elle voyait était extrème. Ne plus penser à elle. Que son esprit... Disparaisse. Voilà la vision de Laure.

Tout va bien, Laure, lui dit-il sans grande conviction. Je… J’aimerais juste… être un peu seul un moment… si ça ne te dérange pas…

Il n'y avait aucune joie. Laure le sentait. Monsieur Calder n'était pas un maître de Laure, pensa-t-elle. Elle devait partir pour le protéger. C'était important. La liberté... C'était beau. Elle comprenait enfin ce que c'était. Le soleil. Le soleil qui avait brulé les ailes d'Icare. Là, la liberté brulait Laure, et provoquait du malheur. C'était beau pour elle d'être libre. Mais être libre était un rêve égoïste. Et elle n'avait pas le droit. Elle allait reprendre son errence, tranquillement. Elle espérait, au fond, que Terry allait être heureux. Comme Rhys. Comme Calder. Les trois étaient gentils. De plus, elle devait la vie à ce dernier. Donc, elle se devait de respecter ses promesses. Seul point important. Elle ne serait plus égoïste. Soudainement, elle entendit une voix :

- Tu devrais peut-être te tenir à l’écart du Joyeux Magicarpe un petit moment. Calder… Il a déjà vu des Pokémons mourir sous ses yeux. Mais ceux-là, il savait qu’il n’aurait pas pût les sauver, quoi qu’il avait fait. Goupix, en revanche…. Et j’ai peur que Terrence devienne violent s’il te voit trainer dans les parages. Viens avec moi, je vais te donner un peu d’argent et de quoi manger. Laisse-les seuls pendant deux ou trois jours, tu pourras revenir ensuite.

« Laure va partir. Merci pour tout, Monsieur Rhys. Elle a fait de grand torts. »

Elle s'inclina devant le petit Evoli, et partit, en se retournant. Elle posa la main sur sa joue. Elle sentait le sang encore là. Sa blessure qu'elle avait recu pendant la bataille de Rivamar n'avait jamais eu le temps de cicatriser vraiment. Cela l'énervait. Elle n'avait que l'air que plus misérable, et pitoyable avec cela... Elle ne le supportait que peu. Elle posa alors l'une de ses main sur la plaie, pour pas qu'elle se fasse voir comme ça. Elle n'aimait pas du tout. Que voulez-vous... C'était comme ça que la jeune demoiselle marchait. Elle se dirigea tranquillement vers le chemin qui était en direction de la ville d'Acajou.

Cependant... Elle avait oubliée quelque chose, qui avait son importance... Oh, une petite importance minime, un oubli totalement oubliable lui même, dans la chambre qu'on lui avait prêté au Joyeux Magicarpe... Qu'était-ce donc...? Oh rien d'important. Juste... Son sac ! En effet, la jeune demoiselle n'avait jamais tout sur elle. Et donc, elle avait oubliés, ses carnets, ses livres, ses affaires personnels, et mêmes ses médicaments dans ce fameux sac, dans la chambre du Joyeux Magicarpe ! Pauvre de Laure. Celle-ci le remarqua, mais n'osa pas retourner dans la maison. La peur du Braségali était trop importante. Elle préféra tout laisser, que tout soit détruit au pire. Elle ne voulait pas se faire refrapper, et surtout, reconsidérait comme un outil inutile et égoïste. La liberté l'avait corrompu. Elle devait reprendre le droit chemin. Celui de la servitude, pour ceux qui aimait les visions négatives, celui du dévouement à Autrui, pour ceux qui aiment l'optimisme.

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