L'étrange personne était devant le mur, lisant les écritures antiques gravées dans la roche. Quand il vu les caractères bouger, il fit un sursaut. Pas étonnant, tout le monde aurait sursauté dans ce cas là. Mais ce qui étonnait Giratina, c'est le fait qu'il ne soit pas parti en courant. Soit son Pokémon l'aurais protégé, soit son âme est assez forte pour ne pas fuir, soit les deux. Très peu de gens restent en cet antre ténébreux après un tour comme ça. La horde de spectres et autres créatures maléfiques fut repoussée par une attaque Vibrobscur de son Léopardus. Ensuite, l'humain cria au Dieu :

- Eh ! Giratina ! Tu vas arrêter de te foutre de moi ! Tu es le seul ici à avoir de tels pouvoirs ; Je sais que tu te trouves quelque part. Même si je ne te vois pas ! Tu ne te montres pas par peur que quoi ? Je ne risque pas de te bannir moi. Si je suis là, c'est pour m'intéresser à toi !

- ... Comment ose-tu t'adresser à moi de cette façon, misérable mortel ? Comment puis-je être sûr que tu n'es pas une de ces personnes malintentionnées ? dit le Seigneur des ombres d'un ton grave et résonnant

Ce Dresseur devait être sacrément courageux, et être vraiment culotté pour parler à Giratina de cette façon ! Ce dernier sentait bien une part de noirceur en lui, mais ayant été l'ami de Lugia pendant des millénaires, il sait bien reconnaître un Coeur Pur. Ce dernier semblait en avoir un. Le dragon saisit à nouveau sous forme d'ombre le panneau d'inscriptions et remplaçant le texte par une flèche pointant une direction. Cette flèche le mènerait bien quelque part, mais où ? Il suffisait bien de suivre la direction qu'elle montrait. Giratina remplace alors les autres textes incompréhensibles des autres tablettes murales par d'autres flèches. Le labyrinthe semblait bien plus simple. Le Légendaire semblait faire confiance en cet personne. Mais pour en être sûr, le spectre draconique doit lui tendre un piège, pour voir si lui et son Pokémon sont dignes de confiance. Un Ectoplasma les attendait à la fin du chemin, se préparant à leur bondir dessus. Giratina attendait de pied ferme le réaction.

Il s'était enfoncé dans le tunnel. Parfait... Mais un problème survint alors, son Léopardus mit K.O. l'Ectoplasma. Ce n'est pas grave, Giratina les avait envoyé là où il voulait. Les lettres Zarbi se changèrent en leurs textes originaux. Un faille dimensionnelle s'ouvrit sous les yeux du jeune homme ! L'entraînant alors dans un tunnel cosmique entre l'Espace et le Temps. Cet humain ne s'attendait pas à voir une partie des lieux sacrés de chaque région apparaître sous ses yeux, la Tour Dragospire, les Colonnes Lance, la Tour Sacrée, le Temple Frimapic et d'autres encore derrière une sorte de paroi de verre ; qui en réalité était des nuages de poudres toxiques violettes compactés. Le tunnel déboucha sur une salle céleste ; considérée comme une dimension minimale ; suspendue au dessus d'un Trou Noir. Etant invisible depuis l'extérieur et pénétrable que par voyage inter-dimensionnel. Les rayures, les griffes rouges et les yeux du Dieu apparurent au Dresseur, sous forme de lumières.

- Qui es-tu, humain empli de ténèbres ? Pourquoi es-tu ici ? Pour m'étudier ? À ton avis... Pourquoi je restes indifférent à tes propos ?

Giratina était assez mécontent que les hommes pensent que c'est facile de le convaincre ainsi. L'espèce humaine écoeurait de plus en plus le Légendaire. Il commençait à comprendre ce que ressentent Rayquaza, Kyogre et Groudon envers eux. Ces ignorantes misérables petites créatures ne comprendront donc jamais rien ! Ils veulent prendre contrôle de contrôle de cette immonde planète. Giratina est étonné que Lugia et d'autres les protègent. Malgré le fait que ce dernier fut son ami pendant de longs millénaires, il n'est pas dans le même camp. Les Coeurs Purs sont trop rares de nos jours, c'est pourquoi les teams se mettent à attaquer. Les teams sont la cause des sombres desseins du spectre Légendaire. Il fallait savoir si ce petit être humain était un sbire de ces organisations criminelles. Si il faisait partie d'une d'entre elles, il fallait en finir avait lui... Il doit être surpris par l'endroit peu accueillant où il va être envoyé. Giratina le dévisageait d'un regard, le fixant tel un rapace en chasse, attendant une réponse de l'être sans défense qui se trouvait à ses pieds. Fascinant cette expression qui se dessine sur leur visage lorsqu'ils ont peur, le dragon observe ceci depuis de longues années.

L'humain pouvait voir Giratina sous sa forme ultime, sa forme originelle. Bien fier de se trouver à presque cinq mètres de haut, il fixait Pieris avec honte et dégoût, gêné par cette horrible sensation qu'on a lorsqu'on se trompe, qu'on fait une erreur terrible et grossière. Le démon fixait l'homme dans ses yeux, lui lançant toujours un regard de pitié absolue, avant de s'abaisser à son niveau, et de poser son énorme tête contre le morceau de roche, fixant Pieris de son oeil globuleux et rougeâtre.

« ... Monte, humain... »

Le Dieu dimensionnel écarta ses "faux" draconiques sur son dos pour laisser le conseiller sur son dos. Une fois qu'il fut monté sur son dos et bien agrippé, Giratina monta dans le "ciel" constellé de météores stables, où poussaient des arbres stériles et épineux, où la gravité était plus forte qu'ailleurs, permettant aux créatures non-volantes de marcher contre. L'air ambiante était particulièrement instable, on sentait des bourrasques d'ombres déferler sur son visage à chacun de ses pas, que la température variait selon l'endroit où l'on se trouvait et changeait très rapidement, passait du froid au chaud en une dizaine de secondes. L'atmosphère infinie était recouverte d'un épais nuage de cendres pourpres, qui s'éloignait lorsqu'on l'approchait, restant bien distant, à une bonne centaine de mètres. Seul Giratina pouvait l'approcher sans qu'il ne "fuit", mais c'est impossible avec Pieris sur le dos.

« Alors, "Pieris"... qu'es-tu venu savoir à propos du grand Giratina ? »

L'oeil du monstre sortir de son orbite, et se plaça devant le conseiller, le scrutant de près, lui tournant autour. Une aura obscure émanait de Giratina, le faisant passer lentement en deuxième phase de sa forme Originelle, lui permettant de se déplacer par portails et ponts entre les dimensions. Le globe oculaire de la bête fixait toujours Pieris, tel un gibier pour une meute, injecté de sang.